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...ation ? L'unicité est une chose, la diversité en est une autre, et je peux comprendre que nous devions nous adapter, mais où est l'intérêt général ici ? Certainement pas dans le soutien à la langue anglaise, qui n'a pas besoin de nous pour bien se porter. Ensuite, si je comprends bien, la collectivité de rattachement peut être une commune puisque ces établissements pourront regrouper l'école, le collège et le lycée. Je note par ailleurs qu'on devra opérer une sorte de tri des enfants puisqu'il faudra vérifier leurs aptitudes – je suppose que certaines matières seront enseignées dans des langues autres que le français... Enfin, n'aurions-nous pas pu imaginer la création d'un tel dispositif au sein des établissements classiques en renforçant, par exemple, le soutien à certains étrangers, même s'i...
L'article L. 312-11-1 du code de l'éducation dispose que « La langue corse est une matière enseignée dans le cadre de l'horaire normal des écoles maternelles et élémentaires de Corse ». Cet amendement propose d'insérer les mots « ainsi que des établissements d'enseignement secondaire » après le terme « élémentaires », afin de garantir et de pérenniser l'enseignement de la langue corse au collège et au lycée, le droit actuel ne faisant référence qu'aux écoles maternelles et élémentaires. Ce saut qualitatif nous semble important et de bon augure pour la suite.
Il s'agit d'éviter de mettre les enseignements de langues en concurrence et de ne pas obliger les familles à choisir entre langues étrangères, langues anciennes et langues régionales. Il faut offrir le plus grand nombre de possibilités. Monsieur le ministre, je sais votre intérêt pour les langues anciennes, dont je me réjouis. Pour autant, certains collèges publics de ma circonscription ne proposent pas l'enseignement du latin aux jeunes élèves. Il faut que les élèves aient la possibilité de choisir entre plusieurs langues. Je suis convaincu que l'enfant a la capacité d'en apprendre plusieurs. Plus on le sollicite, plus il apprendra et plus il retiendra. Il faut lui offrir des chances, des ouvertures et des perspectives lui permettant de progresse...
...le maternelle des locuteurs des langues locales – le shimaoré et le kibushi – a été menée. L'usage de la langue maternelle des enfants a permis de lever certains obstacles à l'apprentissage, ce qui a favorisé la maîtrise du français. Le succès de ce dispositif très prometteur invite à mener une réflexion plus générale en vue d'assurer sa continuité, en l'étendant à l'enseignement élémentaire, au collège et au lycée. Il s'agit de faire progresser la maîtrise de la langue française – conformément au plan Mayotte 2025 – tout en valorisant les langues maternelles et les cultures locales. Nous demandons donc la reconnaissance du shimaoré et du kibushi en qualité de langues régionales.
... éducatives les estimeront utiles, voire nécessaires, et en réponse à une situation locale particulière. Nous vous proposerons des amendements tendant à préciser que ces créations se feront bien avec l'avis du responsable des services de l'éducation nationale, mais aussi que le chef d'établissement adjoint exercera sur le terrain des écoles primaires. Ils ne seront pas enfermés dans un bureau du collège, mais travailleront aux côtés du principal du collège. Il pourra même y avoir plusieurs chefs d'établissements adjoints, en fonction de la taille finale de l'établissement. Le point essentiel, c'est que les directeurs d'école pourront bénéficier de l'appui des équipes administratives, mais également des équipes sanitaires et sociales et des équipes scolaires de ces nouveaux établissements. Nous ...
...port sur ce sujet. Le groupe Les Républicains avait déposé des amendements qui reprenaient ses propositions au moment de l'examen de la loi Peillon, en 2013, mais ils n'avaient hélas pas été retenus. Les choses vont ici dans le bon sens ; M. Reiss avait d'ailleurs déposé un amendement similaire en commission. L'objectif est pédagogique ; il s'agit créer un véritable continuum entre l'école et le collège, comme cela existe dans d'autres pays. Lors des débats de la campagne présidentielle de 2017, notre mouvement avait aussi défendu l'idée d'une limitation du nombre d'enseignants différents en sixième et en cinquième, afin d'atténuer le choc du passage de l'école primaire au collège.
...l'esprit de cette loi tel que je l'ai évoqué lundi dernier dans la motion de rejet préalable. Il transforme profondément l'administration de l'éducation nationale, sans crier gare, au détour d'un amendement adopté en commission. Sous le nom d'« établissements publics des savoirs fondamentaux », il s'agit d'instituer un regroupement administratif d'écoles pré-élémentaires et primaires autour d'un collège de référence. Les arguments employés : favoriser la continuité de l'enseignement de la maternelle au collège pour éviter toute rupture et assurer une reconnaissance aux directeurs d'école. Je rappelle d'ailleurs que cette mesure est issue de la mission flash consacrée au statut des directeurs d'école, lesquels précisément n'en ont pas. Monsieur le ministre, un budget peut être jugé insincère. C'...
Nous sommes conscients de l'utilité de rapprocher le primaire, notamment les cours moyens, et le collège. Nous avions d'ailleurs mené des réflexions avec Vincent Peillon, afin d'initier de tels rapprochements. Cependant, cet article 6 quater est issu d'un amendement adopté en commission, après donc que le projet de loi a été examiné par le Conseil d'État, et sans qu'il y ait eu une concertation suffisante avec les organisations professionnelles. Par conséquent, nous ne pouvons pas y être favorables...
Pourquoi un amendement de suppression de l'article 6 quater relatif aux établissements publics des savoirs fondamentaux ? Nous ne sommes pas opposés par principe à une plus grande continuité entre les écoles élémentaires et les collèges – nous avons suffisamment travaillé sur le cycle 3 et adopté des dispositifs qui le concernent. Il faut encourager et développer la continuité, y compris dans des matières telles que l'éducation physique et sportive, en faisant par exemple dialoguer l'USEP – Union sportive de l'enseignement du premier degré – avec l'UNSS – Union nationale du sport scolaire et les professeurs des écoles avec les ...
Je crains que sous couvert de rationaliser, on éloigne encore et toujours plus les Français de leurs services publics. L'article prévoit de rassembler dans un même établissement une ou plusieurs écoles primaires et un collège, notamment, nous dit-on, pour assurer un meilleur suivi des élèves. Mais il semble que règne une certaine confusion à laquelle l'absence d'étude d'impact n'est pas étrangère. L'objectif de cet article est-il de faciliter la scolarité de l'enfant ou au contraire de rationaliser le service public, au détriment parfois des élèves ? De nombreux acteurs locaux, notamment les parents – ce n'est donc p...
...savoirs fondamentaux, traditionnellement appelés écoles du socle, n'est pas nouvelle. De nombreux travaux y sont consacrés – je pense à celui récent de Mmes Valérie Bazin-Malgras et Cécile Rilhac ainsi qu'à celui de Frédéric Reiss en 2010 ; je pense également à des rapports qui dépassent le cadre parlementaire parmi lesquels un rapport d'expertise sur la continuité pédagogique entre l'école et le collège ainsi qu'un rapport de la mission ruralité signé des inspectrices générales Ariane Azéma et Marie-Blanche Mauhourat. Le sujet a donc largement été abordé. Je ne voudrais pas laisser dire que l'école rurale se meurt, comme j'ai pu l'entendre.
Il s'agit également de permettre à des équipes pédagogiques de mieux travailler ensemble, entre écoles et surtout entre école et collège, pour améliorer le suivi des élèves et mieux les accompagner dans la transition que constitue l'entrée en sixième. Depuis 2013, le cycle 3 s'étend du CM1 à la sixième, associant donc premier et second degrés. La continuité des apprentissages est d'ailleurs renforcée par la création des conseils école-collège au sein desquels travaillent ensemble des enseignants des deux niveaux. Tout cela n'est d...
...inze classes de primaire sont supprimées à Aubervilliers, dans ma circonscription, alors que l'INSEE vient de réviser l'estimation de sa population en ajoutant 10 000 habitants ? Comment l'expliquez-vous au regard de la démographie ? Deuxièmement, s'agissant de l'école du socle, vous êtes en train de nous expliquer que, grâce à l'article 6 quater, vous allez fusionner des écoles primaires et des collèges, et donner un socle éducatif aux élèves concernés, qui pourront au bout du compte, vous l'avez dit vous-même, vivre leur vie soit dans le système scolaire soit directement dans le monde du travail. C'est un recul, la fin du collège unique en quelque sorte, qui s'ajoute aux menaces qui pèsent sur les écoles rurales. Quant à ces attaques sur les écoles rurales, nous ne les inventons pas. L'Associ...
Il y a une menace sur le collège unique, et il n'y a aucune garantie que les écoles rurales ne seront pas menacées avec l'article 6 quater.