Interventions sur "revenu"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...iser une forme d'optimisation dès lors que, au sein d'une même famille, on procéderait tous les cinq à huit ans à des transmissions pour bénéficier des exonérations de façon permanente. J'ai ainsi proposé à Mme Rabault une réécriture de son amendement, et Mme de Montchalin en a proposé un identique pour le groupe La République en marche. Il s'agit faire bénéficier des exonérations d'impôt sur le revenu ou d'impôt sur les sociétés, les entreprises faisant l'objet d'une transmission familiale, mais uniquement pour la première transmission. Cette restriction permettra d'éviter des mécanismes d'optimisation abusifs. Le coût de cet amendement, inférieur à 3 millions d'euros, est relativement modeste, mais aura pour effet de renforcer l'activité au sein des territoires ruraux en permettant la repris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...ieurs solutions existent. Autrefois, l'Union européenne intervenait mais son action, si elle n'a pas encore totalement disparu aujourd'hui, est devenue très limitée. Sur le plan national, nous pouvons recourir au mécanisme des assurances ou, plus simplement, à des dispositifs fiscaux encourageant les agriculteurs à épargner lors des bonnes années, pour pouvoir réintégrer cette épargne dans leurs revenus au cours des mauvaises années. Ce dispositif existe, il s'agit de la DPA – dotation pour aléas. Malheureusement, il a été conçu par Bercy pour ne pas fonctionner. On donne l'illusion qu'une solution existe, mais les conditions d'application du dispositif sont telles, aussi bien à l'entrée du mécanisme pour constituer cette épargne qu'à la sortie, pour la restituer, que cela ne marche pas. Nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

La portée de la suppression du mot « sanitaire » est double. Non seulement le préfet ne décide plus de l'existence d'un aléa climatique, mais le dispositif est étendu à l'aléa économique. Aujourd'hui, l'aléa économique est souvent bien plus important que l'aléa climatique. Les variations extrêmement fortes des prix du marché font que les revenus, très élevés il y a quatre ans pour les céréales, s'effondrent totalement. Un quart des exploitations françaises est aujourd'hui en déficit. Plus d'un tiers des exploitants perçoivent un revenu inférieur à 350 euros par mois. Nos collègues, qui ne connaissent pas l'agriculture, ne se rendent peut-être pas compte de la situation. M. Le Foll utilise la vieille ficelle de la gauche française consi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Le Foll :

Dernier point : quand on débat de ce genre de sujet, il faudrait montrer une certaine objectivité ou avancer au moins un raisonnement. Vous ne pouvez à la fois dire que le revenu moyen par exploitation est de 350 euros et déplorer que le système de la DPA ne marche pas, puisque c'est l'évidence en l'absence de tout revenu ! Ayez un minimum d'honnêteté ! Vous reconnaissez vous-mêmes que nous traversons une crise. L'épargne, c'est la part qui reste sur le revenu qu'on a dégagé. Dans une année comme 2016, marquée par les inondations et la chute des cours des céréales, comme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

Cet amendement a déjà été présenté dans cette assemblée il y a un ou deux ans, et je l'avais défendu à l'époque pour les ostréiculteurs. Je me demande simplement s'il s'applique seulement au monde agricole ou s'il peut s'étendre à d'autres activités qui possèdent les mêmes montants tirés de revenus annexes et les mêmes spécificités ? On m'avait répondu que l'amendement avait des conséquences en matière agricole et que je ne pouvais pas le restreindre à l'ostréiculture. Peut-être aurait-on intérêt à le retirer et à le retravailler, mais je trouve qu'il va dans le bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Monsieur le ministre, nous sommes tous convaincus que le principe de l'annualité fiscale n'est pas adapté au cycle fluctuant des revenus des agriculteurs. La moyenne triennale permet de lisser ces effets annuels, mais elle peut s'avérer un piège pour les agriculteurs lors des années de perte forte de revenu comme en 2016, puisqu'ils ne peuvent sortir de ce régime que tous les cinq ans. Mon amendement vise à donner un outil au Gouvernement : en cas de crise dans un territoire ou dans une production, il permettrait d'autoriser les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Lorion :

...s – précise que le dispositif se termine le 31 décembre 2017, à condition que soit mis en place un mécanisme pérenne de préfinancement à taux zéro des investissements. Pourtant, il n'existe à l'heure actuelle aucun mécanisme de préfinancement. Nous proposons donc de repousser à 2025 l'extinction de ce dispositif. Il faut souligner que, contrairement au crédit d'impôt, il permet aux personnes aux revenus les plus modestes d'accéder à la propriété privée en rachetant leur logement au bailleur social.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous avons déjà évoqué la fiscalité agricole, et les engagements qu'a pris le ministre en la matière me semblent, au moins en termes de méthode, apporter une réponse satisfaisante. J'appelle votre attention sur le fait que, si l'exploitation agricole est soumise à l'impôt sur les sociétés, les règles de ce dernier sont censées s'appliquer, et non celles de l'impôt sur les revenus. Il est tout de même difficilement envisageable, comme vous semblez l'écrire, de faire bénéficier les exploitations des avantages de l'IS et des atouts de l'IR ; ce serait fromage et dessert, si j'ose dire. J'émets donc un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... sommes vont croissant, soient versées à leurs centrales situées en Europe, que ce soit en France ou en Belgique. Ces contributions prennent la forme de rémunérations de prestations de services excédant la valeur réelle de celles-ci, voire relatives à des prestations fictives. Il en est de même des redevances, dont on ne sait pas très bien à quoi elles correspondent. Les centrales qui captent ces revenus sont établies dans des pays à fiscalité réduite, essentiellement au Luxembourg, en Suisse et en Belgique, de sorte qu'une partie significative d'assiette fiscale se trouve délocalisée au détriment des finances publiques, sans que cette délocalisation soit justifiée par une activité effective. C'est un problème que l'on retrouve dans de nombreux secteurs. Le présent amendement vise à réintégrer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...sements de vente en France, mais également celles parties à un ou des accords d'achats groupés, alors que, je vous le rappelle, l'article 57 vise en principe uniquement les relations capitalistiques. Troisièmement, l'article 57 du CGI vise les prix de transfert entre la société française et l'entreprise étrangère liée, alors que l'amendement que je défends vise plus précisément à appréhender les revenus – redevances ou commissions – perçus par l'entité étrangère d'un fournisseur français, en lien avec des produits commercialisés en France. Quatrièmement, le présent amendement pallie les difficultés de mise en oeuvre de l'article 57 du CGI par l'administration fiscale, sur laquelle repose la charge de la preuve. Dans de nombreux exemples jurisprudentiels récents, les redressements de l'administ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

...tous ceux qui garantissent les emprunts des organismes HLM. Cet amendement d'appel pourra, le cas échéant, être repris par le Gouvernement, afin d'ouvrir un spectre plus grand à la négociation en cours au moment où je vous parle. L'Union européenne a déjà eu l'occasion de recommander à la France de fiscaliser les organismes HLM. On appelait cela, il y a quelques années une « contribution sur les revenus locatifs ». Il s'avère que la Cour des comptes, lors de la préparation du projet de loi de finances pour 2018, a transmis au Gouvernement un référé l'invitant à agir dans ce sens. Le ministre de l'action et des comptes publics avait d'ailleurs rendu public sa réponse, par laquelle il expliquait être favorable à cette mesure. Mon amendement d'appel vise à créer une contribution sur les recettes l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Cet amendement procède du même que celui que j'ai défendu tout à l'heure à propos des exploitants agricoles. Il s'agit de permettre aux exploitants menant des activités commerciales connexes et accessoires de mieux organiser leur statut en prolongeant la durée d'option laissée à certaines natures de société en faveur du dispositif d'impôt sur le revenu. Cette disposition ne coûte rien puisqu'elle vise à leur permettre de bénéficier pendant cinq ans d'un dispositif dont elles bénéficient déjà. C'est une vraie réponse pour nos exploitants agricoles pluriactifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Cet amendement a pour but de corriger l'un des effets de la dernière réforme des zones de revitalisation rurale. Le fait d'être classé en ZRR permet à des zones rurales caractérisées par une faible densité de population et un revenu par habitant faible, c'est-à-dire à des zones rurales assez déshéritées, de bénéficier d'un certain nombre d'exonérations fiscales et sociales. Celles-ci doivent permettre de redynamiser leur territoire, en faisant venir des entreprises, mais aussi des professions libérales. Ce dispositif a notamment servi à inciter des professionnels du secteur médical et paramédical à revenir s'installer dans c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...n disposer un service technique et professionnel parfois de meilleure qualité que ne le font des médecins isolés en ville, car elles facilitent les échanges entre les différents médecins, les infirmières et les autres prestataires de soins. Comme M. le ministre vient de le rappeler, il existe des dispositifs financiers qui permettent notamment à de jeunes médecins de s'installer et de toucher un revenu garanti de 3 000 euros jusqu'à ce que leur patientèle atteigne un certain niveau. On ne parviendra pas à imposer d'obligation : c'est contraire à l'état d'esprit de notre pays et de la médecine en général. En revanche, selon moi, on pourrait tout à fait exiger de médecins installés en milieu urbain qu'ils se rendent en milieu rural pour fournir une prestation d'une ou deux journées.