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Monsieur le ministre de l'économie et des finances, ce matin, les salariés de l'entreprise GMS de La Souterraine, sous-traitant de Renault et de PSA, se sont rendus sur un site de production de PSA à Dompierre, dans l'Allier. Ils s'inquiètent pour l'avenir du site de La Souterraine et de leurs emplois. L'entreprise GMS a en effet été placée en liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité par le tribunal de commerce de Poitiers, qui doit rendre une décision défi...
Nous savons que vous avez mobilisé les services de l'État, les collectivités territoriales et la région Nouvelle Aquitaine. Vous avez renoué le dialogue avec, d'une part, les organisations syndicales, et d'autre part, les constructeurs Renault et PSA, qui sous votre impulsion ont annoncé de nouveaux investissements et garanti des commandes. Cette action des salariés de GMS intervient donc à un moment crucial pour le sauvetage de cette entreprise, deuxième employeur privé du département de la Creuse. Depuis ce matin, PSA menace de revoir son soutien à l'équipementier. Quelles garanties pouvez-vous donner aux salariés sur la reprise du site par GMD et la pérennité de l'activité industrielle à La Souterraine ?
Monsieur le ministre de l'économie et des finances, lorsque j'ai entendu tout à l'heure notre collègue Jean-Baptiste Moreau vous interroger à propos de GMS, j'ai douté quelques instants de l'utilité de ma question, puisque c'est sur le même thème que je vais vous interroger. Mais à vrai dire, en entendant votre réponse – qui au lieu de soutenir les salariés, les menace et en réalité remettait en question le droit de grève –, je me suis dit que je me devais de vous donner une deuxième chance d'être un peu plus à la hauteur de la situation.
Quel manque de décence, en effet, alors que la menace d'une liquidation judiciaire qui pèse sur ces salariés s'apparente en réalité à une véritable liquidation sociale : 277 salariés, sans compter les 800 emplois induits, pourraient disparaître dans un des territoires qui est, je vous le rappelle, l'un des plus pauvres de la République. C'est d'autant plus indécent que la responsabilité de l'État est clairement engagée. Au cours des huit mois de lutte de ces salariés ont en effet été révélés tous les ...