16 interventions trouvées.
...communauté éducative ait une visibilité à court et moyen termes de l'ensemble des formations, et faire ainsi évoluer les formations vers plus de transversalité et, surtout, plus d'insérabilité. Nous voulons aussi que le monde professionnel s'implique davantage dans l'élaboration des diplômes. Il est urgent que la formation professionnelle initiale, qu'elle soit à temps plein, en alternance ou en apprentissage, retrouve ses lettres de noblesse, et qu'une orientation dans cette voie ne soit plus vécue comme un échec, mais comme une autre forme de réussite.
Nous en sommes tous conscients, le fait de confier l'orientation aux régions est l'une des principales clés pour revaloriser et développer l'apprentissage en France. La faiblesse actuelle du système d'orientation a été unanimement reconnue par les élèves, les familles et les étudiants. Cessons d'opposer les différentes formes de formation, la formation initiale et en alternance, le privé et le public. L'orientation des jeunes commence au collège. Le transfert de l'orientation aux régions peut être l'une des solutions, puisque les régions gère...
Acteurs majeurs de la promotion des métiers et de l'apprentissage, fortement ancrées dans les territoires, les chambres consulaires jouent un rôle essentiel de trait d'union entre les jeunes, les métiers et le territoire avec ses acteurs économiques – entreprises et services publics. Elles sont actrices de la réussite, en formant chaque année 80 000 apprentis, et enregistrent 150 000 contrats d'apprentissage par an. Quelques chiffres illustrent l'intérêt ...
Cet amendement vise à rétablir le bénéfice des primes pour les entreprises qui accueillent des apprentis handicapés. Supprimées sans aucune justification par le projet de loi, ces primes ont vocation à compenser des dépenses supplémentaires engagées pour l'adaptation d'un poste de travail ou de l'organisation du travail.
...tion des parcours professionnels a créé la possibilité pour les scolaires de réaliser des périodes d'observation en milieu professionnel d'une semaine en entreprise, durant leurs vacances scolaires, afin de les aider dans l'élaboration de leur projet d'orientation professionnelle. Ces stages répondent au souci du projet de loi de favoriser les réorientations en cours de parcours, notamment vers l'apprentissage qui est étendu jusqu'à l'âge de vingt-neuf ans. Toutefois, les étudiants ne peuvent bénéficier de cette possibilité, et ce alors même qu'ils sont de plus en plus nombreux à vouloir se réorienter en cours d'année universitaire et que leur projet d'orientation professionnelle reste encore bien souvent à définir ou à confirmer. Cet amendement a donc pour objet d'ouvrir la possibilité de recour...
...n d'y remédier. L'article prévoit également le transfert aux régions des délégations régionales de l'Office national d'information sur les enseignements et les professions – ONISEP – , ce qui est aussi important. Nous convenons tous qu'une orientation et une prescription de qualité sont aussi le gage d'un parcours de formation réussi et, d'une certaine façon, d'un taux de rupture des contrats d'apprentissage moins élevé.
Une des clefs de la réussite du projet de loi que nous examinons est l'orientation. Sans un système d'orientation efficace, moderne, lisible, proche des besoins des jeunes et en phase avec les réalités économiques, il n'y aura pas de montée en puissance de l'apprentissage ni d'accès plus large à la formation. Il est aujourd'hui inacceptable, dans notre pays, que des jeunes décrochent encore du système scolaire ou soient mal orientés dans des voies qui ne leur correspondent pas toujours et où ils ne peuvent donc pas réussir.
...'il en soit, le montant des fonds alloués aux régions, soit 250 millions d'euros, est largement inférieur à leurs besoins, estimés à 390 millions. Vous nous avez d'ailleurs expliqué également qu'une mission flash, menée dans quatre régions, devait évaluer les besoins réels : c'est que vous ne les connaissez pas exactement, vous non plus. Ce qui menace directement les CFA – centres de formation d'apprentis – , ce n'est pas le montant directement alloué par contrat, mais les sections de faible effectif. Si l'on veut maintenir, dans des zones à faible densité de population, des apprentissages adaptés aux besoins du territoire, l'on est confronté à des sections de faible effectif : c'est bien là que réside le problème. En outre, les délégations régionales de l'Office national de l'information sur le...
...nous apporter en la matière. Je ne vois toujours pas quel intérêt il y aurait à scinder ainsi l'ONISEP. En quoi sera-t-il plus efficace ? Pour l'instant je n'ai pas entendu de réponse à cette question, si ce n'est qu'on peut supposer – mais vous me démentirez peut-être – qu'il s'agit de donner un lot de consolation aux régions, qui souhaitaient conserver la responsabilité de la formation et de l'apprentissage. Nous sommes face à une démarche contradictoire : d'un côté un étatisme libéral, et de l'autre une décentralisation de cette fonction d'orientation qui est pour nous, comme pour vous sans doute, décisive. Nous pensons, nous, que l'éducation nationale doit garder le contrôle de l'orientation et que ce n'est pas aux régions de décider en la matière en fonction des intérêts économiques des ter...
...ent citoyen. Depuis le début de la mandature et à travers plusieurs lois et résolutions, l'Assemblée nationale a appelé de ses voeux la promotion et la valorisation de l'engagement associatif. Outil fondamental permettant d'acquérir des heures de formations inscrites sur le compte personnel de formation, le compte engagement citoyen valorise les activités de bénévole, de volontaire ou de maître d'apprentissage. À ce titre, ce compte mérite d'être valorisé et la promotion doit en être faite par les acteurs de l'orientation et de l'offre de formation afin de permettre au plus grand nombre d'en avoir connaissance et d'en profiter.
Acteurs majeurs de la promotion des métiers et de l'apprentissage, fortement ancrées dans les territoires, les chambres consulaires jouent un rôle essentiel de trait d'union entre les jeunes, les métiers, le territoire et ses acteurs économiques – entreprises et services publics. Elles sont actrices de la réussite en formant chaque année 80 000 apprentis, et enregistrent 150 000 contrats d'apprentissage. Les chambres consulaires, c'est des formations à to...
Lors des travaux en commission, un amendement qui a été adopté visait à ce que la région organise les actions d'information sur les métiers et les formations. Comme l'a rappelé M. Vialay, il me semble judicieux d'y associer les chambres consulaires, acteurs de la promotion des métiers de l'apprentissage fortement ancrés dans les territoires et qui participent à l'organisation des sessions d'information comme à la préparation des salons et forums portant sur l'orientation et la promotion de l'alternance. Cet amendement vise donc à associer les chambres consulaires aux régions pour qu'elles soient un véritable partenaire du dispositif mis en place à travers cet article.
La lettre de cet amendement, c'est d'ajouter, à la première phrase de l'alinéa 4, après le mot « organise », les mots « en partenariat avec les chambres consulaires ». Il s'agit en effet de pouvoir associer les chambres consulaires aux régions eu égard à leur expertise en matière de promotion des métiers, de formation et d'apprentissage. Les réseaux consulaires doivent naturellement être pleinement associés aux régions pour les accompagner dans l'organisation des actions d'informations en direction des élèves et des étudiants, notamment dans les établissements scolaires. Tel est l'objet du présent amendement.
...s branches professionnelles disposent d'éléments statistiques précis sur les professions. Voilà pourquoi notre amendement propose que soient mis à la disposition des régions les données des observatoires des branches professionnelles – dans le droit-fil, nous semble-t-il, des compétences partagées qu'il est nécessaire d'attribuer à tous les opérateurs destinés à intervenir désormais en matière d'apprentissage, mais aussi, en amont, d'orientation.
...s le cadre de ce projet de loi renvoie à l'adéquation entre les compensations financières accordées aux régions et le nouveau périmètre de leurs compétences après le big bang proposé. Nous souhaitons que dans les six mois après la promulgation de la loi, un rapport soit déposé au Parlement afin de mesurer cette adéquation. Le projet de loi retire aux régions leur compétence générale en matière d'apprentissage ainsi que le produit de 51 % de l'actuelle taxe d'apprentissage. Ce faisant, le Gouvernement prive les régions de ressources qui finançaient non seulement l'apprentissage, mais aussi en partie la formation professionnelle. Pour mémoire, l'assiette de l'actuelle taxe d'apprentissage a été prévue en 2015 sur l'ancienne contribution au développement de l'apprentissage, elle-même issue de la dot...
...dire un mot sur l'élargissement des compétences des régions en matière de formation professionnelle. Même si je suis d'accord avec cet objectif, je pense qu'il aurait été préférable d'approfondir encore davantage les compétences des régions. Les avancées sont un peu trop timides ; pourtant les régions possèdent un véritable savoir-faire depuis trente-cinq ans. Leur proximité géographique avec les apprentis et leur connaissance des besoins locaux sont autant de gages de qualité, alors profitons-en davantage !