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La cessation progressive de l'utilisation des phytopharmaceutiques les plus dangereux figurait déjà dans le programme d'Emmanuel Macron pour la campagne présidentielle et dans celui que nous avons défendu lors des élections législatives. L'interdiction du glyphosate a été décidée : il y a un peu plus d'un an, le Président de la République a pris l'engagement de mettre fin à l'utilisation du glyphosate d'ici à 2021.
Concrètement, notre majorité a déjà pris des mesures fortes pour la réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et la transition de notre agriculture avec, notamment, dans le cadre du projet de loi agriculture et alimentation, le principe de la séparation de la vente et du conseil des produits phytopharmaceutiques – l'ordonnance doit être publiée avant le 30 avril 2019 – ; l'interdiction des remises, rabais et ristournes sur la vente de produits phytopharmaceutiques ; la d...
... mission a notamment entendu le président de l'INRA, des représentants de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, IRSTEA, le président de l'Association des chambres d'agriculture de France APCA ainsi que le préfet Bisch, qui a été nommé en novembre coordinateur interministériel du plan de sortie du glyphosate et du plan de réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques. Le préfet est également chargé d'évaluer l'accompagnement nécessaire à la sortie du glyphosate : c'est lui qui coordonne l'ensemble des actions ministérielles et qui préside aux destinées de la task force. La mission que nous menons a pour but de contrôler et d'évaluer sur trois ans la stratégie de sortie du glyphosate et la mise en place du plan Écophyto II +....
...ants. Nous aussi, députés de la majorité, en sommes persuadés : dans trois ans, nous aurons trouvé des solutions pour la très grande majorité des cultures ; dans trois ans, nous interdirons le glyphosate et nous n'avons pas besoin d'une loi idéologique pour cela. Laissons-nous donc le temps de travailler et accompagnons ensemble les paysans et les professionnels du monde agricole vers la fin de l'utilisation du glyphosate. Je vous demande donc de voter cette motion de renvoi en commission le plus largement possible. Ne nous faites pas le coup du déni de démocratie.
...nt permis d'éclairer la représentation nationale sur ces enjeux, sans compter nos discussions lors de l'examen de la loi issue des états généraux de l'alimentation. Nous maintenons la possibilité d'inscrire cette interdiction dans la loi, mais pas maintenant, et pas de cette façon. Nous préférons la confiance envers le monde agricole et un travail collectif, pragmatique, pour mettre un terme à l'utilisation du glyphosate d'ici à 2021.
… dont certains étaient fort intéressants – nos collègues en ont d'ailleurs déposé beaucoup. Le débat a donc été tronqué. Pour ma part, je n'ai toujours pas compris : puisque tout le monde est d'accord pour arrêter l'utilisation du glyphosate dans trois ans, pourquoi refuser de l'inscrire dans la loi ?
...de paysan – c'est une grande différence avec vous – , car, tout au long des siècles, il s'est toujours adapté à ce qu'on lui a demandé, à ce que la population, les consommateurs lui ont demandé ; il a toujours répondu aux attentes avec pragmatisme, et ce sera encore une fois le cas, j'en suis certain. Le 1er janvier 2021 – c'est-à-dire non pas dans trois ans, mais dans deux ans tout au plus – , l'utilisation du glyphosate sera interdite pour la majorité des usages : c'est clair, net et précis. Un renvoi en commission s'impose donc. À l'avant-veille de l'ouverture du salon de l'agriculture, où notre agriculture témoignera de l'excellence de ses productions, nous faisons confiance au monde agricole pour sortir du glyphosate et organiser une transition vers l'agroécologie. Le monde agricole a déjà pris...
Continuons à proposer des parcours de formation ; réduisons, de façon globale, l'utilisation des produits phytopharmaceutiques en soutenant la recherche. Aidez-nous à le faire, chers collègues. Travaillez à nos côtés, comme vous y ont invités M. le ministre et M. le président de la commission, et cessez de vous opposer, qui plus est sans rien proposer ! Vous n'avez aucune solution pour les agriculteurs ! Aucune ! Aucune solution pour leur permettre de vivre des produits de leurs fermes !...