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Il vise à augmenter les crédits de l'Office national des anciens combattants et des victimes de guerre – l'ONAC – de 1 million d'euros pour l'ensemble des missions qu'il a en charge, et plus particulièrement pour faire face aux surcoûts liés à la gestion opérationnelle du plan en faveur des rapatriés et des harkis, que nous apprécions bien évidemment tous. Les crédits affectés au plan harkis seront gérés par l'ONAC, soit de manière centralisée, soit de manière déconcentrée, ce qui occasionnera, en raison de la gestion et du traitement des nouveaux dossiers, une charge financière et en ressource humaine plus importante. C'est notamment pour faire face à ces nouvelles missions que cet amendement propose une...
L'histoire des harkis est dramatique. C'est une blessure sans équivalent dans l'histoire de France. C'est un abandon qui a engendré, nous le savons, souffrance et colère, mais c'est aussi une discrimination persistante dans la reconnaissance par l'État des sacrifices consentis. Les harkis, en effet, ne bénéficient pas du même traitement selon le statut juridique qui était le leur à l'époque. Aux côtés de la très grand...
Madame la secrétaire d'État, à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux harkis, le 25 septembre dernier, vous avez présenté des mesures tendant à reconnaître leur sort. Nous ne pouvons qu'en être satisfaits, même si, au-delà de la création d'un dispositif de réparation et de solidarité en faveur des harkis et de leurs enfants, une loi ou une résolution parlementaire aurait été bienvenue et aurait été une juste reconnaissance de la nation – c'est la solution qu'avait préconi...
Madame la secrétaire d'État, je voudrais profiter de cette discussion pour vous interroger sur l'article 73. Étant donné qu'aucun amendement n'a été déposé sur cet article, il est possible que nous n'ayons pas l'occasion d'aborder une question qui me tient à coeur et sur laquelle je vous ai déjà interrogée. Vous avez prévu de revaloriser de 400 euros les allocations en faveur des harkis – l'allocation de reconnaissance et l'allocation viagère des conjoints survivants – , ce qui est une bonne chose. Néanmoins, l'article 73, tel qu'il est rédigé, ne prévoit pas d'indexer ces deux allocations sur l'inflation, comme c'est le cas aujourd'hui. Augmenter de 400 euros ces deux allocations est une mesure juste, qui va dans le bon sens, mais en supprimant leur indexation sur l'inflation,...
Madame la secrétaire d'État, je vous remercie de nous avoir répondu avec précision. Je vous remercie également de suivre avec attention les vingt-six dossiers des harkis de droit commun qui sont actuellement dans les tuyaux de votre ministère. J'aurai trois questions complémentaires à vous poser. Comme chaque année, j'étais, ce 25 septembre, à Largentière, en Ardèche, pour la journée nationale d'hommage aux harkis – vous y serez d'ailleurs la bienvenue, madame la secrétaire d'État, si vous souhaitez venir en 2019. Cela me donne l'occasion de vous interroger sur...
Madame la secrétaire d'État, je suis rassuré de vous entendre dire que le Gouvernement n'a pas décidé de mettre fin à l'indexation sur l'inflation de l'évolution des allocations en faveur des harkis. Toutefois, vous nous indiquez que cela se fera par voie réglementaire, ce qui signifie qu'un arrêté devra être publié tous les ans. Or, si c'était inscrit dans la loi, comme je le souhaite, et comme nous pourrions le souhaiter, cela se ferait de manière automatique, comme c'était le cas jusqu'à maintenant. C'est pourquoi il serait peut-être judicieux d'inscrire dans la loi cette disposition, à l...
Le sujet des interprètes afghans a beau être soulevé à travers un amendement d'appel, il mérite toute notre attention. Nous avons tous été, ici, profondément blessés, en tant que Français, lorsque nous avons appris la mort de ces différents interprètes, en particulier celle de Qader, évoquée par mon collègue il y a un instant. Puisque nous avons abordé le sujet des harkis, dont je me félicite que l'éminente dignité de leur engagement pour la France soit respectée, faisons particulièrement attention à ce que la même situation ne se reproduise pas si nous ne traitons pas dignement ceux qui jouent un rôle essentiel aux côtés de nos armées. C'est essentiel pour notre dignité mais aussi pour l'efficacité opérationnelle de nos armées, en Afghanistan comme au Mali, car ...
...ire à l'égard de ses supplétifs – ce terme n'est sans doute pas le bon, peu importe. Nous n'avons pas été exemplaires. En Indochine, en 1954, lorsque nous sommes partis, nous avons sauvé les ressortissants des évêchés catholiques en les exfiltrant vers le Vietnam du Sud – je ne sais pas ce qu'ils sont devenus. Par contre, nous avons laissé massacrer les Hmong. En Algérie, nous avons appliqué aux harkis venus s'installer en France une politique qui fait débat et nous en avons laissé massacrer plusieurs dizaines de milliers sur place. En dehors de tout esprit de polémique, nous devons réfléchir. La France qui se targue beaucoup d'avoir des valeurs, qui s'enorgueillit de ses droits de l'Homme, devrait se pencher sur ce sujet. Nos intérêts sont également en jeu, car notre armée est amenée à beauc...