Interventions sur "produit"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Les Français savent ce qu'ils doivent à notre agriculture, et tous ont un profond respect pour ceux qui la font vivre. Ils sont les garants de la préservation de nos espaces naturels, de la qualité de nos produits ; ce sont eux qui garantissent notre indépendance alimentaire. Ils assurent ces missions avec talent, avec passion, mais surtout avec abnégation. Car être agriculteur, c'est faire le choix d'un métier difficile. Il l'a toujours été, mais, ces dernières années, c'est devenu un euphémisme : charges croissantes et banques frileuses à financer les investissements ; aléas climatiques plus difficiles ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...s-nous espérer avoir une agriculture pérenne dans de telles conditions ? Il ne s'agit même plus d'attractivité de la profession, mais bien de la survie de ses professionnels ! Dans un monde économique qui accélère frénétiquement et accentue la variation des cours des céréales, de la viande, de la pomme de terre, du lait, dans un paysage commercial où les sentiers de la répartition de la valeur du produit mènent à des impasses, dans une forêt législative trop luxuriante où l'exploitant perd l'ensemble de ses repères, cette proposition de loi tombe à point nommé. On ne le répétera jamais assez, il y a urgence. Nous l'avons déjà dit en commission, monsieur le ministre, ce texte est une démarche complémentaire aux États généraux de l'alimentation. Il faut savoir prendre le temps de réfléchir à des s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...d'un consensus politique. La pression réglementaire et les surtranspositions de normes entravent la compétitivité de nos exploitations et créent des distorsions de concurrence. Cet ensemble de contrôles et d'obligations grippe l'activité et les initiatives de nos agriculteurs français. Les chapitres I et II permettent précisément d'alléger le millefeuille de normes. Favoriser la consommation de produits locaux qui relèvent de l'alimentation durable, garantir des produits de qualité pour les consommateurs, c'est ce que prévoit le deuxième volet des États généraux de l'alimentation, mais c'est justement ce que veut inscrire dans la loi le chapitre III du texte dont nous débattons maintenant. Mieux rémunérer le travail des acteurs de la filière et permettre aux producteurs de vivre enfin de leur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Ces agriculteurs qui nous attendaient, hier, place de la République à Paris, où ils avaient installé un village de produits locaux pour sensibiliser l'opinion publique à l'amélioration du prix de leur production. Nous sommes allés à leur rencontre, avec Arnaud Viala et plusieurs de nos collègues Les Républicains. Du fond des exploitations de nos circonscriptions ou sur les pavés de Paris, toutes et tous attendent un engagement fort de la représentation nationale. Hier soir à Rungis, Emmanuel Macron a annoncé vouloi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...re concrète, mais nous ne pourrons le faire pleinement qu'une fois terminée la concertation entre les parties. L'efficacité même de la démarche impose que l'on respecte les conditions qui ont été acceptées par tous et qui doivent conduire in fine à l'élaboration de la loi. La reconnaissance de la dimension économique de l'acte de production agricole, la recherche d'une meilleure rémunération des produits ou la transmission des exploitations agricoles sont des sujets éminemment sérieux, qui réclament mieux qu'une simple réponse de circonstance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...n situation de domination dans les relations commerciales : 150 000 éleveurs, 140 abattoirs et 4 centrales d'achat ; ces chiffres trahissent un déséquilibre. Voilà pourquoi, monsieur le ministre, je compte beaucoup sur vous, en ce début de législature, pour porter des messages forts et urgents sur le revenu des agriculteurs. C'est l'élément déterminant. Il faut l'expliquer aux consommateurs : un produit agricole, qui devient une denrée alimentaire, respectueux de la sécurité sanitaire, de l'environnement et du bien-être animal, cela a un prix. Peu importent les apparences – loi ou ordonnance – , seul le résultat compte. C'est la raison pour laquelle le groupe Les Constructifs est prêt à débattre de cette proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

L'agroécologie est non un problème, mais une solution. Le travail in vivo sur les fermes pilotes en laboratoire a montré que nous pouvions gagner du revenu, améliorer la productivité et économiser des produits phytosanitaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

... qui vivent de l'agriculture française souffre. C'est une réalité que nul ne peut nier. Leurs revenus trop faibles ne leur permettent pas de vivre dignement du fruit de leur travail. Une bonne partie des agriculteurs perçoit des revenus inférieurs au SMIC, puis des retraites indignes. Dans ce secteur, au niveau national, le revenu moyen avant impôt est de 19 500 euros par actif et par an, mais le produit annuel de 30 % des exploitations reste inférieur à 10 000 euros. Les agriculteurs sont soumis à un stress important, notamment en raison du montant de leurs investissements et des emprunts qu'ils ont souvent été obligés de contracter pour être compétitifs, et qui les étranglent. Je passerai rapidement sur la paperasse qu'il leur faut remplir pour s'inscrire dans le cadre de la PAC. En revanche,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

Cela n'offre aucune réponse suffisante au problème de l'installation des jeunes agriculteurs. Certaines dispositions, comme le fait de prendre la restauration collective comme débouché local, vont dans le bon sens, mais elles manquent d'ambition, faute d'objectifs suffisants. Peut considérer comme « locaux » des fromages ou des yaourts fabriqués avec du lait produit à des milliers de kilomètres ? Par ailleurs, si le caractère local de la production est un critère important, cette production doit aussi être issue de l'agriculture biologique. Certaines dispositions visent à renforcer le pouvoir de négociation des agriculteurs pour obtenir de meilleurs prix, ce qui est positif. Notre projet pour l'agriculture est clair. Nous défendons un modèle économique, éc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

...n Rivière, éleveur de mérens et de limousines, un hectare en Ariège ne correspond pas à un hectare dans la plaine du Lauragais, et en encore moins dans la Beauce. Il est nécessaire de prévoir une compensation importante lorsque les handicaps naturels sont avérés, particulièrement dans les zones de montagne. Chaque paysan doit recevoir un revenu décent, issu en tout premier lieu de la vente de son produit. Nous comptons favoriser la relocalisation des productions et l'agriculture biologique. Cela supposerait d'utiliser le levier de la restauration collective, comme je le disais précédemment, et de revaloriser les aides, notamment en zone de montagne. Dans les départements de montagne, la pratique du pastoralisme est essentielle et doit être valorisée, car elle joue un rôle important dans la cons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Limon :

...'accompagner les évolutions à différents niveaux. Il s'agit de modifier les obligations actuelles : en effet, la présence de cinq composants obligatoires de repas servis en collectivité n'est plus d'actualité, parce qu'elle n'est plus en adéquation avec nos modes alimentaires d'aujourd'hui et qu'elle pousse au gaspillage. Il s'agit également de tenir compte de la nécessité d'avoir une majorité de produits bio, sans chercher à tendre trop rapidement vers le « tout bio », pour tenir compte des contraintes de production locales et ainsi ne plus se retrouver piégé dans le paradoxe des aberrations en termes d'empreinte carbone. Je terminerai mon propos en insistant sur le fait que les attentes de nos agriculteurs sont à la hauteur des aspirations légitimes de nos consommateurs à retrouver dans leur a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Si le mot « révolution » a un sens, c'est bien dans le Midi viticole. Chez nous, en Languedoc, en quelques dizaines d'années, nos villages, nos paysages et le rythme de nos vies ont changé. Tout a été bousculé. On ne produit plus le même vin et on ne le produit plus de la même façon. Les cathédrales de la vigne que sont nos grandes coopératives ont su se restructurer, s'adapter aux consommateurs et conquérir de nouveaux marchés. Les vignerons en caves particulières ont fait mentir ceux qui nous affublaient des épithètes les plus dévalorisants. Plus personne ne s'étonne de retrouver les vins de nos coteaux proposés su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Des deux côtés des Pyrénées, les salaires, les charges salariales, les produits phytosanitaires utilisables ne sont pas les mêmes. Bref, la partie est faussée. C'est un véritable jeu de bonneteau ! Vous l'avez compris, c'est plus qu'une guerre des prix, c'est une déstabilisation qui empêche les nôtres de lutter à armes égales. Certains de nos vignerons sont désespérés ; certains sont prêts à tout abandonner – voire pire. C'est pour cela qu'il faut impérativement protéger ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala, rapporteur de la commission des affaires économiques :

... très fortes avec son territoire. Cela reflète d'ailleurs la manière dont les agriculteurs de France exercent leur métier. Ce n'est pas un métier comme les autres ; c'est un métier qui suscite un attachement très fort. Beaucoup l'ont évoqué : la ferme France est caractérisée par le fait que les hommes et les femmes qui la font vivre sont viscéralement attachés à leur activité et à la qualité des produits qu'ils fabriquent chaque jour. Trois piliers de l'agriculture française ont été évoqués ce matin. On voit bien que tout est affaire de dosage, suivant le bord. Le premier pilier est l'alimentation. Nous sommes tous d'accord sur le fait que l'agriculture a pour première vocation de nourrir la population. Je veux le dire : partout, dans nos campagnes, sont produits chaque jour des aliments de tr...