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...l n'en a rien été, et pour cause ! Vous avez finalement décidé d'utiliser ces recettes pour améliorer le solde budgétaire, conformément aux injonctions de Bruxelles. Mais je sais bien, en évoquant cette alternative que nous défendons avec La France insoumise, que, sur tous les bancs de cet hémicycle, on se plie à l'orthodoxie budgétaire qui n'admet comme seuls critères valables que la dette et le déficit, qu'il s'agit de ramener forcément en dessous de 3 %, ainsi que le veut la règle d'or, sans même analyser la nature de la dette. On ne fait pas la différence entre une dette pour les générations à venir ou celle contractée en 2008, qui a servi à recapitaliser les banques après la crise des subprimes, qui continue de coûter très cher à l'économie française. Vu l'importance des coups de rabot qui ...
...e que ce n'est pas ce que nous souhaitons à nos concitoyens. En tout cas, il faudrait se guérir de cette cécité qui empêche de voir ce qui est en train d'arriver. Le climat économique, qui reflétait des niveaux d'activité très élevés en décembre, s'est replié, et je m'inquiète des conséquences qui pourraient en résulter si vous poursuivez votre politique de l'offre, qui repose sur le maintien du déficit budgétaire en dessous des 3 % du PIB ainsi que sur la fidélité au théorème de Schmidt. M. Le Maire avait exposé ce dernier ici, de manière très correcte et très franche, prétendant qu'alimenter la rente des actionnaires permettait de préparer les investissements de demain et les emplois d'après-demain. Je n'en suis pas d'accord, car ce théorème, qui avait été énoncé en 1974 par le Chancelier alle...
Contrairement à vous, monsieur Coquerel, j'ai le sentiment que la situation économique de notre pays s'est améliorée. Pour commencer, nous avons tenu nos engagements européens. Nous avons fait passer le déficit public en dessous du seuil des 3 % du PIB, ce qui n'était pas arrivé depuis 2008. Et lorsque le déficit est à nouveau maîtrisé, c'est la voix de la France qui parle différemment au sein de l'Europe. Il me semble que le fait d'avoir respecté nos engagements a permis ce surcroît de croissance qui a généré des emplois. Vous l'occultez facilement et vous balayez ce fait d'un revers de la main, mais,...
Si : la seule portée que cela aurait, c'est qu'on ne peut pas reporter dans le déficit cumulé de l'État le déficit de l'année. Vous admettrez que tout le monde s'en fout ! C'est arrivé une seule fois dans l'histoire des finances publiques. Vous comprendrez donc, mes chers collègues, que le groupe UDI, Agir et indépendants ne votera pas en faveur de la motion de rejet préalable.