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Matraquage des classes moyennes et des familles, qui constatent au quotidien que tout augmente. Ils ont subi vos coups de rabot sur les allocations familiales et sur les APL. Beaucoup n'ont pas vu la couleur de la baisse de la taxe d'habitation, véritable bombe à retardement pour le fonctionnement de nos communes. Parmi vos souffre-douleur il y a aussi les communes de France, qui doivent se serrer la ceinture face à un État qui a renoncé à toute politique d'aménagement du territoire.
Vous avez ensuite durci le contrôle technique et mené une politique de taxation complètement délirante, profondément injuste, incompréhensible, adossée à une trajectoire de taxation du carbone qui va conduire à prélever 45 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2022. Si votre objectif était réellement de diminuer les émissions de carbone plutôt que de faire exploser le montant des taxes et des impôts, vous n'auriez pas décidé de fermer Fessenheim puis d'autres réacteurs.
Un litre de gazole à 2 euros, c'est une folie douce, monsieur le Premier ministre. Aucune des mesures que vous avez annoncées ne fera passer cette pilule. Un simple report de taxes n'est évidemment pas la solution. C'est presque une provocation.
La solution, c'est la suppression pure et simple de toutes les taxes à venir sur les carburants.
… prêts à un grand débat national, mais il ne pourra commencer qu'après l'abrogation définitive des taxes sur les carburants.
que votre politique budgétaire et fiscale n'est pas la bonne car elle fait baisser le pouvoir d'achat de la grande majorité des Français. Le Parlement pourra alors jouer son rôle, voter un nouveau budget, baisser les taxes et impôts qui asphyxient nos compatriotes. Nous réclamons une fiscalité juste pour que le travail paye.
À vous maintenant de prendre cette main qui vous est tendue, à vous de répondre à nos propositions. Ces propositions, nous ne cessons de vous les faire depuis octobre 2017. Elles n'ont pas changé : l'abrogation des taxes sur le carburant, celles du 1er janvier et celles à venir ;
Le gel des taxes qui nous est proposé aujourd'hui est une reconnaissance, mais c'est aussi un signe de responsabilité et de dialogue pour ouvrir enfin le temps des solutions à construire ensemble parce que, quand on est en colère, on cherche des coupables plutôt que des solutions. Ça peut être la faute de ceux d'avant, de ceux d'aujourd'hui, peut-être même de ceux de demain, mais ce dont nous avons besoin, c'est...
… en tout cas, on ne gagne jamais assez pour bien vivre. Alors, on a l'impression de payer des taxes au chariot, chez Carrefour, on a l'impression de payer des taxes à la pompe, à la station-service, de payer des taxes locales ou nationales sur le compte bancaire, et c'est pour cela qu'il faut remettre toute la fiscalité sur la table.
Pour une fois, faisons preuve de responsabilité fiscale et arrêtons de parler de « dépenses supplémentaires ». Les Français qui travaillent et qui ne s'en sortent pas ne veulent pas des aides supplémentaires, ils veulent simplement pouvoir vivre, ils veulent comprendre à quoi servent les taxes et ils veulent pouvoir s'en sortir !
Pour nourrir un nouveau contrat social et civique, nous avons besoin de moyens. Les uns et les autres, nous devons dire la vérité : pour avoir des moyens, il faut développer l'économie, il faut réimplanter des industries dans les territoires. C'est pour cela, président Jacob, qu'il ne faut pas supprimer mais suspendre la taxe carbone.
...ttez qu'il y a un cercle vicieux dans lequel votre politique fiscale enferme notre pays depuis dix-huit mois. En instaurant un moratoire de six mois sur la hausse prévue le 1er janvier prochain, vous admettez enfin l'ampleur des augmentations d'impôt que vous avez décidées. Elles sont délirantes ! Vous et votre majorité avez cru que vous pourriez imposer incognito 55 milliards d'euros de plus de taxes sur les carburants et le chauffage ! Il y a encore quelques jours, votre ministre d'État m'accusait, à propos de ces 55 milliards, de vouloir : « faire peur aux Français en agitant des chiffres énormes ! », comme s'il fallait les cacher. Oui, ces chiffres sont énormes, mais vous devez les assumer ! Vous avez voulu cacher ces hausses d'impôt à nos concitoyens, comme si ces derniers n'étaient pas ...
Ils ont bien compris que, même avec votre moratoire, ils paieront 738 euros supplémentaires de taxes énergétiques par habitant, quand vous accordez 71 000 euros – 71 000 euros ! – de cadeaux fiscaux à chacun de ceux qui figurent parmi les 1 % de Français les plus riches.
Cette arrogance se manifeste depuis les petites phrases humiliantes du Président de la République – elles ont été rappelées tout à l'heure – jusqu'au vote de ces taxes sur les carburants, insupportables pour les Français qui ne vivent pas au coeur des métropoles mondialisées, qui ont besoin de faire 60 ou 70 kilomètres par jour, avec leur voiture, pour travailler, conduire les enfants à l'école ou faire les courses. Dans tous ces moments-là, avec toutes ces décisions-là, vous n'avez pas su entendre ceux qui cherchaient à vous alerter et à aider les Français. ...
...s avancées sociales que nous vous proposons coûteraient environ 4,5 milliards d'euros. Comme nous sommes des élus responsables, soucieux de notre dette et de notre déficit excessifs, nous proposons de les financer par deux mesures : une diminution de 5 % sur les niches fiscales qui profitent aux plus riches, à l'exception de celles concernant les outre-mer et les associations caritatives ; une surtaxe à droit d'accise sur les produits de luxe, à l'instar de celle que vous avez mise en place sur les yachts, mais avec une assiette plus large, afin que les plus riches contribuent au rééquilibrage social que nous appelons de nos voeux.
... réforme devra permettre au Parlement d'être la chambre d'écoute des Français, et plus seulement la chambre d'écho du Gouvernement. Il faudra aussi inventer des mécanismes permettant au peuple de faire irruption dans les affaires entre deux élections, entre deux mandats. Je ne prendrai qu'un exemple : il existe des centaines d'agences, dénoncées par la Cour des comptes, qui sont financées par nos taxes pour s'enquérir chaque jour de la vie quotidienne des Français. Et, la plupart du temps, elles ne voient rien venir ! Ne croyez-vous pas, monsieur le Premier ministre, chers collègues, qu'avec 100 ou 200 citoyens tirés au sort et consultés sur vos taxes sur les carburants, vous auriez gratuitement évité de faire une telle erreur ? C'est d'ailleurs une bizarrerie de notre démocratie que les cito...
Notre modèle social est certes considéré comme généreux, mais il reste inégalitaire. Nos services publics sont performants, mais dans notre pays, où les dépenses publiques représentent 56,4 % du PIB, nous sommes convaincus qu'il est possible de faire aussi bien avec moins. Il est plus facile et plus juste de baisser les dépenses publiques que d'augmenter les taxes. Le Gouvernement a fait l'inverse et il a préféré raboter, quand il fallait trouver des économies structurelles. Cette absence de stratégie de baisse de la dépense publique a conduit le groupe UDI, Agir et indépendants à vous alerter dès le début du quinquennat, puis à voter majoritairement contre le dernier projet de loi de finances. Chers collègues, notre responsabilité collective est histori...
Comment avez-vous pu croire que nous ne verrions pas que vous aviez donné 1 million d'euros à chacune des cent personnes les plus riches de ce pays et que vous comptiez récupérer cet argent à la pompe, dans la poches de ceux qui, dès le 15, ne savent pas comment ils vont finir leur mois ? Comment avez-vous pu penser que nous croirions que cette surtaxe était destinée à financer un programme de transition écologique ? Nous sommes capables, comme tout le monde, de voir que seuls 19 % de ces 3 milliards d'euros sont destinés à la transition écologique !