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Pourtant, le Fonds monétaire international vient de nous adresser cette mise en garde, le 10 octobre : « En réduisant les impôts des riches, les gouvernements risquent de saper la croissance ». Vos intentions sont claires, affichées : la réduction des dépenses publiques. C'est votre boussole, comme en témoignent les coupes brutales dans les budgets de l'emploi, de la santé, du logement, des collectivités, ainsi que la suppression de 130 000 emplois aidés et, à terme, de 120 000 postes de fonctionnaire. Alors permettez-nous, à cette occasion, de vous montrer comment, dans un pays où l'argent coule à flots, nous pourrions faire autrement et mettre l'économie, l'argent, au service du développement humain, avec d'autres choix, forcément, que les vôtres. Vous ne faites rien de neuf par rapport à nos...
...illions de retraités qui vont subir de plein fouet la hausse de la CSG, sans aucune compensation ; l'assurance maladie et les hôpitaux, qui devront réaliser plus de 15 milliards d'euros d'économies sur cinq ans ; le logement social, qui va perdre 1,8 milliard dès 2018 ; les fonctionnaires, soumis au régime sec avec le gel du point d'indice et surtout désignés comme une charge pour la nation. Les collectivités, elles aussi, ont droit à la grande faucheuse : 13 milliards de dotations en moins sur cinq ans, du jamais-vu !
...onner du pouvoir d'achat aux gens et lutter efficacement contre le chômage. Ainsi, nous proposons d'investir dans la santé, dans l'école, dans le logement, dans la recherche, ainsi qu'en faveur des retraités et des personnes handicapées. Loin d'être des coûts pour la société, ces budgets représentent des investissements. Nous proposons de rétablir progressivement, sur cinq ans, les dotations aux collectivités à leur niveau de 2012. Les missions des contrats aidés doivent être pérennisées ; les communes et les associations doivent voir leurs moyens sécurisés à cette fin. Nous demandons de relancer les grands projets utiles pour nos concitoyens, à hauteur de 10 milliards d'euros, et d'investir dans la transition écologique.
...a, tout de même, un peu mieux : le taux de croissance a augmenté et se stabilise à 1,7 %, et les déficits se résorbent. Comme l'a dit M. Woerth, ces derniers n'ont cessé de diminuer depuis cinq ans. La situation est redevenue gérable, avec des entreprises qui ont rétabli leurs marges grâce au CICE – même si l'utilité de ce dispositif pour la grande distribution ne me semble pas démontrée – et des collectivités qui ont déjà fait des efforts. Dans ce contexte, il me semblait qu'il était temps de redistribuer les richesses, pour renforcer la justice sociale et augmenter le pouvoir d'achat, temps d'engager une politique de la demande favorisant l'investissement privé et public, très attendue par les acteurs de l'économie artisanale et de proximité. Mais vous n'avez de considération que pour les plus riche...
Ce qui nous frappe le plus, c'est l'absence de vision dont il témoigne, l'absence d'équilibre dans l'aménagement du territoire. Tout en effet, dans la proposition que vous faites, concourt à fragiliser les territoires qui sont déjà le plus en difficulté. Je ne cite que quelques exemples : vos décisions en matière de dotations aux collectivités ; vos orientations sur la fiscalité ; vos choix en matière de mobilité, qui frapperont durement les territoires ruraux ; vos choix en matière familiale s'agissant des retraites des plus modestes ; vos choix d'accompagnement de l'économie, avec notamment les décisions sur les chambres de commerce et d'industrie ; vos choix en matière d'environnement, en particulier les prélèvements sur les agences...