18 interventions trouvées.
...ares du règne de Nicolas Sarkozy : Macron recycle ici le trop célèbre « travailler plus pour gagner plus ». Nous pensons que ce n'est pas raisonnable, alors que l'on compte en moyenne un emploi non pourvu pour quarante chômeurs, sans compter, bien sûr, les conséquences sur les finances publiques et les finances de la sécurité sociale. Nous prenons acte de votre reculade concernant la hausse de la CSG pour les pensions de moins de 2 000 euros, mais cela ne compense en rien les nombreuses pertes engendrées par la désindexation des pensions de retraites qui vient d'être votée. Enfin, la mesure la plus emblématique et la plus représentative de l'entourloupe qu'est ce projet de loi est, bien sûr, la hausse de la prime d'activité. Souvenez-vous qu'après l'allocution télévisuelle du Président de la...
...es les oppositions dans cet hémicycle et les partenaires sociaux. Ceux-ci ont récemment retrouvé le chemin de l'Élysée, et nous ne pouvons que nous en réjouir. C'est en cela, chers collègues de la majorité, que vous avez péché. Cette colère qui monte depuis des mois, nous l'avons perçue. De questions d'actualité en questions d'actualité, nous vous alertons sur l'injustice de l'augmentation de la CSG, de la pression fiscale toujours trop forte, de la fracture territoriale toujours grandissante, du dérapage des comptes publics, des femmes et des hommes qui, face à la baisse du pouvoir d'achat, n'arrivent plus à finir les mois. Durant tous ces mois, non seulement nous vous avons mis en garde, mais nous vous avons également fait d'innombrables propositions, de loi ou d'amendements. Las ! de mes...
...t déposée. À chaque fois, nous avons essuyé un refus de la majorité. Il aura malheureusement fallu une crise majeure pour que l'on nous donne enfin raison. Nous n'en tirons aucune satisfaction. Malgré cela, la mesure prévue par le projet de loi n'est pas suffisante : au lieu d'appliquer telle quelle la disposition annoncée par le Président de la République, elle ne supprime pas le paiement de la CSG et de la CRDS par les salariés. Nous défendrons des amendements visant à corriger cette erreur et à revenir à la parole du Président de la République, qui a déclaré : « les heures supplémentaires seront versées sans impôts ni charges dès 2019 ». La troisième mesure, la suppression de la hausse de la CSG pour les retraités touchant moins de 2 000 euros, est nécessaire mais, elle aussi, très insuf...
Non seulement vous avez fait payer des millions de Français, mais, en plus, vous cassez l'un des piliers de notre protection sociale. Nous ne pouvons que continuer à combattre cette fiscalité injuste. Afin de rendre un peu de justice sociale, et pour contrecarrer le système de seuil, nous allons proposer de revenir au taux de CSG antérieur à l'augmentation. La dernière mesure est l'augmentation du SMIC de 100 euros nets par mois – enfin, si l'on peut vraiment parler d'augmentation du SMIC : vu l'usine à gaz qui est en train d'être créée, nous avons eu mal à comprendre. Selon l'exposé des motifs lui-même, l'augmentation comprend la revalorisation annuelle, alors qu'il n'en était pas question à l'origine – première pirouet...
...ence économiques et sociales. Les mesures annoncées par le Président de la République ont constitué une première réponse à la question posée par la majorité des manifestants : comment faire en sorte qu'ils puissent vivre dignement de leur travail ? Deux, en particulier, nous semblaient intéressantes : l'augmentation de 100 euros nets pour les personnes au SMIC et l'annulation de la hausse de la CSG pour les retraités touchant moins de 2 000 euros par mois. Nous avions déjà émis des doutes, sous forme de questions, quant à leur application, mais nous avons voulu laisser au Gouvernement le temps d'en proposer une traduction législative qui reflète les orientations annoncées par Emmanuel Macron. Toutefois, malgré l'importance des enjeux, c'est dans l'urgence que nous avons dû travailler. En e...
...19, les pensions de retraite ne seront revalorisées que de 0,3 %, alors que l'inflation attendue s'élève à 1,5 %. Nous n'arrivons visiblement pas à vous faire entendre la nécessité de réindexer les retraites sur le coût de la vie. Une telle mesure nous semble pourtant essentielle pour que les retraités ne servent plus de variable d'ajustement budgétaire, comme l'an dernier lors de la hausse de la CSG, et, surtout, pour qu'ils puissent vivre dignement malgré l'augmentation du coût de la vie. Nous la défendrons donc de nouveau tout à l'heure. Le Gouvernement a admis avoir demandé trop d'efforts aux retraités. Le présent projet de loi était l'occasion de rectifier le tir, mais, pour cela, il aurait fallu aller plus loin. Davantage de retraités auraient ainsi pu être concernés par l'annulation d...
...-dire du salaire différé, celui qui donne droit à la retraite, à l'assurance chômage, aux prestations d'assurance maladie. Quand vous annoncez que vous leur redonnez 10 milliards d'euros pour leur pouvoir d'achat, nos concitoyens savent bien que ce ne sont pas des avancées pour eux. Ce sont de mauvais coups auxquels ils échappent, auxquels vous devez renoncer définitivement, comme la hausse de la CSG ou celle des carburants. Vous dites aux retraités qu'en dessous de 2 000 euros de revenu mensuel – en réalité 1 850 – , ils seront exonérés du taux plein de la CSG ; ils vont vite réaliser que cela ne sera vrai que pour une partie d'entre eux, et qu'ils devront attendre six mois avant d'être remboursés. Et vous avez dit « urgence » ! Les exonérations sociales massives n'ont cessé de se développe...
Ce gain de pouvoir d'achat concernera les salariés, les fonctionnaires, les agriculteurs et aussi les travailleurs indépendants. Enfin, notre groupe se réjouit pleinement de la suppression de la hausse de 1,7 point de la CSG pour près de 5 millions de retraités aux revenus moyens. Depuis la loi de financement de la sécurité sociale de 2018, le groupe MODEM et apparentés n'a cessé d'alerter le Gouvernement sur la nécessité de ne pas aller trop vite et trop fort sur les pensions modestes et moyennes.
Ainsi, rétablir un taux de CSG à 6,6 % pour des revenus inférieurs à 2 000 euros nets pour un retraité seul, et inférieurs à 3 000 euros nets pour un couple paraît être une décision cohérente et ajustée. Nous espérons néanmoins vivement que les prélèvements indus des premiers mois de l'année 2019 seront remboursés le plus rapidement possible. Enfin, nous attendons beaucoup du rapport que le Gouvernement devra remettre au Parl...
...nce économique, sociale et environnementale, dès lors qu'aucune d'entre elles ne concerne les plus pauvres ou notre jeunesse, les grands oubliés de votre projet de loi. Nous prenons acte de vos concessions pour soutenir le pouvoir d'achat des Français, lequel pourrait bien venir sauver ce qu'il reste d'une croissance largement entamée depuis dix-huit mois. Rehausser le seuil d'application de la CSG applicable aux retraités est bienvenu, même si le seuil de 2 000 euros est par trop éloigné du prix moyen d'une maison de retraite. Inciter, par des mesures fiscales et sociales, au versement d'une prime de fin d'année est bienvenu, même si, instruits de l'expérience de votre nouvel inspirateur, Nicolas Sarkozy, vous en connaissez toute l'iniquité et toutes les limites, en particulier pour les P...
...les crédits dédiés à la prime d'activité. Il nous semble plus opportun d'augmenter cette prime plutôt que le SMIC, car cela pourrait détruire des emplois, et il nous paraît raisonnable de tenir compte de la composition du foyer fiscal pour son versement. Sur ce sujet, il faut raison garder : on ne peut pas s'opposer à la défamilialisation de l'impôt sur le revenu, se battre contre la fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu, et dans le même temps regretter que la prime d'activité ne soit pas versée à tous les employés rémunérés autour du SMIC, sans prise en compte des revenus de leur conjoint !
...s qualifiés. Pour éviter tout effet d'aubaine, nous défendrons un amendement visant à exonérer de charges patronales les heures supplémentaires pour les entreprises de moins de 50 salariés, avec la même limite, en volume horaire, que pour les charges salariales. Enfin, nous ne pouvons que souscrire au retour en arrière que constituent l'article 3 et la création d'un nouveau taux intermédiaire de CSG à 6,6 %. Dès l'inscription de la hausse de 1,7 point de la CSG dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017, nous nous y étions opposés, en vous avertissant qu'elle aurait un effet désastreux sur le pouvoir d'achat des salariés et des retraités modestes. Il y a quelques semaines, nous vous proposions, en vain, d'instituer ce taux intermédiaire de CSG à 6,6 % : au regard d...
Vous ne pouvez pas dire que nous ne vous avons pas alertés à propos de cette urgence, et cela – ce qui est mieux – en vous faisant des propositions. Prenons l'exemple des retraités : dès l'automne 2017, nous vous avions indiqué qu'il n'était pas acceptable d'appliquer une hausse de la CSG à des revenus s'élevant à 1 300 euros par mois seulement. Nous vous avions proposé de fixer un seuil à 3 000 euros, soit le prix moyen d'une maison de retraite médicalisée en région parisienne.
...ment était cohérente en ce qu'elle reposait sur la répartition intergénérationnelle. Vous êtes aujourd'hui contraintes de répondre à cette urgence, mesdames les ministres, et vous le faites d'une façon brouillonne : ce n'est pas ainsi que l'on répondra avec respect aux demandes des Français. Parmi toutes les mesures que vous annoncez, la seule – je dis bien la seule – qui soit cadrée concerne la CSG pour les retraités.
Toutes les autres sont incertaines, et ces incertitudes auront des conséquences sur les Français. Pour que les choses soient plus claires, prenons un exemple. Soit un couple de retraités dont le mari a 850 euros de retraite par mois et la femme 2 600 euros. Eh bien le mari, qui n'a que 850 euros de retraite par mois, sera quand même soumis à la hausse de la CSG !
Sur les 14 millions de retraités que compte notre pays, 5 millions sont dans ce cas, et perdront, en 2019, l'équivalent d'un demi-mois de retraite en termes de pouvoir d'achat, à cause de la hausse de la CSG et de la non-indexation des retraites, sur laquelle vous n'êtes pas revenus.
...ière. Il faut aussi s'attaquer à la fraude, au moment où nous apprenons de la bouche d'un ancien magistrat qu'il existerait en France 1,8 million de numéros de sécurité sociale attribués sur des bases frauduleuses à des personnes nées à l'étranger, pour un coût de 14 milliards d'euros. Que fait votre gouvernement, mesdames les ministres ? Nous avons déposé deux amendements : la suppression de la CSG pour les retraités et la ré-indexation des retraites et des allocations sur l'inflation. Les Français attendent ces gestes. Les retraités espèrent. Vous écoutez, mais vous n'entendez pas. Vous gardez un cap qui s'avérera funeste pour notre pays ! Les Français ne sont pas dupes, ils sont sortis bruyamment de leur réserve pour entrer dans l'action et tenter de faire respecter à la lettre notre devi...
… pour éviter l'effet d'aubaine susceptible d'avoir un impact négatif sur l'emploi, tout en permettant aux employeurs de mieux répondre aux pics d'activité. Le retour à un taux de CSG de 6,6 % pour les retraités ayant un revenu mensuel global inférieur à 2 000 euros était une attente forte de nos concitoyens les plus âgés.