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Passons ! De la même façon, nous regrettons qu'il n'ait pas été possible de faire contribuer davantage l'industrie pharmaceutique à la recherche sur les cancers pédiatriques. Finalement, les grands enjeux soulevés au départ par cette proposition de loi n'auront pas été totalement traités. Ce texte comporte une petite avancée, et c'est pourquoi nous voterons pour, mais ce débat sensible reste ouvert. J'espère que nous pourrons le reprendre pendant cette législature : si c'est le cas, cela nécessitera de nous atteler de nouveau à la tâche. J'espère que m...
Nous avons consacré beaucoup d'heures à ce débat, qui a permis d'augmenter les crédits consacrés à la lutte contre le cancer frappant les enfants. Nous aurions pu avancer plus vite, mais nous progressons, même à petits pas : c'est l'essentiel. Plusieurs points sont positifs : les crédits sont augmentés, non pas de 18 millions, certes, mais de 5 millions ; la stratégie de recherche doit être menée en consultation avec tous les acteurs ; les allocations journalières sont améliorées ; il y a enfin le droit à l'oubli, dont...
... parentale. Certes, il subsiste encore une forme d'incertitude sur le droit à l'oubli jusqu'à l'âge de vingt et un ans, mais nous vous faisons confiance, madame la ministre, en espérant que les propos que vous avez tenus seront véritablement suivis d'effet : nous sommes tous ici persuadés que c'est extrêmement important. Une observation, cependant : le manque de financement. La recherche sur les cancers pédiatriques manque de financement dans notre pays : certes, il y a eu une petite rallonge de 5 millions d'euros qui, de l'avis de tous, est bien en dessous des moyens qui seraient nécessaires. Nous regrettons que n'ait pas été voté l'amendement que nous avions proposé, avec d'autres, visant à taxer les laboratoires pharmaceutiques pour financer la recherche oncologique pédiatrique. Nous prenons...
...avons introduit des éléments très importants dans ce texte, notamment une stratégie à dix ans donnant de la visibilité à nos chercheurs. Au travers de l'article 3, nous avons facilité la présence des parents auprès des enfants. Nous avons également pris conscience de l'importance de la voie conventionnelle pour le droit à l'oubli. Certes, ce texte ne réglera pas tous les problèmes causés par les cancers pédiatriques, loin de là, mais il est une étape décisive, car il va nous permettre de faire évoluer tous les dispositifs existants, de nous améliorer et de mieux répondre aux besoins des familles. Nous avons aussi pris conscience que certaines de nos demandes relevaient du réglementaire, notamment la consultation de suivi, à laquelle je tiens tout particulièrement, madame la ministre. Vous avez...