Interventions sur "alimentaire"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lauzzana, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame et monsieur les rapporteurs spéciaux, monsieur le rapporteur pour avis, mes chers collègues, le programme 206 retrace, au sein de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales », l'action de l'État en matière de sécurité alimentaire. Il permet donc de surveiller la qualité de l'alimentation des Français et de prévenir ou gérer les crises, dans un but de santé publique et pour garantir la qualité de nos exportations. Pour 2019, ce programme est doté d'un budget de 536,8 millions d'euros en crédits de paiement. Il connaît une diminution de 15,3 millions d'euros par rapport à 2018, mais je vous expliquerai pourquoi. Par rappor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...natives ? Aucun budget public ne pourra remplacer cette absence de négociation loyale, telle que nous l'avions espérée lors de la loi Sapin 2 puis, à nouveau, lors de la loi EGALIM. Quand viendra l'évaluation ? En deuxième lieu, nous avions milité, avec Guillaume Garot et le groupe socialiste, pour une nourriture de qualité pour tous. Nous allons déposer des amendements visant à donner aux plans alimentaires territoriaux une mission en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

...n place de l'épargne de précaution, qui va remplacer la DPI et la DPA. Vous avez la suppression de cinq taxes. Ce qui manque aujourd'hui, c'est un discours. Or ce discours est important, parce que les agriculteurs qui ne sont pas engagés dans des filières exceptionnelles, qui font de l'agriculture normale et basique – celle dont les produits sont transformés par la coopérative ou l'industrie agroalimentaire privée, mais celle aussi qui compose l'essentiel de ce que les Français consomment – , ont également besoin qu'on leur parle et qu'on entende leurs inquiétudes. À propos du troisième sujet, qui concerne les phytosanitaires, je prends le relais de Dominique Potier pour me réjouir, à mon tour, que le Plan Écophyto ait pu survivre et même être amplifié au fil des gouvernements et des majorités. Je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...al est profond : il est dans le logiciel libre-échangiste que l'Union européenne est la dernière zone politique au monde à oser défendre Nous vivons sur un continent dont le rêve le plus abouti est de ressembler à une passoire où les cours agricoles voltigent au rythme des marchés mondiaux. Or l'agriculture n'est pas un secteur banal et subsidiaire : il y va de la survie humaine, du point de vue alimentaire, bien sûr, mais aussi écologique. Tous les grands producteurs fixent pour les produits agricoles des prix intérieurs qui sont déconnectés des marchés. Mais en Europe, nous continuons à signer des traités de libre-échange désastreux, à l'instar du CETA, l'accord économique et commercial global avec le Canada, que vous avez soutenu et approuvé, afin de mettre sur le marché européen des poissons tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...s baisses budgétaires sur l'ensemble des administrations et des services, qui sont déjà à l'os alors qu'ils doivent accompagner les agriculteurs dans leurs démarches, contrôler la qualité sanitaire et environnementale ainsi que les conditions sociales de production. Votre affichage politique, c'est préservation de l'environnement, transition vers l'agro-écologie, protection sanitaire et sécurité alimentaire ; votre budget réel, c'est perte de moyens humains pour accompagner les agriculteurs, bref, c'est laisser faire le marché. Ce double langage est particulièrement inquiétant, surtout dans le contexte de la course folle vers la libéralisation des échanges agricoles, avec la dizaine d'accords de libre-échange en cours de finalisation ou de négociation. Pourtant, en cinq ans, les importations des pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Bernard Sempastous :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame et messieurs les rapporteurs, chers collègues, depuis seize mois, nous nous sommes engagés avec ardeur dans la transformation de notre modèle agricole et alimentaire. Je crois que nous pouvons être fiers des nombreux chantiers que nous avons ouverts. D'abord, l'adoption du projet de loi EGALIM constitue une avancée importante pour l'agriculture française. La relance de la création de valeur permettra aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail. Ensuite, plusieurs mesures ont été prises en vue d'assurer un revenu décent à nos agriculteurs : ainsi, l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...ogramme que les crédits de paiement. Vous justifiez, monsieur le ministre, cette baisse par la suppression du CICE, mais, après calcul, il s'avère qu'il manque encore 280 millions d'euros. Il y a donc bien une diminution globale de l'engagement de l'État en faveur de nos paysans, tout particulièrement pour ce qui concerne le programme 149, « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture », qui perd 504 millions d'euros, alors qu'il concerne des dispositifs structurants. Autre inquiétude : la baisse des crédits destinés aux opérateurs d'État, Institut français du cheval et de l'équitation – IFCE – , Institut national de l'origine et de la qualité – INAO – et surtout Agence de services et de paiement. Cette dernière joue pourtant un r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...oir accepté d'expérimenter la proposition de mon collègue Nicolas Turquois quant à la déclaration des congés pour les saisonniers agricoles. Cette expérimentation permettra sans doute, sur la base des retours d'expérience, d'améliorer encore le revenu des agriculteurs, en cohérence avec les objectifs de la loi EGALIM. La deuxième priorité de cette loi demeure la recherche d'une meilleure qualité alimentaire. À ce titre, je salue bien entendu les fonds alloués au plan « Ambition bio », lesquels permettront notamment d'atteindre une cible de 15 % de surface agricole utile dédiée à l'agriculture biologique en 2022. À ce sujet, l'adoption en commission des finances d'un amendement du rapporteur Jean-Baptiste Moreau permettra de soutenir l'agroécologie en promouvant les méthodes alternatives à l'utilisat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

...d'exemplarité, le budget du ministère de l'agriculture et de l'alimentation pour 2019 s'inscrit dans un contexte de réduction de la dépense publique tout en restant centré sur les missions essentielles de l'État et en définissant comme priorités la sécurité et la qualité sanitaires de l'alimentation. Vous venez de déclarer, monsieur le ministre, que vous souhaitez être le ministre de l'excellence alimentaire : nous nous en réjouissons. Ce budget poursuit quatre objectifs : le soutien à l'agriculture à travers la politique agricole commune ; le renforcement de la prévention et de la gestion des risques sanitaires ; la formation des jeunes, à travers les moyens consacrés à l'enseignement et à la recherche ; la transformation de l'agriculture, enfin, à travers l'innovation et l'investissement par le dé...