Interventions sur "médecin"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Les praticiens diplômés hors Union européenne sont devenus une variable d'ajustement de notre système hospitalier, pour des raisons d'étranglement budgétaire, mais aussi en raison du manque de vocations comme d'implication des diplômés français. Cela tient en partie à des contradictions internes, comme la pratique scandaleuse du 20 % d'activité libérale autorisée à l'hôpital pour ses propres médecins. Alimentant une santé à deux vitesses, éloignant les médecins de leur mission première, cette pratique ne nous semble ni juste ni adaptée à notre époque. Par conséquent, nous souhaitons y mettre fin. Je reviens un instant à l'amendement précédent : madame la secrétaire d'État, il faudra aussi veiller, dans le futur travail législatif, au cas des médecins non européens qui perdent leur emploi pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Vous dépeignez une situation des hôpitaux publics où les médecins seraient dévalorisés, désengagés. Pour avoir été externe et interne, je peux vous dire que j'ai vu des gens passionnés par ce qu'ils faisaient ; la carrière hospitalo-universitaire est tout de même intéressante à bien des égards, notamment pour la recherche. En ce qui concerne la pratique que vous décrivez, qui assure en effet un complément de revenus, elle se limite à 20 % de l'activité : il f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...es. Madame la secrétaire d'État, sur la PAE, vous ne m'avez pas répondu. Une fois inscrit sur la liste A, il faut exercer à l'hôpital pendant trois ans : c'est un obstacle, vécu comme tel au quotidien. Au moment où nous essayons de faire sauter les barrières entre le public et le privé, il me semble que l'ouverture de passerelles serait une bonne chose. Par ailleurs, M. Bazin l'a dit : certains médecins valident les acquis de leur expérience ; d'autres échouent, plusieurs fois, et dans ce cas ils ne doivent pas être régularisés ! Ce n'est pas à force d'essayer que l'on devient bon… Madame la ministre, vous connaissez bien la question du Centre national de gestion – CNG – sur lequel le ministère a la main : c'est une sorte de panier où l'on met tous ceux qui ont fait de grosses bêtises, et que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Puisque nous parlons rarement du code de la santé publique dans l'hémicycle, nous avons profité de ce texte pour proposer de supprimer l'exercice libéral à l'hôpital. Mais, monsieur le rapporteur, ne déformez pas mes propos : je suis la première à dire que les hôpitaux tiennent grâce à la bienveillance de tous les soignants, dont les médecins. Heureusement que ceux-ci ne comptent pas leurs heures ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Monsieur le rapporteur, nous sommes au moins d'accord sur un point : il n'est pas possible de prolonger l'autorisation d'exercice des praticiens à diplôme hors Union européenne sans envisager de créer un statut pour eux. Je comprends bien que ce texte vise à répondre à une urgence : celle du départ d'une génération de médecins, puisque d'ici à 2020 près de 30 % de nos praticiens hospitaliers devront partir à la retraite. Près de 12 500 postes seront vacants. L'urgence, c'est aussi la désertification médicale qui devrait constituer l'une des premières préoccupations du Gouvernement. Mon amendement tend à instaurer un statut pour ces praticiens à diplôme hors Union européenne. J'avais proposé, dans un amendement jugé i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

... les exigences, la durée de l'enseignement, le contenu diffèrent. Nous avons tous intérêt à une progression du savoir médical et à une meilleure qualité des soins de tous les praticiens partout dans le monde. C'est pourquoi cet amendement demande au Gouvernement un rapport sur la possibilité de créer avec certains pays des partenariats destinés à garantir la qualité de la formation de ces futurs médecins qui seraient désireux de venir travailler dans notre pays, dans des spécialités en sous-effectif. J'ai appris avec intérêt tout à l'heure que cela concernait beaucoup de médecins béninois : il me semblerait juste que notre politique du développement soutienne la progression du savoir médical en proposant de tels partenariats.