Interventions sur "croissance"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...dre qu'il y ait beaucoup moins de constructions nouvelles de HLM dans les années à venir – c'est déjà le cas, mais cela empirera avec la loi ELAN. Monsieur Giraud disait tout à l'heure que les résultats sont là. Ils sont bien là, en effet, mais ils sont négatifs – ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les chiffres de l'INSEE et de l'OFCE. Au premier semestre 2018, la France a connu, en termes de croissance et de pouvoir d'achat, un taux de croissance de 0,3 %, alors que ce taux était trois fois plus important dans le reste de la zone euro. Je dois reconnaître, en toute honnêteté, que cette situation n'est pas limitée à la France : il y a en effet un retournement économique au niveau mondial, qui nous fait d'ailleurs craindre que nous soyons plus proches de la prochaine crise financière que de plusi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...r laquelle l'argent donné sans fléchage ni contrainte s'oriente vers les bénéfices, et non vers l'investissement et l'emploi, et cela fait trente ans que cela dure. Mais peut-être le découvrez-vous avec moi. Auquel cas, si vous êtes de bonne foi, vous allez rectifier le tir car vous conviendrez que les résultats ne sont pas là. Où est l'investissement ? Où sont les créations d'emplois ? Où est la croissance ? Vous proposez en outre de poursuivre la baisse de l'impôt sur les sociétés : en 2019, son taux sera ramené de 33,3 % à 31 % pour les bénéfices au-delà de 500 000 euros. Cette baisse ne bénéficiera donc pas aux petites entreprises. À force de faire la course au moins-disant fiscal en Europe, on ne fera plus du tout payer d'impôt sur les sociétés mais à un moment donné, les entreprises auront du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Monsieur le ministre, vous évoquez la croissance, en citant des chiffres élevés – ce que nous ne nions pas. D'accord, la croissance, c'est bien, mais redonner du pouvoir d'achat aux Français, c'est mieux !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...s emplois, c'est bien, mais s'il pouvait s'agir d'emplois à temps plein, avec des contrats à durée indéterminée et correctement rémunérés, ce serait mieux ! Or ce n'est pas le cas aujourd'hui. Il serait intéressant de regarder de plus près les créations d'emploi actuelles : on verrait alors la précarité des situations, le bas niveau des salaires et combien on est loin du compte ! À qui profite la croissance ? On peut se poser la question. Vous dites que si la dette était encore plus élevée, elle mènerait la France et l'Europe au bord de la faillite. Pourtant, en 2008, au moment de la crise financière, la dette de la France s'élevait à 1 000 ou 1 200 milliards d'euros, soit la moitié de son niveau actuel, ce qui n'a pas empêché notre pays ni les autres États membres de l'Union européenne et le monde...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson :

...: « En politique, les insensés peuvent faire en sorte que ce soient les sages qui aient tort. » Pour ce qui est du fond, ce qui nous est présenté aujourd'hui dans l'hémicycle est un budget de sagesse, un budget ambitieux et courageux, à même de permettre à notre pays de relever les défis auxquels il doit faire face. Redonner du pouvoir d'achat aux Français, libérer le travail afin de relancer la croissance, lutter efficacement contre le chômage : voilà ce qui est au coeur du projet inscrit dans le projet de loi de finances. Le travail des Français sera rémunéré de façon plus juste grâce à la revalorisation de la prime d'activité et à l'exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires. Le prélèvement à la source est une mesure de simplification et de justice : confrontés à un acci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...êts locatifs à usage social et de prêts locatifs aidés d'intégration – PLUS et PLAI – est inférieur de 15 % aux demandes. Nous avons dit au Gouvernement qu'il prenait la terrible responsabilité de casser du logement social, qui fonctionne bien, de casser la construction de nouveaux logements, qui fonctionne bien, et qu'il allait perdre des logements, des recettes et, d'une certaine manière, de la croissance. Malheureusement, les chiffres nous donnent raison. Nous ne percevons pas, à travers le présent projet de loi de finances, la moindre réaction du Gouvernement. Vous serez donc obligé, monsieur le ministre, de faire un projet de loi de finances rectificative pour 2019, afin de donner des marges au logement, car vous allez constater l'effondrement des chiffres de la construction, ainsi que celui d...