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Votre proposition de loi découle en fait de votre angoisse, comme si vous ne parveniez pas à convaincre, comme si le débat ne suffisait pas et que, face à l'échange d'arguments sur internet, lequel contourne le couvercle que vous avez placé sur la marmite de la presse française depuis des années, vous preniez peur. Voilà : en fait, vous avez peur.
Le débat de ce soir est particulièrement lourd. Après avoir commencé par mettre en cause l'indépendance de la justice, puis celle de la presse et celle d'autorités de régulation, vous accusez maintenant l'école et les enseignants.
...cru comprendre que le ministre de l'éducation nationale, M. Blanquer, essaie d'y remédier. La litanie de mots que vous voulez ajouter au code de l'éducation pour justifier votre texte et accréditer l'idée que les fausses informations représentent un grand danger ne serviront à rien. À la limite, je m'en réjouis : avec ces cours d'éducation civique, nos jeunes, qui déjà ne lisent plus beaucoup la presse ni ne regardent les journaux télévisés, s'en détourneront encore plus et ne seront plus exposés à vos fausses informations permanentes.