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Monsieur le ministre, j'essaye de bien comprendre votre raisonnement : en bon député, je veux pouvoir expliquer ce qu'a dit le ministre. Vous dites qu'à la rentrée de septembre, les professeurs de collège vont voir arriver en sixième des élèves qui auront bénéficié de moyens supplémentaires à l'école primaire. Or ce n'est pas vrai : les moyens supplémentaires pour les CP ont été accordés l'an dernier ; ceux qui en ont bénéficié n'arriveront au collège que dans plusieurs années. C'est seulement à ce moment, lorsqu'ils arriveront en sixième avec le niveau que vous souhaitez, qu'il sera p...
J'approuve entièrement ce que vient de dire Jean-Paul Lecoq : il y a un décalage dans le temps. Les professeurs du secondaire préfèrent peut-être des élèves un peu plus nombreux, mais maîtrisant mieux les savoirs de base, mais ceux qui auront bénéficié du dédoublement des CP – si cette mesure est efficace, ce dont je ne doute pas – n'arriveront que dans quelques années. Vous dites par ailleurs que tout n'est pas une question de moyens, qu'il ne s'agit pas toujours de mettre moins d'élèves devant les prof...
Par ces deux amendements, vous souhaitez allouer 150 millions d'euros à un nouveau programme qui s'intitulerait « Éducation financière et entrepreneuriale ». Je comprends votre souhait de renforcer la formation des professeurs, tout en déplorant que ces amendements ne précisent pas les activités que ces 150 millions viendraient financer. J'appelle également votre attention sur les investissements déjà importants fléchés vers le numérique dans l'éducation. Je vous suggère donc de retirer ces amendements. À défaut, avis défavorable.
Comme vous m'avez demandé des précisions, monsieur Pradié, je vais vous en donner. J'ai réussi le concours de professeur des écoles en 1997.
... parents d'élèves, qui a révélé ce chiffre, est d'autant plus alarmée que, selon elle, la situation est loin de s'améliorer, bien au contraire. La Cour des comptes elle-même est consciente du problème. En 2017, elle rapportait que les absences des enseignants de l'enseignement public représentaient 13,6 millions de journées en 2014 et 2015. Autre chiffre éloquent : dans le second degré, quand un professeur est absent moins de quinze jours, son taux de remplacement est compris entre 5 % et 20 %, alors que le ministère avance un chiffre de 38 %. Et quand ce n'est pas au problème du remplacement d'un professeur, c'est à celui du nombre croissant de postes vacants qu'élèves et parents sont confrontés. La semaine dernière, j'ai été alertée par une association de parents d'élèves et par des lycéens de t...
… mais celui de Mme Ménard porte sur un problème qui inquiète beaucoup les parents d'élèves : l'absence de remplaçant, parfois pendant de longues périodes, dans les écoles ou les collèges. Voilà qui pose deux questions. La première est l'absentéisme des professeurs. D'où vient le mal-être du corps enseignant ? Le mouvement de grève d'hier nous offre une occasion de nous interroger sur le sujet.
Monsieur le ministre, il serait bon que vous répondiez en détail par égard pour les lycéens que j'ai rencontrés et auxquels je tire mon chapeau, car ils sont extrêmement responsables. Ils avaient annoncé ce matin une journée de blocus. Ayant reçu des garanties, et bien qu'ils n'aient pas encore le professeur de philosophie qui a été nommé, ils ont cessé. Ce sont des enfants qui valent le coup. Leur situation mérite mieux qu'un simple « avis défavorable ».