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...Les huit commissions permanentes et l'ensemble des territoires agricoles français y sont représentés, ce qui illustre l'importance de ces sujets aux yeux des députés du groupe La République en marche et notre volonté d'apporter des solutions concrètes et efficaces pour répondre aux difficultés que connaît le monde agricole depuis plusieurs années. Nous avons organisé sur nos territoires des États généraux de l'alimentation locaux, réunissant l'ensemble des composantes des différentes filières et nous avons fait remonter des propositions concrètes que nous avons remises en main propre au ministre de l'agriculture. Le Président de la République a annoncé hier au marché international de Rungis les premières mesures qui découlent des sept premiers ateliers des États généraux de l'alimentation, qui avaient pour thème u...
La deuxième phase des États généraux de l'alimentation, qui est consacrée à une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous et à l'évolution du modèle agricole s'ouvre actuellement, et elle s'achèvera fin décembre. Elle fera l'objet d'annonces complémentaires au mois de janvier. Dans le discours qu'il a prononcé hier, le Président de la République s'est voulu extrêmement volontariste. Il faut arrêter la destruction de la valeur qui s'exer...
C'est une manière, pour le groupe dominant et hégémonique, d'écraser l'opposition. Aujourd'hui, c'est au tour de l'opposition de droite représentée par le groupe Les Républicains, mais nous aurons aussi notre niche, et d'autres motifs seront invoqués pour s'opposer à nos textes. Aujourd'hui, la motion de rejet préalable est justifiée par les États généraux de l'alimentation. Mais cet après-midi, un autre motif sera certainement invoqué pour défendre la motion de renvoi en commission. Il y aura toujours un motif pour empêcher l'examen des articles et des amendements des propositions de loi.
En ce qui me concerne, j'aurais voté certains articles, et d'autres sous réserve de l'adoption d'amendements, parce que certaines dispositions de la proposition de loi auraient pu être acceptées par tous, et n'auraient pas « télescopé » les États généraux de l'alimentation. La réflexion collective aurait pu, en tout cas, avancer et les problèmes de fond auraient pu être abordés lors de l'examen des amendements de tous bords.
Je ne vous apprends rien en vous disant qu'au moment même où nous avons ce débat dans l'hémicycle, se tiennent les États généraux de l'alimentation, un processus collectif inédit auquel professionnels et citoyens de tous horizons participent. Producteurs, transformateurs, distributeurs, associations de consommateurs et élus de tous partis : tous jouent le jeu, tous participent parce qu'ils y croient, parce qu'ils savent que les solutions sont collectives, et parce qu'ils veulent des issues rapides et efficaces à la crise agricole.