Interventions sur "RSA"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Tout cela appartient au passé ; regardons maintenant l'avenir. Nous sommes d'accord sur les constats. Depuis la création du RMI – revenu minimum d'insertion – par Michel Rocard en 1988, puis du RSA par Martin Hirsch en 2008, les gouvernements successifs poursuivent leur quête d'activation des dépenses sociales – ou comment concilier l'impératif d'un revenu avec l'incitation à chercher et à trouver un emploi ? Confier aujourd'hui aux départements la politique d'insertion sociale et professionnelle des allocataires du RSA met en évidence le fait que notre modèle est insuffisamment tourné ver...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Disant cela, nous n'incriminons personne : la responsabilité est collective. Néanmoins, seuls 10 % des bénéficiaires du RSA retrouvent un emploi dans l'année, alors que le travail est le premier facteur de prévention de la pauvreté. En effet, 49 % de bénéficiaires du RSA le perçoivent depuis quatre ans au moins, et le taux de non-recours à cette prestation est estimé à 30 %. De son côté, la Cour des comptes estime à plus de 2 milliards d'euros le coût annuel des erreurs de prestations, jamais identifiées ou jamais réc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

... de remplacer un système pensé de façon administrative et insuffisamment adapté à la réalité des besoins des personnes : les bénéficiaires du RSA ont besoin d'un accompagnement soutenu, tant social que professionnel, mais ils ne sont que 10 % à en bénéficier aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

... un coût que vous n'évoquez pas dans votre proposition de loi, pourrait aller jusqu'à 18 milliards d'euros supplémentaires par an, soit plus que le montant actuel du RSA – 11 milliards – et de la prime d'activité – 7 milliards.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

..., ni le grand soir, mais un dispositif opérationnel, innovant et efficace. Par votre refus d'examiner notre texte, c'est tout simplement, une nouvelle fois, le dialogue avec l'opposition parlementaire que vous refusez, au détriment des plus précaires. 9 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, dont 17 % des personnes de dix-huit à vingt-quatre ans, et 36 % des personnes éligibles au RSA ne le réclament pas – ils sont 26 % pour la prime d'activité. Pour résumer votre position, l'automaticité et l'inconditionnalité d'un revenu permettant de vivre dignement, c'est non, mais supprimer automatiquement et sans conditions l'impôt sur la fortune pour les plus riches, c'est oui ! Dès lors, le groupe Socialistes et apparentés ne votera évidemment pas la motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

...lègues du groupe socialiste et qui a conduit à l'élaboration de la présente proposition de loi. Notre système de prestations sociales est l'un des plus généreux au monde, mais il souffre de nombreuses imperfections, maintes fois diagnostiquées, qui nuisent à son efficacité et que nous devons corriger. Qu'il s'agisse du taux de non-recours, qui s'élève à 36 % pour le revenu de solidarité active – RSA – , de la complexité des démarches à la charge du bénéficiaire, de l'illisibilité des modes de calcul ou encore du déficit d'accompagnement, le constat est sans appel : il nous faut parvenir à un dispositif plus simple, plus clair, mais surtout mieux tourné vers l'emploi. C'est un engagement du Président de la République que, bien évidemment, nous partageons. Toutefois, la nécessaire amélioratio...