Interventions sur "retraite"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Cet article concerne les familles et les retraités, qui subissent aujourd'hui une véritable double peine. La hausse de la CSG, qui touche plus de 7 millions de retraités, diminue leur pouvoir d'achat. Mais cela ne suffit pas, il faut en plus plafonner les retraites et les allocations familiales ! Vous imposez un quasi-gel des prestations sociales, qui n'augmenteront que de 0,3 % alors que l'inflation est évaluée à 1,6 % en 2018, pour un total de 3,2 milliards d'euros d'économies en 2019 et 7 milliards en 2020 sur le dos des retraités et des familles. Parlons clairement : pour un retraité qui touche 1 500 euros par mois, le plafonnement à 0,3 % de la hauss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Ces familles comptent sur les allocations familiales ! L'indexation sur l'inflation permettrait au moins de compenser l'arrivée d'un enfant dans un foyer, et d'éviter qu'un couple avec un enfant perde du pouvoir d'achat par rapport à un couple qui n'en a pas. Ce serait une juste répartition car demain, les enfants de ces familles cotiseront pour les retraites des personnes qui n'auront pas eu d'enfants. Ces familles sont profondément choquées par votre décision, tout comme les retraités dont une partie des revenus sont déjà confisqués par la CSG. Il ne faudra pas vous étonner si demain de nombreux gilets jaunes continuent à protester dans la rue, car ce sont ces classes moyennes qui sont frappées par vos décisions et qui ne les comprennent plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Cet article procède à la sous-indexation des prestations familiales et des pensions de retraite par rapport à l'inflation. En effet, celles-ci ne seront revalorisées que de 0,3 % alors que l'inflation devrait s'établir autour de 1,6 %. Une fois de plus, les prestations familiales servent de variable d'ajustement budgétaire. Après une loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 qui perpétuait consciencieusement l'héritage du précédent quinquennat en poursuivant la casse méthodique d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Comme je l'ai dit précédemment à la tribune, la désindexation des pensions de retraite est, avec le doublement du CICE, la mesure la plus emblématique de votre budget de la sécurité sociale. Elle est insupportable et injustifiable : avec une inflation à 1,6 ou 1,7 %, le choix de revaloriser les pensions de 0,3 % seulement est celui de faire perdre massivement du pouvoir d'achat aux retraités dans notre pays, alors que nous connaissons la colère qu'ils ressentent déjà depuis l'augme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il vise à revaloriser les retraites de 1,7 %, pour qu'elles suivent l'inflation. Vous avez évoqué un épisode passé, monsieur le rapporteur général. Mais alors, il faut tout dire : l'inflation n'était pas la même !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Ah mais si ! Quoi qu'il en soit, en adoptant l'amendement no 90, vous allez limiter à 0,3 % l'augmentation des allocations familiales et des pensions de retraite, alors que l'inflation prévisible est estimée à 1,7 % pour 2019 – mais, au train où vont les choses, je crains que ce ne soit davantage. Il s'agira donc bien d'une perte de pouvoir d'achat supplémentaire pour les familles et les retraités, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je rappelle l'opposition des députés communistes au gel des pensions, qui sera d'une certaine façon prolongé par les mesures annoncées par le rapporteur général, la majorité et le Gouvernement. Il faut effectivement mettre en balance les choix qui sont faits dans ce budget : d'un côté, le doublement du CICE ; de l'autre, cette ponction sur les retraites et les allocations familiales. Voilà ce qui n'est pas défendable, ce qui est combattu aujourd'hui par une majorité de l'opinion publique. Il n'y a pas de majorité populaire pour soutenir ce budget et cette réforme ! Il est de votre devoir de l'entendre, y compris si vous siégez ici dans la majorité. La décision que vous allez prendre ce soir si vous poursuivez dans cette direction affectera le p...