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Cet amendement est issu du rapport adopté à l'unanimité par la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, qui vise à inscrire explicitement le principe d'égalité entre les femmes et les hommes dans la Constitution et à garantir la prise en compte de ces enjeux fondamentaux de façon systématique dans l'ensemble de nos processus normatifs. Il tend à préciser qu'il appartient à la loi de fixer les grands principes de l'égalité entre les femmes et les hommes. Si l'article 34 de la Constitution définit le périmètre d'action...
L'amendement étant identique au précédent, je ne vais pas surenchérir sur ce que vient de dire mon collègue. Nous souhaitons inscrire dans le texte que la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes appartient au domaine de la loi, ce qui permettra au législateur de s'en prévaloir quand il élaborera de nouveaux textes.
Ces amendements manquent d'ambition, puisqu'ils proposent d'inscrire à l'article 34 une précision que nous avons tenu à placer au premier rang de la Constitution. Nous partageons – et pour cause – les préoccupations de leurs auteurs, puisqu'il nous reste collectivement beaucoup à faire en matière d'égalité entre les hommes et les femmes.
...ncipes la plus grande force juridique possible. Ce sont bien des matières relevant du domaine de la loi et l'on sait que celui-ci s'est enrichi à plusieurs reprises depuis 1958. Cette évolution est, donc, techniquement faisable, en plus d'être par principe souhaitable. Elle traduit d'ailleurs une préconisation du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. Cela ne mange pas de pain d'inscrire ces dispositions à l'article 34, c'est symbolique et important.
Je ne comprendrais pas que l'on refuse d'inscrire dans la Constitution des notions aussi fondamentales.
Nous avons déjà évoqué l'objet de cet amendement : inscrire la protection des données personnelles, et elle seule, à l'article 34, comme relevant du domaine de la loi. Je tiens à insister sur une circonstance : ces données sont actuellement collectées, traitées et utilisées dans de gigantesques bases de données, objets d'appropriation privative par des entités commerciales, qui les détiennent comme de simples actifs et les négocient ensuite sans traçabil...
Il s'agit de l'amendement que j'ai annoncé dans mon intervention sur l'article 2 et qui tend à inscrire la protection des données personnelles à l'article 34 de la Constitution, c'est-à-dire dans le domaine de la loi. Il nous renvoie au débat que nous avons eu concernant la charte du numérique, que j'avais jugée insatisfaisante parce qu'elle consacrait des principes dont la portée était inconnue, donc instable. Il est nécessaire de faire figurer la protection des données personnelles dans le doma...
... la neutralité du Net qu'il s'agit ici : un opérateur, en donnant beaucoup plus de bande passante et de flux et en déréférençant des sites, procède à une confiscation. Il faudra aborder de nouveau ce sujet, comme l'a dit M. Bothorel, et ce assez rapidement, car des accords sont en cours avec d'autres pays, à l'occasion desquels nous aurons à négocier dans ce domaine. Il serait donc intéressant d'inscrire ce principe dans la Constitution. Cela semble prématuré à la plupart des personnes ici présentes ; dont acte : je retire mon amendement. Mais, je le répète, nous devons en discuter et aboutir à une décision.
...onstitution les mots suivants : « – la nationalité, y compris les conditions dans lesquelles les binationaux peuvent être déchus de la nationalité française, lorsqu'ils sont condamnés pour un crime constituant une atteinte grave à la vie de la Nation ; ». À la suite des attentats qui ont ensanglanté la France au mois de novembre 2015, l'ancien président de la République avait proposé au Congrès d'inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution. Cette mesure s'était heurtée à l'impréparation du texte. Mais contrairement à ce que nous avons écrit dans notre exposé des motifs, aucune obligation internationale ne lie la France pour éviter l'apatridie. Dans une communication faite au Sénat en février 2015, l'ancien ministre de la justice, Michel Mercier, affirmait que la France n'avait jurid...
...ants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée. » Aujourd'hui, ce droit est bafoué par l'insécurité juridique et fiscale permanente dans laquelle se trouvent nos concitoyens. Depuis plus de vingt ans, le système fiscal évolue à chaque loi de finances. Il semble donc nécessaire d'inscrire dans la Constitution le principe de stabilité fiscale et de renforcer ainsi la protection du citoyen dans un État de droit. Le premier alinéa que nous proposons d'y ajouter institue une règle d'or fiscale ; le deuxième vise à constitutionnaliser le principe de non-rétroactivité fiscale. Cet amendement tend donc à élever le principe de stabilité fiscale au niveau constitutionnel.
...otaux. Cette tendance s'aggrave : d'après le même rapport, entre 2003 et 2013, les plus modestes ont gagné en moyenne 2,3 % de pouvoir d'achat, contre 42,4 % de hausse pour les 10 % le plus aisés. La Constitution, en son article 1er, consacre l'égalité de toutes les personnes. Or l'accroissement des inégalités met en danger cette vision de la société. Il s'agit, pour répondre à cette situation, d'inscrire l'objectif de réduction des inégalités dans la Constitution à l'article 34, de sorte qu'il constitue une base constitutionnelle pour le législateur. Les projets ou propositions de lois susceptibles d'accroître les inégalités seraient ainsi jugés par rapport à leur constitutionnalité.
Cet amendement vise à inscrire un autre principe dans la Constitution : celui de la lutte contre la pauvreté, après y avoir inscrit le droit de l'environnement ou le droit de la famille. Je sais très bien qu'il s'agit d'un terme générique, mais c'est aussi un principe fondamental qui a toute sa place, selon nous, parmi les principes constitutionnels.
Il s'agit cette fois d'inscrire le principe de l'égalité des chances. C'est aussi un principe générique, qui englobe des aspects sociaux, culturels, de richesse ou d'origine, comme vous le savez. Il a pour nous sa place parmi les principes fondamentaux de la loi.
Cet amendement vise à inscrire une question très importante qui nous concerne tous et dont nous avons déjà discuté à de nombreuses reprises dans l'hémicycle : le principe selon lequel la loi fixe les règles concernant le statut de l'élu. M. Gosselin y sera sensible, lui qui, en 2013, a développé toute une réflexion à ce sujet. La décentralisation ayant largement renforcé les responsabilités des élus locaux, la création d'un s...
D'abord, monsieur le rapporteur général, madame la ministre, je constate que pour refuser d'inscrire le statut de l'élu dans la Constitution, vous utilisez quasiment les mêmes arguments que pour défendre le fait d'y inscrire le service national, alors que franchement, la dimension du premier vaut largement celle du second ! Comme l'ont souligné plusieurs collègues, c'est un enjeu démocratique. Je vous remercie d'avoir dit que vous étiez attaché à ce statut de l'élu ; j'émets moi aussi le voeu qu...