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Les chambres consulaires disposent d'un savoir-faire et d'une connaissance des multiples métiers reposant sur la formation. Composées d'élus professionnels reconnus par leurs pairs, elles doivent pouvoir participer au soutien offert par la société civile aux centres de formation.
...effet, alors que l'apprentissage est une voie de réussite vers l'insertion professionnelle, on note une stagnation, voire une régression, du nombre de contrats depuis 2012, notamment pour les premiers niveaux de formation – niveaux IV et V. Pour y remédier, un double objectif est poursuivi : celui de faire converger plus rapidement l'offre de formation avec la demande des entreprises en termes de métiers, et celui d'offrir aux jeunes des formations qui répondent à leurs aspirations. L'article insiste également sur l'accompagnement des apprentis, mission dévolue aux CFA : accompagnement dans leur projet professionnel et dans la recherche d'un employeur lors d'une éventuelle rupture de contrat ; accompagnement de tout apprenti qui serait confronté à des difficultés d'ordre social et matériel, ce ...
...arcours marqué par la violence et les dangers de l'exil – et des jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse retrouvent des perspectives d'emploi en même temps qu'un cadre rassurant. À Toulouse, les lycées professionnels doivent être développés. Un réseau d'entreprises permet d'accueillir des jeunes en apprentissage. L'école de production de l'ICAM – l'Institut catholique d'arts et métiers – présente également d'excellents résultats, avec près de 90 % de réussite aux examens et un taux d'insertion dans l'emploi de près de 100 %. Donc oui, une voie existe entre l'école et l'entreprise, car c'est une pédagogie qui parle à certains de nos jeunes parmi les 100 000 décrocheurs auxquels l'école ne convient plus, mais qui sont trop fragiles pour se confronter directement aux règles de l...
...de ceux qui sont installés dans les zones rurales et qui y maintiennent des formations et un maillage territorial, c'est-à-dire un avenir pour des étudiants qui ne pourraient peut-être pas aller apprendre ailleurs. Quelles entreprises donneraient leur taxe d'apprentissage à de petits CFA perdus dans la campagne ? Nous courons un grand risque : celui de voir les CFA urbains, ou ceux formant à des métiers considérés comme plus rentables, se développer au détriment de ceux installés au sein des espaces ruraux qui se retrouveront de facto exclus de l'offre d'apprentissage. Cette mesure c'est, une fois de plus, l'abandon des territoires. Dès lors, comment vous croire, madame la ministre, lorsque vous prétendez vouloir augmenter le nombre d'apprentis ? Dans ma région, l'Occitanie, 70 % des centres d...
...tion des CFA sur l'ensemble du territoire sera un problème : en confiant aux branches le financement de ces centres, le risque est de les voir se concentrer sur certains territoires plutôt urbains et de voir se former de véritables déserts de formations en apprentissage en zones rurales. En outre, un autre problème va également se poser : celui de l'enseignement par la voie de l'apprentissage de métiers rares ou très spécifiques.
Il est souhaitable de supprimer cet article parce que la création – sur simple déclaration d'activité – des CFA aura pour conséquence d'enlever aux régions la maîtrise de cette compétence. Cela revient à sortir d'une logique administrée pour passer à une logique de marché : on s'expose alors au risque de voir les CFA urbains ou spécialisés dans les métiers les plus rentables se développer au détriment des espaces ruraux. L'amendement vise à empêcher cette libéralisation de l'implantation des CFA.
Cet amendement vise à permettre une contractualisation entre les centres de formation d'apprentis et les écoles de la deuxième chance, d'une part, et les chambres des métiers et d'artisanat, d'autre part, afin de prévenir les échecs et le décrochage de certains apprentis. De nombreux apprentis peuvent connaître une situation d'échec parce qu'ils ne parviennent pas à adapter leur savoir-être dans les entreprises où ils effectuent leur apprentissage. Cette contractualisation peut être extrêmement utile pour les accompagner.
Les apprentis effectuent déjà une période de formation en entreprise, qui correspond au métier qu'ils apprennent dans le centre, mais les enseignants des entreprises n'ont pas forcément des qualités de pédagogues : ils doivent donc être accompagnés d'un pédagogue pour dispenser le savoir. Si l'apprenti se rend dans l'entreprise avec son enseignant, une convention d'accueil est nécessaire, mais pas une convention d'enseignement. En outre, supprimer les mots « ou des entreprises » n'interdir...