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Nous avons déjà expliqué pourquoi il était important que cet article 2 figure dans cette proposition de loi. Nous devons privilégier l'accompagnement des parents et la formation des professionnels, notamment de la petite enfance. L'avis de la commission est donc défavorable.
Il est légitime de laisser aux parents le choix de bénéficier ou non d'un accompagnement dans l'éducation qu'ils décident de donner à leurs enfants. Tel est l'objet de la précision que nous souhaitons apporter.
Cet amendement, que nous avons déjà rejeté en commission, m'amène à vous répondre qu'actuellement, le soutien à la parentalité s'exerce soit avec des parents volontaires qui acceptent de s'engager dans une réflexion sur leurs méthodes éducatives, soit sur injonction du juge. Il s'agit alors des cas les plus graves, qui relèvent de la maltraitance. Par conséquent, la précision que vous souhaitez apporter n'est pas acceptable puisqu'elle reviendrait à dire que le choix de recourir à des violences éducatives, et donc d...
Si je me doute que nous n'aurons pas, à cette heure tardive, de longs débats, je veux néanmoins défendre cet amendement d'appel. Il vise à ce que le rapport prévu à l'article 2 étudie l'opportunité d'un allongement significatif de la durée du congé paternité. Dans l'accompagnement pour une meilleure coparentalité, une telle évolution s'avérerait extrêmement utile. Nous voyons en effet à quel point le fait qu'à la fois des pères se sentent démunis dans la parentalité, qu'ils n'exercent même parfois pas du tout, et que des mères se retrouvent seules à assumer l'ensemble des taches afférentes, n'aide pas à pouvoir vivre sereinement la parentalité. J'espère qu'au cours de cette législature, vous aurez ...