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Au cours du débat sur le PLFSS, la majorité sénatoriale a décidé de reporter l'âge du départ à la retraite de 62 à 63 ans.
C'est l'un des motifs pour lesquels nous n'avons pas trouvé d'accord avec les sénateurs en commission mixte paritaire, car nous voulons que l'âge du départ à la retraite pour les Français reste à 62 ans, et qu'il ne soit pas décalé.
En revanche, nous comprenons que les Français attendent impatiemment une réforme des retraites. Cela tombe bien puisque Jean-Paul Delevoye est en train de mitonner une réforme structurelle des retraites.
Nous sommes donc favorables à la suppression du report d'un an de l'âge du départ à la retraite, tel qu'il a été voté par la majorité de droite au Sénat.
Je vous trouve bien optimiste, monsieur le rapporteur général. Par les temps qui courent, je resterais prudent. Cet amendement vise également à supprimer l'article 44 A. Le groupe Socialistes et apparentés est évidemment opposé au relèvement de l'âge de départ à la retraite. Nous sommes d'accord sur ce point. Mais nous ne sommes pas davantage satisfaits par l'augmentation de la CSG sur les retraites et par la non-indexation de celles-ci. Comme nous l'avons prouvé dans le budget alternatif que nous avons présenté, d'autres solutions étaient possibles. Nous aurions par exemple pu maintenir l'ISF, ce qui aurait contenté tout le monde, et nous passer d'autres cadeaux a...
...te s'est donné là un petit plaisir, totalement extérieur au débat sur ce PLFSS. Cet article donne cependant un avant-goût de ce qui attend les Français, quoi qu'en dise M. Véran, avec la réforme du Gouvernement. En effet cette réforme éliminera pour nos amis les riches et les technocrates, obsédés par le sacro-saint équilibre des finances sociales, la question si délicate de l'âge de départ à la retraite, puisque, vraisemblablement, celui-ci variera au gré de la valeur du point que le Gouvernement voudra bien leur donner, telle une aumône. Ainsi, nul ne connaîtra par avance l'âge de son départ à la retraite ni le montant de sa pension. C'est la réalité de cette réforme !
Je m'en voudrais de ne pas joindre ma voix au débat sur la mesure proposée par la droite sénatoriale, qui vise à repousser à 63 ans l'âge de départ à la retraite. J'y suis naturellement opposé, vous l'aurez compris, car elle constituerait un nouveau recul du droit à la retraite, du droit au loisir et au temps libre. Monsieur le rapporteur, vous avez dit que M. Delevoye était en train de nous mitonner une réforme des retraites. D'après le dictionnaire que j'ai consulté, mitonner signifie « cuire à petit feu ». Je crains que ce soit effectivement ce qui no...
Je crains que cette mesure proposée par la droite ne soit en réalité une des conséquences non écrites de la réforme que M. Delevoye est précisément en train de mitonner. Pour notre part, nous souhaitons un retour à 60 ans de l'âge légal de départ à la retraite, car nous sommes favorables à la réduction du temps de travail tout au long de la vie. Ce PLFSS est le premier étage de la réforme des retraites que vous préparez. Puisque celle-ci doit se faire à moyens constants, avec la hausse de la CSG l'année dernière et la non-indexation des pensions cette année, vous commencez déjà à réduire les moyens, et donc le droit à la retraite.
Le groupe UDI, Agir et indépendants votera bien sûr ces amendements de suppression. Mais je tiens à rappeler quelques éléments dont nos collègues de la République en marche n'ont peut-être pas souvenance. Sous la précédente législature, j'ai proposé la retraite par points lors des cinq PLFSS, avec avis défavorable du Gouvernement. Je l'ai fait également à l'occasion de la loi Macron et le ministre, Emmanuel Macron donc, avait émis un avis défavorable. Je suis très heureux que La République en marche ait choisi de revoir sa position et d'accepter une retraite par points à laquelle Jean-Paul Delevoye est en train de travailler. Toutefois, nous en sommes e...
Il y a longtemps que le Mouvement démocrate porte le projet d'une retraite à points. Il peut en revendiquer la paternité ! C'est assez surprenant : habituellement le Sénat est présenté comme une assemblée de sages, tandis que l'Assemblée serait composée d'amateurs. Sur cette proposition sénatoriale, c'est plutôt l'inverse : ce sont les sénateurs qui se comportent en amateurs et les députés qui sont sérieux.