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Entre la télévision, l'ordinateur, la tablette, le téléphone et nous passons un nombre d'heures monstrueux les yeux rivés sur les écrans de toute sorte qui envahissent notre quotidien. Les chiffres sont inquiétants, puisque les adultes passent en moyenne plus de cinq heures par jour devant ces écrans, contre trois heures et dix minutes voilà dix ans, soit une augmentation de deux heures. Nos mauvaises habitudes n'épargnent évidemment pas nos enfants. Que ce soit pour les occuper ou pour des motifs scolaires, toutes les raisons s...
...iété les outils numériques, il paraît tout à fait nécessaire que la technologie et l'informatique soient enseignées dès le plus jeune âge dans nos écoles. Il nous semble cependant indispensable d'intégrer à cet enseignement un volet de sensibilisation aux risques que représentent le numérique et ses outils pour la santé. Des études, de plus en plus nombreuses, soulignent les effets délétères des écrans sur la santé de nos jeunes enfants : troubles du comportement, addictions, nervosité… À la suite de la proposition de loi contre l'exposition précoce des enfants aux écrans, adoptée au mois de novembre dernier par nos collègues sénateurs, cet amendement tend à préciser, à l'article L. 312-9 du code de l'éducation, que la formation à l'utilisation des outils et des ressources numériques « inclut ...
Nous n'entendons pas remettre en cause l'utilisation des outils numériques pour favoriser certains apprentissages. Cependant, une exposition excessive aux écrans peut avoir des conséquences néfastes sur le développement du cerveau, sur l'apprentissage des compétences fondamentales, sur la concentration ou encore sur le bien-être des enfants. Sans citer toutes les chiffres impressionnants révélés par les mesures du temps d'utilisation des écrans par les jeunes, je me contenterai de rappeler que les enfants de 1 à 6 ans y consacrent, en moyenne, près cinq...
Il s'agit, dans la suite de nos échanges précédant la suspension de séance, à propos des écrans, de compléter l'article L. 312-9 du code de l'éducation par l'alinéa suivant : « Au sein des écoles maternelles, ne peut constituer un outil pédagogique ou de loisir, tout équipement numérique exposant l'enfant à un écran. » En effet, de nombreux chercheurs, dont le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, ont pris position en faveur de l'interdiction des écrans jusqu'à l'âge de 6 ans, considérant que ce...
Madame Luquet, je partage pleinement votre avis. Le danger des écrans pour les très jeunes enfants est en effet un sujet important, évoqué à plusieurs reprises dans le débat public, par Boris Cyrulnik, comme vous le rappelez, mais aussi par Serge Tisseron, qui a beaucoup travaillé sur ces questions et pointé les risques à cet âge. Le CSA – Conseil supérieur de l'audiovisuel – s'est d'ailleurs emparé du sujet depuis un certain temps et est en train de travailler à ...
… et donc ne pas inscrire dans la loi la disposition que vous proposez, ceux-ci étant tout à fait à même de supprimer ou de réduire considérablement la consommation d'écrans en maternelle. L'avis est défavorable.
Cet amendement est très pertinent parce que son adoption entraînerait l'inscription dans la loi de ce qui est considéré comme un problème par beaucoup de professionnels : le recours trop précoce aux écrans. Cela étant, je vois une difficulté rédactionnelle dans l'amendement tel qu'il est rédigé, notamment parce qu'un outil qui ne semble pas poser problème, le tableau blanc interactif, serait dès lors exclu des écoles maternelles. Or le considère-t-on comme un écran ou non ? Si on le considère comme tel, il y aurait un problème parce qu'il est utilisé en maternelle, où il produit des effets plutôt ...