Interventions sur "PLFSS"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...e financier de la sécurité sociale, proposent d'autoriser le transfert de recettes entre la sécurité sociale et l'État. Vous engagez là une nouvelle politique qui s'écarte peut-être du pacte social de 1945, fondé sur une administration paritaire, mais nous n'y sommes pas opposés par principe. En effet, nous-mêmes, Les Républicains, proposions en projet de loi de finances la fusion des recettes du PLFSS et du PLF – évolution qui aurait modifié la loi organique de 2005. Vous vous appuyez sur le rapport de MM. Christian Charpy et Julien Dubertret, qui définit les relations financières entre l'État et la sécurité sociale. Les premières recommandations de ce rapport visent à faire évoluer les principes et les règles de compensation pour les exonérations ciblées. Ainsi, une partie des nouveaux allège...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...J'ai parfaitement compris, madame la ministre, que vous assumiez pleinement – vous l'avez mentionné dans la discussion générale – de renoncer à la politique familiale de notre pays, à contre-courant des autres pays européens. Je regrette qu'à travers cet article, vous engagiez cette procédure de renoncement pour tout le quinquennat. En effet, la lecture croisée de l'article 19 et de l'annexe B du PLFSS nous montre que la branche famille devient la variable d'ajustement qui permet la progression des dépenses de l'assurance maladie comme de l'assurance vieillesse. Ainsi, entre 2018 et 2021, vous prévoyez d'accroître les dépenses de l'assurance maladie, tous régimes confondus, de 6,8 %, celles de l'assurance vieillesse de 6,8 % et celles de la branche famille de seulement 1,8 %, dans un contexte d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

... si la modification de ses ressources se fera à budget constant ? Pouvez-vous en conséquence nous donner l'assurance que les montants de financement de l'allocation personnalisée d'autonomie, APA, et de la prestation de compensation du handicap, PCH, resteront inchangés ? Ces deux questions courtes et précises doivent aider la représentation nationale à faire toute la lumière sur le contenu de ce PLFSS, notamment sur le volet important du secteur médico-social.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... supplémentaires, décidée par l'État. Par un alinéa dans ce projet de loi, le Gouvernement met donc fin à la règle de la compensation intégrale par l'État du coût des exonérations de cotisations sociales, édictée par la loi du 25 juillet1994 relative à la sécurité sociale. Ce faisant, vous ouvrez la voie à la fongibilité des budgets de l'État et de la sécurité sociale. Vous amorcez ainsi, dans ce PLFSS, la remise en cause de l'autonomie de la Sécu et l'assèchement de ses recettes, au lieu d'en sanctuariser le budget. La sécurité sociale ne peut être la variable d'ajustement du budget de l'Etat ; une telle évolution se répercutera de manière préjudiciable sur le système de santé et le niveau des droits et des prestations sociales. Nous sommes opposés à toute instrumentalisation de la sécurité s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...nsi retardé, on observe un recul constant de l'âge de la première maternité – , difficultés à financer les études des jeunes – les études supérieures peuvent coûter 5 000 à 15 000 euros par an – , difficultés à assurer leur insertion. Des défis ont été identifiés : je pense en particulier au congé maternité pour les femmes agricultrices, qu'il faut améliorer. Avec votre politique, en l'état de ce PLFSS, les familles sont pénalisées : elles perdent du pouvoir d'achat. Avec la sous-indexation du complément de libre choix du mode de garde, vous augmentez le reste à charge pour les familles. La politique familiale était pourtant un des atouts singuliers de la France par rapport à nos voisins. J'aimerais, madame la ministre, que le Gouvernement se préoccupe davantage des familles. Je vous invite à m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Je voudrais dire quelques mots sur le problème de la non-compensation par le budget de l'État des exonérations sociales votées dans le cadre du PLFSS. Il s'agit d'un vrai sujet de société, d'un vrai sujet politique. Le PLFSS est financé à 61 % par des cotisations, lesquelles portent essentiellement sur le travail. Le travail doit-il payer la solidarité nationale ? C'est la question qu'il faut se poser. Notre groupe a toujours estimé qu'un certain nombre de mesures de solidarité devaient être financées par l'impôt, c'est-à-dire par l'ensemble ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

L'article 19 relatif aux relations entre l'État et la sécurité sociale transfère des crédits du budget de l'État vers celui de la sécurité sociale ; il prévoit également des règles de non-compensation d'un certain nombre d'exonérations votées dans le cadre du PLFSS. Ce principe n'est pas nouveau : nous l'avons déjà mis en oeuvre pour d'autres dispositifs et d'autres années. L'année dernière, par exemple, nous avions déjà acté une non-compensation pour le crédit d'impôt sur la taxe sur les salaires, le CITS. La décision prise par le Gouvernement vise non seulement à financer les dépenses de protection sociale et même à en créer de nouvelles – je pense à la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Non, monsieur le secrétaire d'État, je n'ai voté que le PLFSS pour 2015 car je n'ai siégé qu'une année sous la précédente législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

En effet, monsieur le rapporteur général, pour répondre à l'un de vos arguments, l'amendement no 203 vise à supprimer le seul alinéa 2 de l'article 19. Il s'attaque évidemment à cette logique de non-compensation des exonérations que vous prévoyez et qui prolifèrent d'ailleurs d'année en année, à chaque examen d'un nouveau PLFSS. Pour nous, la sécurité sociale appartient aux assurés. C'est d'ailleurs l'une des particularités de notre modèle, qui a été décidée lors de sa création à la Libération.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

.... Cela n'exclut pas que certains mécanismes de solidarité nationale viennent par ailleurs se greffer, pour toute une partie de la population, sur les institutions sociales telles que nous les connaissons, qui existent déjà et que mon propos ne vise aucunement à nier. Monsieur le secrétaire d'État, quel est votre projet réel ? Vous avez dit qu'il ne s'agissait pas de la fusion entre le PLF et le PLFSS, mais c'est pourtant le chemin que vous semblez emprunter et c'est pourquoi je me suis permis de poser ces questions. Vous nous avez répondu pour cette année et j'espère qu'il en ira de même l'année prochaine et que nous n'aurons pas non plus, à la faveur de la réforme constitutionnelle, de mauvaises surprises, mais je suis quelque peu perplexe devant le chemin que nous empruntons avec la fiscal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...e, mais précisément de l'entériner pour ce qu'il est : la sécurité sociale complétée de la question de la perte d'autonomie. Si c'était sur vos bancs qu'avait germé cette idée, vous auriez été les premiers à la promouvoir, car c'est une idée de justice sociale. Pour ce qui est de la proposition formulée dans le rapport de MM. Charpy et Dubertret d'une fusion des parties « recettes » du PLF et du PLFSS ou, du moins, d'une discussion générale commune, vous aurez peut-être remarqué que, dans cette première année, nous n'avons pas instauré de discussion générale commune à la commission des finances et à la commission des affaires sociales. Pour le dire avec une pointe d'ironie, l'acte fondateur de la fusion, voulue par certains, des budgets de l'État et de la sécurité sociale aura été l'amendement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Madame Genetet, il n'y a évidemment pas de députés qui auraient moins de poids ou de valeur que d'autres. Comme M. Meyer Habib, vous représentez les Français de l'étranger et c'est une fonction très noble. Nous pouvons nous enorgueillir d'avoir des parlementaires très actifs et nous pouvons le reconnaître année après année, PLFSS après PLFSS – ce n'est pas moi qui dirai le contraire. Vous déployez une très grande activité et défendez parfaitement les Français qui vous ont élus. Cette question est récurrente. Comme le savent en effet les députés qui siégeaient dans la législature précédente, la question de la fiscalité applicable aux Français résidant à l'étranger se pose tous les ans : faut-il qu'ils paient des impôts su...