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...usiasmant mais le plus souvent terrifiant, hélas, d'un point de vue humain. J'ai également regardé – après des questions au Premier ministre qui n'étaient ni truquées, ni filtrées, m'a-t-il semblé – le débat d'hier soir entre deux hommes de bonne volonté, Édouard Philippe et Laurent Wauquiez, qui a porté sur des questions importantes. M. le ministre vient de rappeler que le développement de notre industrie automobile est ancien. On ne peut que partager son point de vue sur le fait que, si nous parvenons à faire redémarrer ce secteur, il y a certainement beaucoup à en espérer. Par ailleurs, monsieur Jumel, votre démonstration est malheureusement reproductible à l'infini ; il faut avoir conscience de la part qui revient au vrai travail, à celui qui prend des risques, à celui qui fait. Ce texte nous i...
J'ai plusieurs choses à dire à M. Jumel. Tout d'abord, comme je l'ai indiqué dans la discussion générale, j'ai le plus grand respect et la plus grande reconnaissance pour le discours qu'ont tenu les élus communistes à une certaine époque, un discours de ferme défense de notre industrie, tandis que d'autres développaient l'idée selon laquelle l'avenir appartenait aux seuls services et non à l'industrie, considérée comme une chose du passé, qu'il fallait abandonner. L'industrie pesait alors environ 22 % du PIB, contre 11 % de nos jours. À l'époque, je m'en souviens, nous observions le Royaume-Uni avec une certaine ironie, voire avec beaucoup de condescendance, en disant : « Voye...
...contemporaine de la France. Il fallait les faire. Votre discours me semble complètement en porte-à-faux. En fin de compte, vous demeurez dans une extériorité permanente, de sorte que vous ne pesez plus sur le cours des choses – vous y avez renoncé. Ce renoncement qui vous caractérise, ainsi que les vôtres, compte tenu de votre histoire et de votre engagement au service du pays – notamment de son industrie – , n'est pas bon pour celui-ci.
Je remercie M. le rapporteur du respect dont il vient de faire part et lui renvoie le compliment : c'est son approche libérale qui est rétrograde. Rassurez-vous, monsieur le rapporteur : les combats des parlementaires communistes sont connectés et à l'économie réelle et à la situation de notre temps. Vous avez eu raison de le rappeler : la part de l'industrie dans le PIB est d'environ 11 %. C'est le fruit de renoncements successifs auxquels votre famille politique a participé depuis de trop nombreuses années : 750 000 emplois industriels supprimés sous Sarkozy, et la casse industrielle a été poursuivie depuis, car vous avez renoncé à l'idée d'un État stratège se dotant des moyens nécessaires pour veiller à la structuration de nos filières industrielle...
Je suis élu d'un territoire où la part de l'industrie dans le PIB s'élève à 24 %. Avec les salariés et les élus de tous bords, nous avons mené des combats afin de faire face aux fonds d'investissement prédateurs et aux spécialistes du LBO – leverage buy out – qui voulaient siphonner nos fleurons industriels. Rien, dans le projet de loi PACTE, n'assure la souveraineté des capitaux investis dans les entreprises ; rien ne permet d'éviter que des fonds ...