Interventions sur "aidant"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

... différentes initiatives parlementaires. On l'a vu avec les articles que notre assemblée a supprimés, cette proposition de loi n'était en effet pas applicable en l'état. Cela nous conduit à adopter un texte d'une ampleur très modeste sur un sujet de société majeur. Je le regrette profondément. Ce texte répond en effet davantage à un besoin individuel d'initiative parlementaire qu'aux besoins des aidants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Qu'importe : nous continuerons à travailler dans le cadre de la mission Libault, au sein de la commission des affaires sociales et aux côtés du Gouvernement pour oeuvrer à l'élaboration d'un projet de loi qui réponde aux attentes des aidants dans toutes leurs dimensions. Ce projet devra s'appuyer sur la solidarité nationale, certes, mais aussi sur une société bienveillante, où la solidarité, et je dirai même la fraternité, pourra s'exprimer, car elle est une valeur fondamentale que nous sommes beaucoup, ici, à défendre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Le groupe Les Républicains votera pour cette proposition de loi, ou du moins ce qu'il en reste, c'est-à-dire ses articles 1 et 5. Bien sûr, il est bienvenu de rendre obligatoire le thème des aidants dans les négociations de branche : un large champ d'entreprises sera ainsi couvert par un accord sur une question qui concerne de plus en plus de Français. Je ne parlerai même pas de l'article 5, qui, prévoyant un décret relatif à l'expérimentation du relayage dans la fonction publique, n'est même pas de niveau législatif. Tout cela est donc vraiment insuffisant. Aussi avons-nous des regrets, m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

...xposé, monsieur le rapporteur, les termes de la question du financement – laquelle avait fait l'objet d'un amendement adopté en commission. En année pleine, la mesure aurait coûté 70 millions d'euros, mais, compte tenu du temps de la navette et du délai d'application, elle n'aurait porté que sur une demi-année, pour un coût, donc, d'environ 35 millions d'euros. C'est vraiment regrettable pour les aidants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

Néanmoins, le groupe MODEM et apparentés votera pour le texte, car, je le rappelais dans la discussion générale, chaque pas, même tout petit, compte. Ce soir, malheureusement, nous n'aurons fait qu'un tout petit pas. Pour conclure, je citerai cette phrase, forte, du collectif Je t'Aide : « Le vote de mesures en faveur des aidants est d'abord une question citoyenne, de solidarité, de fraternité, il ne saurait être un vote partisan. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...n d'être utiles, en adoptant la proposition de loi présentée par notre rapporteur, Paul Christophe. Cette proposition de loi aurait pu améliorer la vie de millions de Français. Une fois la motion de renvoi en commission rejetée, vous vous seriez grandis en acceptant le résultat de ce vote. Cela n'a pas été le cas, au contraire : vous vous êtes crispés, et n'avez montré ni empathie ni soutien aux aidants ; nous le regrettons. Le groupe Socialistes et apparentés votera pour la proposition de loi, bien qu'elle ait été vidée de l'essentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...arche, ceux du MODEM, bref ceux de la majorité qui l'ont permis, même si nous ne pouvons évidemment que regretter la manière dont, par la volonté du Gouvernement, le projet a été émasculé. Ses articles les plus importants ont en effet été repoussés aux calendes grecques par la majorité à la demande du Gouvernement – aux calendes grecques, alors même qu'il s'agissait, notamment, de la retraite des aidants. J'en ai déjà parlé, je n'y reviendrai pas. Il y a pire encore. Nous sommes en saison budgétaire et, il y a quelques jours, vous avez voté, mes chers collègues, 365 millions d'euros de dépenses pour 300 000 retraités auxquels vous alliez injustement faire subir la hausse de la CSG ; mais vous venez de refuser de faire bénéficier 8 millions de personnes en souffrance de 70 millions d'euros,...