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...à la proposition de loi une tonalité plus positive que celle du terme de malbouffe – un peu plombant, si vous me permettez l'expression – et évoquer la dimension agréable du bien manger, dont M. Dharréville nous parlait tout à l'heure. Voilà pourquoi je propose d'intituler le texte « proposition de loi visant à améliorer la qualité nutritionnelle des aliments et à encourager les bonnes pratiques alimentaires ».
...teurs, aux éducateurs, au Gouvernement et à l'État les outils d'une vraie politique de lutte contre la malbouffe. La version aseptisée qui en résulte correspond bien à ce titre général et plein de bonnes intentions : sans outils, sans garanties, sans contraintes. Or on ne peut se contenter de compter sur la bonne volonté : le bilan des dernières décennies montre que celle des industriels de l'agroalimentaire ne suffit pas, puisque les problèmes de santé publique continuent de se développer de manière exponentielle. De ce point de vue, le changement de titre est donc cohérent, mais le texte demeure très en deçà de ce qu'il aurait dû être. Il est bien regrettable que ce qu'il en reste ne soit que bonnes intentions, sans véritables moyens de s'attaquer au problème.