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...ntrer les ressources pour faire face à la crise profonde de l'hôpital public, au défi de la perte d'autonomie, aux enjeux de la sécurisation des parcours de vie. La compression permanente des dépenses de santé et des dépenses sociales est l'un des facteurs qui a nourri cette colère légitime. Et, ce faisant, vous avez abîmé le lien entre la sécurité sociale et ses propriétaires. Vous avez voulu supprimer la cotisation, soi-disant pour rendre du pouvoir d'achat aux Français. Rémunérer le travail, c'est donner à la fois le salaire pour le mois et le salaire pour la vie, cette part de cotisations qui vient financer l'assurance maladie, la retraite, ou encore l'assurance chômage. Il nous est aujourd'hui proposé de revenir sur cette si mauvaise loi de financement de la sécurité sociale, que l'Assemb...
... les bas salaires, vous préférez que le contribuable, qui est parfois aussi le salarié, paye à la place de l'entreprise. Ce faisant, vous épargnez les bénéfices qui sont soustraits à la rémunération du travail. La part des richesses captée par le capital a cru, je crois, de 8 % au cours des vingt dernières années. Vous choisissez, en réalité, de financer le travail par une prestation sociale. La prime d'activité ne sera pas versée à tous ceux et toutes celles qui touchent le SMIC, ou alentour, et beaucoup vont déchanter. C'est le symbole des artifices avec lesquels on finit par se brûler les doigts. Vous laissez le travail se déprécier. Vous refusez d'augmenter les pensions de retraite et, a minima, de les réindexer sur l'augmentation du coût de la vie. Cette mesure consiste donc à rendre à un...
...n les augmentant de 0,3 %, alors que l'inflation sera probablement de 1,7 %. Vous en ajoutez une couche, avec les heures supplémentaires désocialisées et défiscalisées. Le message est clair : pour gagner votre vie correctement et dignement, vous n'avez qu'à travailler plus ! Encore faut-il que vous le puissiez et que votre entreprise vous le propose. Vous employez la même méthode, enfin, pour la prime exceptionnelle de fin d'année. En refusant de l'ériger en principe obligatoire, vous vous en remettez au bon vouloir du patron-roi, qui décidera de son octroi, de son montant et de ses modalités. Ce plan n'est pas à la hauteur, d'autant plus qu'il laisse de côté des salariés pauvres, à temps partiel subi, les bénéficiaires de prestations sociales désindexées, les agents de la fonction publique, ...
Voulez-vous dire non à la possibilité pour les entreprises de verser une prime exceptionnelle à leurs salariés ? Chers collègues, restons exigeants mais conscients aussi qu'il faut apporter des réponses aujourd'hui. Faisons bien tout de suite en adoptant ces mesures d'urgence, et faisons mieux encore demain, grâce au grand débat qui s'ouvre pour redonner la parole aux Français autour des problèmes qui fracturent notre pays depuis quarante ans. Conscient de l'urgence qui t...