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...Avant d'aborder cet article 2, je voudrais évoquer l'amendement de Mme Brigitte Kuster portant article additionnel après l'article 2. Il vise à réduire à 2,1 % le taux de TVA sur les produits issus de l'agriculture biologique. Je ne sais pas si elle sera là à temps pour le défendre, mais je voudrais en dire quelques mots. L'agriculture biologique offre incontestablement plus de garanties pour une alimentation de qualité. Cette mesure permettrait à davantage de Français d'accéder à cette alimentation, et, par conséquent, aux agriculteurs qui se lancent dans le bio de recevoir une plus juste rémunération. D'où l'intérêt de cet amendement.
...itons. Il y a d'un côté ceux qui disent : « On ne sait pas, donc bénéfice du doute positif : laissons faire ». Et ils ajoutent avec humanité – parce qu'il n'y a ici que des gens préoccupés du bien-être des autres : « Il suffit d'informer, les gens décideront ». Ce sont deux erreurs en une. Il n'est pas vrai, d'abord, que l'on ne sache pas : on sait en tout cas que toute modification des régimes alimentaires des êtres humains provoque des perturbations. On peut suivre sur la carte des maladies qui apparaissent en Europe les vagues d'immigration humaine : à mesure qu'elles se sont déroulées, elles ont amené des consommations inconnues auparavant, et qui n'ont jamais été assimilées par certains groupes humains, ici ou là, même si, majoritairement, elles l'ont été. C'est le cas du lait, ou encore d...
...nt le dispositif qui sera retenu. C'est le plus important : on peut certes inscrire des exigences dans la loi, mais s'il n'est pas possible, ensuite, de les appliquer, cela ne sert à rien. Il faut donc que nous soyons très vigilants, et c'est pour cela que notre travail nécessite vraiment beaucoup de temps. L'amendement no 47 rectifié vise à instaurer plusieurs dispositifs afin de promouvoir une alimentation plus favorable à la santé. Il concerne tout d'abord les données nutritionnelles collectées par l'Observatoire de l'alimentation, lequel a pour mission de réaliser un suivi global de l'offre alimentaire, en mesurant l'évolution de la composition nutritionnelle des aliments. Les professionnels transmettent aujourd'hui les données nutritionnelles de leurs produits à l'Observatoire de façon vol...
Il prévoit que l'État veille à améliorer la qualité nutritionnelle de l'offre alimentaire et fixe pour cela des objectifs, en laissant aux acteurs de la chaîne alimentaire le soin et les moyens de s'y conformer, dans le cadre des accords collectifs par famille de produits.
Vous proposez par cet amendement, madame Crouzet, une nouvelle rédaction de l'article 2 de la proposition de loi sur laquelle je suis un peu perplexe : je vois une certaine contradiction entre les alinéas 1 et 3. Vous proposez tout d'abord que l'Observatoire de la qualité de l'alimentation – OQALI – ne collecte plus, comme il le fait aujourd'hui, les données nutritionnelles de l'offre alimentaire, et que ce soient désormais les entreprises qui lui transmettent des données relatives à l'étiquetage. Or, aujourd'hui, l'OQALI recueille ces données grâce à des accords qu'il a passés avec certains opérateurs qui se sont engagés à les lui fournir. Le changement de formulation que vo...
... enfin que les travaux de notre commission d'enquête s'étaient conclus sur des propositions très intéressantes, que vous-même aviez formulées, et que nous avions adoptées à l'unanimité. Elles disaient expressément que,« considérant l'échec avéré des mesures d'engagement volontaire », il fallait « instituer réglementairement une limitation de la teneur en sel, en sucres et en acides gras trans des aliments transformés ». Voilà ce que vous prôniez à ce moment-là. La commission a donné un avis favorable, mais, à titre personnel, je donnerai un avis défavorable, vous le comprendrez bien.