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J'ai ce soir une pensée pour René Capitant, Raymond Forni, Jean-Pierre Michel, Pierre Mazeaud, tous ces hommes qui furent présidents de la commission des lois et dont, madame la rapporteure, qui êtes aussi présidente de la commission des lois, vous n'honorez pas la mémoire par l'indigence de vos réponses.
S'il y a unanimité dans cet hémicycle pour voter cet amendement, n'attendons plus, et n'encombrons pas davantage les groupes de travail. Ils ont suffisamment de travail avec les sujets qui font débat pour ne pas les charger de ceux qui recueillent l'unanimité. Faisons oeuvre utile pour les groupes de travail, ce soir, maintenant, tout de suite ! Quelle image renvoyons-nous à nos concitoyennes et à nos concitoyens ? Que nous remettons à plus tard les mesures sur lesquelles nous sommes d'accord ? C'est cela, le renouveau de la démocratie ? S'il y a unanimité, votons cette disposition ! Nous aurons fait oeuvre utile et nous pourrons avancer.
Votre idée me paraît très intéressante, monsieur Bernalicis, mais elle n'a absolument pas sa place dans le débat de ce soir, ni dans le Règlement de l'Assemblée nationale. Donc avis défavorable.
... solution simple pour que ceux qui pèsent dans l'opinion soient mieux représentés au sein de l'Assemblée : il faut introduire dans le scrutin une dose de proportionnelle. On ne va pas abaisser les seuils au gré de la vie parlementaire et des résultats électoraux. La vraie question que vous posez, celle des différents courants politiques et de la proportionnelle, n'est pas celle qui nous occupe ce soir, mais il faudra la traiter à un moment ou un autre.
Les millions d'électeurs dont vous parlez sont représentés par vous-même, monsieur le député, ainsi que par d'autres députés. Vous avez le droit d'expression dans l'hémicycle, nous le constatons ce soir. Vous avez déposé des amendements. Vous vous exprimez en commission. Vous avez par conséquent la parole, mais je suis navrée pour vous : vous n'êtes pas assez nombreux pour constituer un groupe politique à l'Assemblée nationale. Réunissez-vous donc et regroupez-vous !
Il me semble, pour ma part, que nous sommes bien loin du texte qui nous occupe ce soir. S'il y a lieu de se poser la question de la définition d'un groupe d'opposition ou d'un groupe minoritaire, cette réflexion devrait se tenir dans le cadre des groupes de travail que vous avez constitués, monsieur le président, dont l'un porte précisément sur la procédure législative et les droits de l'opposition. L'avis est donc défavorable.
...s changent, pour un monde meilleur. Mais le ver est dans la pomme, avant même que le débat ne commence : le système bien organisé de la majorité et des bien-pensants – ou, à défaut, des dissidents tolérés, car il ne faudrait tout de même pas que l'illusion démocratique soit trop flagrante – donne le change. Pour rompre avec les vieilles habitudes, pour votre crédibilité aussi, commençons enfin ce soir à faire de la politique autrement. Nous sommes ce qu'il vous manque, nous sommes la voix des Français qui ne se reconnaissent pas en vous !