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... prendre en compte la modification de nos habitudes de mobilité. Parmi elles, il parait judicieux de financer l'achat de vélos, électriques et non-électriques, d'une manière différenciée selon les déciles de revenus – au sens de l'INSEE – auxquels appartiennent les bénéficiaires. Plus largement, nous réclamons, en accord avec les associations, un plan vélo ambitieux en faveur du développement des infrastructures et la mise en oeuvre d'une indemnité kilométrique digne de ce nom. Pour ce faire, nous proposons de créer un nouveau programme « Soutien au plan vélo », en prélevant l'équivalent de la hausse de la taxation pour l'année 2019, soit 182 millions, répartis sur les programmes 791 et 792.
Monsieur Prud'homme, l'avis de la commission est défavorable. Je vous rappelle différentes décisions de l'État en faveur des infrastructures : les 350 millions du Plan vélo, l'appel à projets de l'ADEME, pour 2 millions, et, à partir de 2020, le forfait mobilité durable… Par ailleurs, l'État n'est pas le seul acteur pour les plans vélos et les plans de déplacements urbains : comptons également sur les agglomérations, les métropoles et l'ensemble des collectivités territoriales pour accompagner cette démarche.