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Il est nécessaire de mieux préparer les jeunes à l'apprentissage. Avec un tiers de ruptures de contrat et le fait que de nombreux jeunes abandonnent leur formation faute de trouver une entreprise, il est important de poser le bon diagnostic et de mettre en place des dispositifs permettant de pallier ces problèmes. On peut identifier deux motifs à ces derniers : le manque de maturité et le fait que le projet professionnel soit insuffisamment défini. Actuelleme...
Nous voulons faire société. Comme l'écrivait Max Weber, la socialisation est l'apprentissage de la vie en société, le processus d'acquisition des connaissances, des modèles et des valeurs que l'on acquiert tout au long de sa vie. L'article 4 du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel va dans ce sens. Son objectif est double : il donne de nouveaux droits aux personnes pour leur permettre de choisir leur vie professionnelle tout au long de leur carrière et renforc...
... des dispositions entrant dans le domaine de la formation, afin de proposer une typologie plus simple et renouvelée. Pour plus de clarté et d'exhaustivité, une liste de quatre leviers concourant au développement des compétences a été conçue : elle comprend les actions de formation, les bilans de compétences, les actions permettant de faire valider les acquis de l'expérience et enfin les actions d'apprentissage. Nous devons souligner au passage le progrès apporté par l'article 4 bis. En effet, les activités exercées par les personnes accueillies au sein d'un organisme d'accueil communautaire et d'activités solidaires deviendront éligibles à la VAE, ce qui complète les dispositions s'insérant dans le prisme de la formation professionnelle. Afin de gagner encore en visibilité, les actions de formation s...
...es aspirant à une reconversion dans les métiers de l'artisanat. Il est donc impératif, madame la ministre, de créer des déclics dès l'orientation et de susciter le plus tôt possible des vocations vers les beaux métiers d'artisan, innovants, épanouissants mais en tension alors que notre pays connaît le chômage de masse – un paradoxe bien français, auquel la revalorisation du travail et celle de l'apprentissage sont des réponses concrètes. Pour cela, il faut mieux prendre en compte dans votre texte le rôle déterminant du réseau consulaire : chambres des métiers, chambres de commerce et d'industrie – CCI – et centres de formation d'apprentis – CFA. Cependant, si l'effort financier doit se traduire par plus de formation, il doit bénéficier aussi et surtout aux moins formés. Il est, madame la ministre, un...
...lle poursuit des objectifs primordiaux, en permettant aux personnes de choisir leur avenir professionnel et en investissant dans la formation et dans les compétences. L'article 4 s'inscrit dans l'objectif de rénover et simplifier le cadre légal de la formation professionnelle à travers quatre grandes catégories : la formation, le bilan de compétences, la validation des acquis de l'expérience et l'apprentissage. Gardons surtout à l'esprit que, derrière ces catégories se trouvent des personnes, hommes et femmes, en attente de formation. Cet article a pour ambition de remettre les Français au coeur du dispositif de la formation professionnelle, en leur en facilitant l'accès. Il demeure ainsi primordial de prendre en compte les besoins des plus vulnérables. Je pense plus particulièrement aux personnes en ...
...aurent Pietraszewski. L'article 4 vise à redéfinir le champ des actions entrant dans le périmètre de la formation professionnelle en procédant à trois modifications majeures. D'abord, les dispositions relatives à la formation professionnelle s'appliqueront désormais aux actions de formation, au bilan de compétences, aux actions permettant la validation des acquis de l'expérience et aux actions d'apprentissage. Ensuite, l'article vise à clarifier la notion d'action de formation, dans une approche résolument orientée vers la montée en qualification et le soutien de la mobilité professionnelle ; il est en effet essentiel de favoriser le recours aux nouvelles modalités de formation en reconnaissant notamment la portée des actions de formation en situation de travail. Enfin, troisième avancée majeure : la ...
J'aimerais souligner que, derrière ces dispositions très techniques, la vision du rôle que la formation professionnelle et l'apprentissage peuvent jouer dans la société m'interpelle. Derrière une volonté d'affichage, la vision de l'apprentissage comme outil de modernisation du retour à l'emploi est en réalité très peu ambitieuse : on réduit l'apprentissage à la nécessité de faire travailler les gens, tout en continuant de sacraliser un système éducatif intégré, un cursus initial qui serait seul à même d'émanciper les jeunes, les tra...
La vision technocratique cantonnant l'apprentissage à un outil de retour à l'emploi manque énormément d'ambition par rapport au rôle qu'il pourrait jouer dans la société.
Pour faire société, donnez toute sa place à l'apprentissage : faites-en le coeur de notre système de formation et pas seulement sa troisième roue !
Dans le code du travail, l'expression est « formation professionnelle continue ». La suppression du mot « continue » que vous nous proposez n'est pas anodine car elle permet d'inclure l'apprentissage. C'est un des signes montrant votre volonté de tirer l'apprentissage hors de la formation initiale, ce qui n'est pas acceptable pour nous. Vous transformez un service public non marchand en activité marchande assimilée à la formation professionnelle continue. Vous oubliez que l'apprentissage forme certes des professionnels de talent mais aussi des citoyens. C'est pourquoi il doit être protégé des...
Il est défavorable. L'apprentissage fait effectivement partie de la formation professionnelle et c'est un choix que de l'inscrire dans l'ensemble des actions de formation professionnelle.
...première signataire est notre collègue Louwagie, est de précision. Le livre IV de la sixième partie du code du travail est entièrement consacré à la validation des acquis de l'expérience. Par souci de lisibilité, il est utile de préciser que le présent projet de loi vise la validation des acquis de l'expérience telle qu'elle est prévue par le code du travail, comme c'est le cas pour les actions d'apprentissage, à l'alinéa 9.
Cette précision me semble effectivement bienvenue pour la cohérence avec les actions d'apprentissage, dont la référence est précisée. L'avis de la commission est donc favorable.
...atique sur la santé, par l'information et de la formation, et demande qu'on intègre dès maintenant les impacts du changement climatique dans les démarches d'évaluation des risques. Dans la logique de ce rapport, nous proposons que le développement des compétences liées à l'anticipation et à l'adaptation aux impacts du changement climatique sur les conditions de travail soit intégré au champ de l'apprentissage. Nous souhaitons même aller plus loin en y incluant le développement des pratiques vertueuses, telles que la lutte contre le gaspillage, le recyclage ou les économies d'énergie. Il nous paraît impératif de rappeler que, contrairement à ce que prévoit le projet de loi, la formation professionnelle et l'apprentissage ne doivent pas être à la remorque des logiques de compétitivité, de marché et de ...
Notre assemblée doit agir sur la vie démocratique et impulser des choix de société. Nous sommes là pour faire avancer la société. Nous sommes capables de le faire dans différents domaines. Pourquoi « étroitiser » le champ, à l'heure où nous devons discuter aussi du contenu du travail ? Certes, il s'agit que chacun ait une formation et une feuille de salaire, mais quand on parle d'apprentissage et de formation, on en arrive rapidement à deux questions fondamentales : celle du sens du travail et celle de la façon dont on gère le rapport des citoyennes et des citoyens au travail. Ce n'est pas rien.
Il vise à compléter l'alinéa 31 par les mots : « y compris dans l'utilisation de l'internet et des services de communication au public en ligne ». Il s'agit de préciser que les actions d'apprentissage concourent au développement des connaissances, des compétences et de la culture nécessaires à l'exercice de la citoyenneté, y compris dans l'utilisation d'internet et des services de communication au public en ligne.
Faut-il véritablement apporter la précision proposée ? Tous les centres d'apprentissage que j'ai visités utilisent internet. Comme vous l'avez dit précédemment, madame la ministre, il n'y a pas lieu de compléter les listes de formation. Par ailleurs, les centres d'apprentis en milieu rural – il y en a plusieurs dans ma circonscription – fonctionnent très bien.
Il y a deux poids, deux mesures. Nous examinons un amendement venant de la majorité, que Mme la rapporteure et Mme la ministre trouvent évidemment tout à fait pertinent. Permettez-moi de lire la disposition sur laquelle porte l'amendement : « 4° De contribuer au développement de l'aptitude des apprentis à poursuivre des études par la voie de l'apprentissage ou par toute autre voie. » Je ne vois franchement pas ce que vient faire l'utilisation d'internet là-dedans.
Ce dont vous parlez est tout à fait légitime, mais cela est compris dans l'idée, exprimée à l'article 4, que les actions d'apprentissage ont pour objet « de contribuer au développement des connaissances, des compétences et de la culture nécessaires à l'exercice de la citoyenneté ». J'émets donc un avis défavorable sur votre amendement.
Monsieur Bernalicis, nous parlons bien de la même chose. Nous sommes dans l'article L. 6313-6 du code du travail, qui traite des actions de formation par apprentissage. La première partie de l'article 4 concerne la formation professionnelle, mais à partir de l'alinéa 28, le texte parle de l'apprentissage. La commission des affaires culturelles et de l'éducation a présenté un amendement qui concerne les droits et les devoirs des apprentis et que Mme la rapporteure vient d'évoquer. Votre amendement est donc satisfait, mais par un autre article, celui traitant des...