Interventions sur "gestes qui sauvent"

2 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Monsieur Di Filippo, vous évoquez le coût des formations pour sauver des vies, mais une vie n'a pas de prix ! Il me paraît compliqué de parler de coût en cette matière. D'autre part, quitte à me faire détester par M. le rapporteur et M. le secrétaire d'État, je veux signaler que l'expression utilisée dans l'hémicycle – « les gestes qui sauvent » – me semble impropre. Au cours de ma formation, j'ai plutôt appris que ces gestes « pouvaient » sauver. S'agissant de la formation d'enfants et d'employés, il conviendrait d'indiquer que l'on peut faire ces gestes et ne réussir à sauver personne. C'est important, psychologiquement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

À travers ce texte, notre objectif est de changer de paradigme, en ne faisant pas tout reposer sur les secours, mais en mobilisant les citoyens pour secourir autrui. Or les personnes en situation de handicap sont des citoyens comme les autres, et ils doivent être considérés comme tels. Depuis 2017, la sensibilisation aux gestes qui sauvent a été adaptée aux personnes en situation de handicap. On peut s'en féliciter. On leur apprend, non à réaliser elles-mêmes les gestes, mais à permettre à une personne tierce de les réaliser. Le présent amendement tend à préciser que la formation proposée est adaptée aux personnes en situation de handicap.