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Cet amendement vise, de nouveau, à réintroduire un article adopté au Sénat avant d'être malheureusement supprimé en commission. Il permet aux enseignants de se former de façon continue à l'évolution des métiers. La commission des affaires sociales a supprimé cet article, au motif qu'un projet de réforme de l'éducation nationale, prévu à la rentrée, intégrait ce dispositif. En raison de son lien direct avec l'objet du projet de loi, il y a lieu de légiférer dès maintenant sur le sujet, d'autant que, si j'en crois le Premier ministre et ses réponses lors de la séance de questions au Gouvernement, la ren...
Mon amendement, très proche de celui qui vient d'être défendu, traduit une recommandation du sénateur Guy-Dominique Kennel, à savoir l'intégration de la connaissance des filières de formation, des métiers et du monde économique dans la formation continue des enseignants. Il précise que cette dernière peut comprendre une expérience de l'entreprise. Son rapport concernait l'ensemble des questions d'information et d'orientation. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'une proposition très pertinente et ne voyons pas quels arguments pourraient s'opposer à l'adoption de l'un de nos amendements.
Je voudrais soutenir ces deux amendements qui sont, à mon sens, très pertinents. Nous savons très bien que la formation continue des enseignants est le parent pauvre de l'éducation nationale. Il s'agit dans ces amendements de former les enseignants sur la connaissance des filières, des métiers et du monde économique. Ces amendements ont parfaitement leur place dans ce texte.
Nous sommes dans un monde qui bouge de plus en plus vite. Pour s'adapter, soit à son évolution et à la mondialisation, soit au numérique et aux nouvelles technologies, il est très important que les enseignants puissent s'adapter en permanence à l'évolution des métiers. C'est pour cela que je propose cet amendement, qui est essentiel, et que le Sénat avait d'ailleurs adopté. Une formation des enseignants qui n'est pas au niveau freine l'orientation dans notre pays. Il serait de bon aloi, madame la rapporteure, madame la ministre, de revenir sur votre avis défavorable.