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Comme le soufflait notre collègue Chassaigne, il s'agit d'une précaution nécessaire. Vous l'avez affirmé clairement, madame la ministre : la volonté du Gouvernement – qui n'est pas la nôtre – est d'encourager le développement de l'intercommunalité. Dans ce contexte, toutes les armes sont bonnes à mobiliser. Nous vous faisons confiance pour que les représentants de l'État, au sein des conseils d'administration des agences de l'eau, favorisent une telle évolution. D'ailleurs, celle-ci soulève la question du financement du cycle de l'eau par l'eau – lequel, soit dit en passant, nous avait été promis lorsque nous avons examiné, à l'automne d...
En effet, les ressources des agences de l'eau découlent du prix de l'eau ; or on les prend pour financer autre chose ! Ensuite, on impose le transfert des compétences à l'intercommunalité, car il faudra, au cours des prochaines années, investir 2 milliards d'euros. Si on place cette somme en regard des centaines de millions d'euros ponctionnées dans le budget des agences de l'eau, on retrouve nos petits. Le système jusqu'ici en vigueur était complètement valable, pour peu qu'on le laisse fonctionner, notamment en laissant leurs moyens aux agences de l'eau.
Même si on ne peut pas donner des consignes à l'agence de l'eau afin de délimiter le cadre d'éligibilité aux aides de certaines communes ou intercommunalités, selon les projets, on constate néanmoins que de nombreuses collectivités territoriales, notamment les départements, lorsqu'elles sont contraintes en matière de financements, choisissent naturellement de n'aider que les compétences transférées. La ponction sur le budget des agences de l'eau à laquelle nous avons collectivement procédé – même si, pour notre part, nous ne l'avons pas votée – a am...