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...votée par la précédente majorité. Dès juin 2017, le Premier ministre a demandé à la Cour des comptes d'effectuer un audit des finances publiques ; celui-ci a mis en lumière d'importantes sous-budgétisations, donc des éléments d'insincérité. Cette situation appelait des mesures responsables de la part du Gouvernement. Au total, ce sont près de 5 milliards d'euros de mesures, soit plus de 0,2 % du PIB, qui ont été prises en gestion sur les dépenses de l'État au cours du second semestre. Elles l'ont été sans aggraver le report de charges sur l'exercice 2018. Grâce aux décisions courageuses du Gouvernement, jointes à une conjoncture économique favorable, la France est sortie de la procédure pour déficit excessif, pour la première fois depuis 2009. Eu égard à l'attitude responsable du Gouverneme...
C'est fait pour les collectivités locales. Pour la Sécurité sociale, le déficit de fonctionnement n'est que de 8 ou 9 milliards d'euros. Pour l'État, il est de 15 ou 20 milliards selon la manière dont on compte. Au total, on aboutit à une trentaine de milliards, soit 1,3 à 1,4 % du PIB. La France ne peut pas se permettre d'avoir un déficit supérieur à 1,3 ou 1,4 % du PIB.
La seconde approche consiste à envisager le niveau de déficit dit stabilisant, c'est-à-dire tel que la dette publique n'augmente plus, en pourcentage du PIB.
Ce calcul aboutit à 1,2 ou 1,3 % du PIB. Vous voyez, on est toujours autour de 1 à 1,2 %. Donc 3 %, mon cher collègue, c'est très excessif. La France ne peut pas se payer un déficit à 3 %.