Interventions sur "atteint"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas, rapporteure de la commission des affaires sociales :

..., cette réforme répond aux attentes des associations de parents, qui témoignent des blocages actuels, et rencontre l'assentiment des professeurs d'oncologie que j'ai entendus. L'article 3 de la proposition entend améliorer le dispositif existant de congé de présence parentale et l'allocation journalière de présence parentale – AJPP – qui l'accompagne. Comme vous le savez, les parents d'un enfant atteint d'un cancer bénéficient aujourd'hui d'un congé d'une durée de trois cent dix jours sur une période de trois ans, fractionnable et renouvelable une fois. L'allocation journalière qui peut leur être servie, sur accord du service du contrôle médical, permet de compenser en partie la perte de salaire qu'ils subissent durant la maladie de leur enfant. En 2014, lorsque vous présidiez l'INCa, madame la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Nous espérons donc que les débats qui s'ouvrent seront l'occasion de trouver un compromis sur cette question cruciale et ô combien fondamentale pour les familles, mais aussi pour les jeunes atteints de cette maladie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...es. Néanmoins, ce texte pose les bases d'un débat plus large, que nous devons avoir, madame la ministre, celui de la prise en charge des maladies pédiatriques graves. Si les cancers sont d'une particulière gravité et méritent tout notre intérêt, il en va de même des malformations congénitales, de certains cas d'autisme lourd et de bien d'autres maladies graves et chroniques dont nos enfants sont atteints. Je forme donc le voeu, madame la ministre, que nous ayons dans le projet de loi santé, actuellement en préparation, un titre dédié aux maladies infantiles. Nous ne pouvons, en effet, écrire une loi distincte pour chaque type de maladie grave qui touche les enfants ; il nous faut un texte plus large, qui remette à plat un certain nombre de choses et s'applique à tous, sans distinguer entre les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Comme pour Augustine, Eva, Mathis, chaque année, ce sont environ 2 550 nouveaux cas de leucémie, de tumeurs cérébrales, de lymphomes qui sont diagnostiqués chez des enfants, le cancer étant aujourd'hui la première cause de mortalité par maladie entre zéro et dix-huit ans. La survie des enfants et des adolescents atteints d'un cancer s'est améliorée de manière significative jusque dans les années quatre-vingt. Mais 500 enfants et adolescents, soit l'équivalent de vingt classes d'école, décèdent encore d'un cancer ou d'une leucémie chaque année. Aujourd'hui, nous sommes saisis, dans le cadre de l'ordre du jour réservé à nos collègues du groupe MODEM, d'une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...s ne pouvons qu'être déçus par l'article 1er. En l'état, il se borne à confier à l'INCa une nouvelle mission de coordination des organismes de recherche publics et privés, en vue d'élaborer, conjointement avec l'État, une stratégie décennale de lutte contre le cancer. Même si cette mesure va, bien entendu, dans la bonne direction, elle manque d'ambition. Aujourd'hui, le taux de survie des enfants atteints d'un cancer stagne, et les médecins sont toujours confrontés à des impasses thérapeutiques, par exemple pour les tumeurs du tronc cérébral. Selon les sources officielles, ce sont entre 450 et 500 enfants qui décèdent du cancer en France, pour environ 6 000 en Europe. Malgré les efforts conséquents des plans contre le cancer en matière de cancer pédiatrique, le nombre de décès chez les enfants n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...ensables, la proposition de loi semble vidée de toute substance ou presque. Nous proposerons donc de les rétablir, comme presque tous les groupes de l'Assemblée. Une seule disposition véritablement importante a été retenue en commission : celle consistant à déplafonner la durée du congé de présence parentale. Nous la soutiendrons. Il paraît, en effet, aberrant de demander aux parents d'un enfant atteint d'un cancer de reprendre le travail sous prétexte qu'un certain délai, actuellement fixé à trois cent dix jours, a été dépassé. La maladie, elle, ne respecte aucun seuil ! Je tiens, par ailleurs, à vous faire part d'un immense regret : la proposition de loi met de côté la question des financements supplémentaires nécessaires à l'oncologie pédiatrique, se contentant de demander aux pouvoirs publi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...société doit-elle témoigner de son soutien effectif dans la traversée de ces épreuves. C'est un droit important que nous devons ouvrir. Pour ce qui est des autres mesures que nous jugeons positives, nous regrettons que certaines aient été rejetées en commission. J'en évoquerai deux. La première, c'est la suppression de l'extension du droit à l'oubli à vingt et un ans pour les jeunes qui ont été atteints d'un cancer. Or nous soutenons fortement cette extension, car nous devons garantir à ces personnes la possibilité de se projeter dans l'avenir. C'est d'ailleurs une des conditions d'une rémission pérenne. Cette projection dans l'avenir passe bien souvent par un emprunt. Or les organismes bancaires ou d'assurance continuent de faire preuve d'une très grande sévérité pour l'octroi de prêts quand i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...me, quel que soit l'âge auquel elle frappe. Nous savons aussi que ce drame suscite une émotion extraordinairement vive lorsqu'il touche des enfants. Vous le savez tout aussi parfaitement, madame la rapporteure, pour avoir longuement rencontré et écouté les représentants des associations de patients, comme Imagine for Margo, Wonder Augustine, l'Union nationale des associations de parents d'enfants atteints de cancer ou de leucémie, l'UNAPECLE, ainsi que l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis, l'UNAPEI. Nous rencontrons, nous-mêmes, dans nos permanences, des personnes concernées – j'ai, à cet instant, une pensée pour Sandrine et pour l'association Timéo notre héros, Timéo, petit garçon parti rejoindre les étoiles à l'aube de ses sept ans. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

J'en viens au dernier aspect sur lequel il est urgent d'avancer : nous devons permettre aux enfants qui ont été atteints d'un cancer de ne pas rester prisonniers de cette maladie à jamais. À cette fin, l'article 5 prévoit d'améliorer le droit à l'oubli, afin que les anciens malades du cancer ne se voient pas pénalisés par les obstacles qu'ils rencontrent aujourd'hui pour souscrire une assurance ou faire un emprunt, et qu'ils puissent entrer de plain-pied dans une nouvelle vie. Il s'agit, pour le groupe Libertés et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lauzzana :

...jouent un rôle majeur dans l'accompagnement des enfants et de leur famille, dans les démarches administratives et le soutien psychologique. Elles sont aussi de véritables partenaires de la santé. La médecine moderne doit être exercée à chacun de ces niveaux avec les associations de patients, particulièrement en cancérologie. Nous devons encore faire face à de nombreux défis : si 80 % des enfants atteints d'un cancer guérissent, il nous faut concentrer nos efforts sur les 20 % dits incurables. C'est un enjeu majeur. Il nous faudra veiller à l'équité d'accès au traitement, à l'accès aux thérapeutiques innovantes. De plus, il faut évaluer nos dispositifs pour les améliorer. Le plan cancer 2014-2019 fera l'objet d'une évaluation, et nous y seront attentifs. Pour compléter cette proposition de loi, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...ues de prévention comportementale que l'on peut réduire la prévalence du cancer pédiatrique. Face à ces particularités et à ses chiffres, le manque de moyens alloués à la recherche participe à la formation d'un cercle vicieux contribuant au maintien de telles statistiques : peu de budget, peu de chercheurs, peu de résultats. Entre 1970 et le début des années 2000, les enfants et les adolescents atteints de cancer ont bénéficié des traitements initialement développés pour les adultes. Si leur taux de survie est d'environ 70 % sur dix ans, ce taux de guérison progresse peu malgré de nombreux essais cliniques internationaux. Les efforts actuels restent insuffisants et les avancées significatives de la lutte anti-cancer de ces dernières années n'ont que très peu bénéficié aux enfants. Ils n'ont not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Robert :

... perdurer ensuite durant de longues années. La souffrance peut avoir un impact fort sur le développement de l'enfant et sur sa construction mentale. Sa prise en charge et l'accompagnement psychologique sont essentiels. La douleur n'est actuellement pas suffisamment mesurée et considérée. Deux tiers des personnes souffrent de séquelles dues au cancer ou aux traitements. Seulement 7 % des personnes atteintes d'un cancer rencontrent un spécialiste de la douleur. Je salue donc la décision de remettre un rapport au Parlement relatif à sa prise en charge, qui mènera peut-être à un quatrième plan douleur. Enfin, le droit à l'oubli constitue une remarquable avancée. C'est une promesse de campagne du Président de la République que de le généraliser à cinq ans pour tous. Ce serait une mesure forte. Ces je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

En France, tous les ans, des centaines d'enfants et d'adolescents voient leur vie et celle de leur famille basculer parce qu'ils sont touchés par un cancer, un véritable fléau qui cause le décès de trop nombreux enfants alors qu'ils n'ont pas encore cinq ans. Certes, par rapport aux 400 000 adultes atteints d'un cancer chaque année, on pourrait se dire que les 2 500 cancers qui touchent enfants et adolescents sont des maladies marginales. Mais elles ne le sont pas tant que ça puisque médecine et recherche nous permettent aujourd'hui d'identifier plus de soixante sortes de cancer infantile et qu'un enfant sur 440 est touché – un enfant sur 440 ! Sur un tel sujet, un large consensus aurait dû normal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lauzzana :

Nous soutenons l'amendement ainsi que la proposition de notre collègue : il peut être nécessaire, en effet, de désigner des suppléants afin de s'assurer du bon fonctionnement du conseil d'administration – pour que le quorum soit atteint, par exemple. Le groupe LaREM votera donc pour l'adoption de cet amendement rectifié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

... dont nous proposons de fixer le taux à 0,1 %, permettrait de dégager 20 millions d'euros par an, soit le montant estimé des fonds qui manquent pour relancer la recherche en la matière. Cette somme serait affectée à l'Institut national du cancer, opérateur chargé de coordonner le plan cancer 2014-2019, notamment son volet spécifiquement consacré au développement de la prise en charge des enfants atteints de cancer, et de mettre en oeuvre, financer et coordonner des actions de recherche d'ordre plus général.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

... qu'il pouvait être entendu – je vous le dis franchement. En tant que ministre de la santé, vous disposez d'une grande influence auprès du Premier ministre. La majorité exerce une certaine influence également – c'est la loi de la majorité – , les minorités un peu moins. Sur de tels sujets, nous devons être tous égaux et unis. Dans quelques semaines, je vais recevoir dans cet hémicycle des jeunes atteints d'un cancer et soignés dans un grand établissement français, qui seront accompagnés de grands professeurs. Ils amèneront avec eux un robot qui sera dirigé par un jeune depuis sa chambre stérile et qui circulera dans l'Assemblée nationale. Je vous rassure, j'ai évidemment informé la présidence de cette visite très valorisante. Je serai bien en peine d'expliquer ce jour-là, madame la ministre, que...