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...vais déposé un amendement tendant à ce que l'on revoie la répartition des crédits du fonds d'intervention régional – FIR – entre les agences régionales de santé, en fonction de la démographie régionale et des besoins de santé recensés sur le territoire. Il n'a pas été accepté. J'aimerais au moins que l'on se fixe des objectifs pour résoudre cette situation. Elle constitue un scandale. En tant que médecin, madame la ministre, vous ne devriez pas l'accepter.
...nuer les effectifs du personnel soignant, qui « fait un métier très difficile et subit une énorme tension ». Je terminerai en citant des chiffres révélateurs. Selon une enquête réalisée en 2018 par Odoxa pour Le Figaro et France Info, les hospitaliers se plaignent de leur journée à rallonge et de l'accumulation des tâches administratives qui les éloignent des patients et de leur famille. Les 200 médecins interrogés rapportent que leur semaine de travail atteint en moyenne quarante-sept heures par semaine. Tout cela, vous le savez. Nous proposons de consacrer des moyens supplémentaires aux services hospitaliers et aux EHPAD.
...nvestir réellement dans la santé. Au contraire, on demande de nouvelles mesures d'économie à l'hôpital public. En outre, la marge de progression des dépenses ainsi admise – de 4,9 milliards d'euros en 2019 – est d'ores et déjà préemptée par des décisions de revalorisation des rémunérations des acteurs du système de santé, notamment au titre des conventions de l'assurance maladie de 2016 avec les médecins et de 2018 avec les chirurgiens-dentistes. L'amendement propose donc une nouvelle répartition de l'ONDAM de 2019 en faveur des hôpitaux, de la prise en charge de la dépendance et de la prise en charge du handicap. Il n'y a pas de raison pour que les efforts qui ne sont pas demandés à la médecine de ville soient consentis en totalité par les établissements de santé publics.
...ement. Rappelons que nos hôpitaux sont endettés à hauteur de 30 milliards d'euros. Les hôpitaux psychiatriques sont particulièrement touchés, puisque leur dotation annuelle de financement, décidée et délivrée par les ARS, tend à diminuer chaque année. Dans un rapport accablant du 25 mai 2016, la contrôleuse des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, pointait « la présence insuffisante des médecins », « un manque de réflexion d'ensemble sur la liberté de circulation », mais surtout des patients et patientes qui « ne bénéficient pas de la représentation qui s'attache à toute maladie : souffrance, fragilité, besoins de soins, compassion ». « Certains, attachés, n'ont d'autre choix que d'attendre le passage infirmier, parfois seulement toutes les deux heures, voire moins la nuit, pour obtenir...