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Ce ne sont pas les sapeurs-pompiers qui posent problème : c'est le manque de volontaires !
D'abord, monsieur le ministre, sur le fond, vous avez reconnu la nécessité de soutenir les sapeurs-pompiers volontaires : l'hémicycle est donc unanime sur ce point. En revanche, j'ai du mal à comprendre l'interprétation que vous faites de la disposition votée par le Sénat. Vous dites que les sapeurs-pompiers volontaires ne bénéficieraient pas de cette exonération de cotisations patronales, mais le problème n'est pas d'améliorer leur niveau de revenus ! Dans notre pays, le système de secours aux biens et aux pers...
Si nous n'encourageons pas les employeurs à embaucher des sapeurs-pompiers volontaires, alors il faudra les remplacer par des sapeurs-pompiers professionnels. Nous devons nous poser la question du coût de ce remplacement pour la nation : il sera bien supérieur à 600 millions d'euros !
En tout cas, nous, parlementaires, nous n'y manquons pas. Et quand nous participons à ces fêtes, les vendredis, les samedis, les dimanches, dans nos circonscriptions, ce sont ces préoccupations que nous entendons. C'est pourquoi votre argument ne tient pas : je pense, à l'inverse, que nous avons intérêt à encourager les employeurs à recruter des sapeurs-pompiers volontaires, ou à accepter que l'un de leurs salariés s'engage comme sapeur-pompier volontaire.
Monsieur le ministre, notre système de sécurité pour les incendies et le secours repose sur deux piliers : d'une part, environ 40 000 pompiers professionnels, notamment à Paris et à Marseille, et qui assurent l'encadrement des SDIS – les services départementaux d'incendie et de secours – et d'autre part 200 000 pompiers volontaires, présents chaque fois que l'on a besoin d'eux. Dans toute la France, on compte une sortie de sapeurs-pompiers toutes les sept secondes. Or il faut que les employeurs des sapeurs-pompiers volontaires leur permettent, notamment pendant la journée, de sortir. Il n'y a pas que des agriculteurs et des artisans parmi eux, il y a aussi des salariés. Parfois, les entreprises passent des conventions ave...
Comme l'a dit notre collègue Martial Saddier, nous commençons en effet notre tournée des cérémonies de la Sainte-Barbe dans les centres de secours de nos circonscriptions. Dans ce contexte, la fédération des sapeurs-pompiers volontaires nous rappelle systématiquement combien il est difficile, pour les petits centres de secours, de trouver des pompiers volontaires. L'une des raisons de cette désaffection tient au fait que les employeurs sont de plus en plus réticents à compter, dans leurs effectifs, des sapeurs-pompiers volontaires. Cela suppose en effet qu'en cas d'alerte – accident, incendie – ils doivent laisser partir le sal...
...nd pas aux canons de la Commission européenne – ce qui n'est pas le plus grave – non plus qu'à ceux de la majorité des pays de l'Union. Il faut donc mener une réflexion globale sur le volontariat afin de réaffirmer notre attachement à ce dispositif : cela me paraît essentiel. Dans le cadre de cette réflexion, monsieur le ministre, il faudra insister sur les dispositifs qui permettent d'aider les volontaires à assumer leurs fonctions au sein des centres de secours en même temps que leurs responsabilités professionnelles. Je rejoins donc mes collègues du groupe LR ce point.
Vous ne pouvez pas, monsieur le ministre, reprocher à cet article de ne pas profiter directement aux pompiers volontaires. Ils ne demandent pas d'argent : ce qu'ils veulent, c'est un processus d'accompagnement, un processus visant à encourager les employeurs à sacrifier une partie du temps de travail de leurs salariés afin de venir en aide à la collectivité. Le mieux serait que vous vous engagiez, avec le ministre de l'intérieur – puisque vous n'êtes pas le seul compétent dans ce domaine, quoique vous aspiriez à l...
...exactement à Pierrefitte-sur-Aire. C'est dans cet important chef-lieu de canton que Raymond Poincaré a commencé sa carrière politique à l'âge de vingt-six ans. Je ferme cette parenthèse : si j'ai pris la parole, ce n'est pas pour vous parler de Raymond Poincaré, mais des pompiers. À cette cérémonie, j'ai été vivement interpellé par le colonel qui dirige le SDIS à propos de la baisse du nombre de volontaires, dans ce département comme partout en France. Il faut que les entreprises, ainsi que les collectivités, s'engagent plus fortement en faveur du volontariat. Il faut aussi, me disait-il, réfléchir à des moyens incitatifs propres à augmenter le nombre de volontaires. Comme cela a été très bien dit il y a quelques instants, s'il y a moins de volontaires, il y aura nécessairement plus de professionne...