5 interventions trouvées.
Il vise à prévoir que, dans un délai de six mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l'opportunité d'installer le siège de l'Office français de la biodiversité en Guyane. C'est assurément un amendement d'appel pour que notre assemblée prête attention à la situation de la Guyane, qui héberge quelque 50 % de la biodiversité française. Je suis très satisfait de la décision, que vous avez prise, de réintégrer au sein du conseil d'administration de l'OFB des représentants des bassins géographiques. Cela étant, je rappelle que, si le général de Gaulle était encore Pr...
Monsieur Serville, nous avons déjà abordé cette question à plusieurs reprises : vous savez à quel point j'ai été interpellée par la situation de la Guyane. Toute personne qui y met le pied prend en pleine figure les enjeux de ce territoire, notamment en matière de biodiversité, qui est, dans ce territoire, exceptionnelle. J'engage ceux qui ne le connaissent pas à se rendre dans ce département. L'installation en Guyane du siège de l'OFB serait une bonne idée, si ses conséquences concrètes ne la rendaient pas irréalisable. Elle créerait en effet, po...
Monsieur le ministre d'État, le général de Gaulle s'est peu exprimé sur la biodiversité, mais je crois qu'il avait une vision, d'abord pour la France et ensuite pour la Guyane. Si l'on considère l'aventure spatiale européenne et française, il n'a pas hésité une seule seconde à installer la base spatiale en Guyane, pour les raisons que nous connaissons. Lorsqu'il a pris cette décision, il ne s'est pas vraiment demandé comment il allait gérer les contraintes matérielles et financières, justement parce qu'il avait cette vision. Or, aujourd'hui, nous sommes englués dans u...
Cet amendement, qui s'inscrit dans le prolongement du précédent, prévoit que, « dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur la mise en place d'un dispositif spécifique à la chasse en Guyane. Ce rapport aborde notamment la question de la reconnaissance des droits fondamentaux des peuples autochtones et du respect du consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause. » Tout à l'heure, monsieur le ministre d'État, vous avez dit que 5 000 demandes de permis de chasse avaient été déposées et que 4 500 d'entre elles avaient obtenu satisfaction. Vous avez expliqué qu'il ...
...eant ! Monsieur le ministre d'État, madame la rapporteure, souvenez-vous du député Justin Catayée qui, en 1962, a quitté cet hémicycle furieux en disant qu'il y avait peut-être pris la parole pour la dernière fois. Justement, son avion s'est écrasé en Guadeloupe et on ne l'a plus jamais revu. Il était très en colère lorsqu'il voyait de quelle manière étaient traitées les questions relatives à la Guyane. Quelques décennies plus tard, j'ai l'impression que nous sommes dans la même situation : j'essaie de porter la voix de la Guyane et les revendications de l'ensemble de la classe moyenne guyanaise, mais j'ai le sentiment de me voir opposer des fins de non-recevoir au lieu d'obtenir des réponses pertinentes aux demandes que je formule. C'est vraiment dommage ! Je le regrette très amèrement.