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...ques pour les années 2018 à 2022, car la trajectoire annoncée par votre gouvernement est loin de répondre aux attentes de l'immense majorité des Français, à qui tous les gouvernements, depuis la crise de 2008, ont demandé des efforts considérables. Monsieur le ministre, il n'y a pas un mot dans votre projet de budget pour faire reculer la pauvreté, alors que celle-ci atteint des records et que 9 millions de Français vivent avec moins de 846 euros par mois. Il n'y a pas une ligne pour fixer des objectifs de réduction du chômage et des inégalités, qui génèrent tant de détresse, tant de colère et tant d'injustice. Ce que vous nous proposez pour les années 2018 à 2022, et nous vous avons bien lu, c'est un budget qui va au contraire creuser les inégalités et augmenter les difficultés de nos concitoy...
Mais la honte pour nous, monsieur le ministre, c'est que des millions de Français vivent toujours dans la pauvreté, alors que l'argent continue de ruisseler pour une minorité !
Une grande fortune du Nord-Pas-de-Calais… Mais M. Mulliez n'a jamais demandé à ne pas payer l'ISF ! Il s'était même étonné, quand je l'avais rencontré, que l'État lui ait fait un chèque de 160 millions d'euros au titre du CICE – crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi – alors qu'il n'avait rien demandé ! Il paraît que l'ISF n'est pas efficace, qu'il ne taxe que les « petits riches », comme nous l'a dit M. de Courson, et qu'il épargne les « gros riches », car ceux-là utilisent d'autres systèmes pour échapper à l'impôt.
... a conduits, depuis trente ans, à de graves crises. Certaines nous ont même mis au bord du chaos, comme en 2008. Or, non seulement vous n'en tirez pas les leçons, mais vous appuyez sur l'accélérateur. Tous les signaux de la planète financière sont au rouge. La prochaine crise financière pourrait être celle de la dette des étudiants américains, qui s'élève à 1 300 milliards de dollars, alors que 7 millions d'entre eux sont insolvables. Ce n'est qu'un exemple de bulle financière prête à exploser. C'est à cela qu'il faut s'attaquer, à cette économie complètement financiarisée, entièrement spéculative. Nous l'avons rappelé en commission des finances, 98 % des opérations boursières n'ont aucun lien avec l'économie réelle, et seulement 2 % d'entre elles servent à financer les entreprises. Au lendemain...
...ts en bourse et plus rentable la spéculation, vous mettez dangereusement l'économie en surchauffe. Mais en plus, pour financer vos choix, vous faites payer ceux qui auraient au contraire le plus besoin d'être soutenus. Car nombreux sont ceux qui font les frais de votre politique : les étudiants et les jeunes travailleurs, touchés par la baisse des aides personnalisées au logement – APL ; les 2,5 millions de retraités qui vont subir de plein fouet la hausse de la CSG, sans aucune compensation ; l'assurance maladie et les hôpitaux, qui devront réaliser plus de 15 milliards d'euros d'économies sur cinq ans ; le logement social, qui va perdre 1,8 milliard dès 2018 ; les fonctionnaires, soumis au régime sec avec le gel du point d'indice et surtout désignés comme une charge pour la nation. Les collec...
Comment peut-on continuer dans un tel décor ? Supprimer l'ISF quand il y a 9 millions de pauvres dans notre pays, c'est déjà de l'indécence, mais penser que l'on va rattraper le coup en taxant quelques yachts et voitures de luxe, c'est carrément se moquer du monde !
Les députés communistes proposent de taxer à 0,5 % le chiffre d'affaires des multinationales, à partir de 500 millions d'euros. Dès 2018, la mesure pourrait rapporter 6 milliards, comme le confirment les estimations fournies par le rapporteur général en commission. Nous souhaitons également remettre à plat la fiscalité des entreprises. Oui, nous le disons clairement, il faut conditionner le versement de l'argent public aux entreprises. Il ne peut plus servir à financer les dividendes ou les délocalisations !
...1 à 20, en commençant par augmenter le SMIC et les plus petits salaires de la fonction publique. De même, il est urgent d'augmenter un peu plus les pensions, afin qu'elles atteignent le seuil minimum de 1 000 euros d'ici à 2022. Nous proposons, dans le même élan, de rétablir la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs. Tel serait l'esprit d'un budget cohérent, en phase avec le quotidien de millions de nos concitoyens, de nature à répondre à leurs préoccupations de tous les jours. Oui, nous rêvons de justice sociale et de justice fiscale. Nous rêvons d'un nouveau modèle économique et écologique au service du plus grand nombre et du développement humain. Votre projet de loi de programmation pour les cinq années à venir tourne le dos à toutes ces aspirations. C'est pourquoi nous vous demando...