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Nous demandons la suppression de l'article 52, car nous sommes opposés à toute cession d'actifs en vue de financer le fonds d'innovation de rupture, qui pourrait être alimenté par le fléchage d'une partie du produit des dividendes perçus par l'État. Après les aéroports et les jeux, vous souhaitez privatiser une entreprise du secteur de l'énergie, lui aussi éminemment stratégique, tandis que la transition énergétique est un enjeu majeur. Je vois un lien avec un débat qui revient régulièrement et que nous avons évoqué lors d'une de vos visites à Grenoble : la mise en concurrence des concessions hydroélectriques. Nous avions échangé à ce sujet, et vous m'aviez assuré de votr...
...oviaire que par des camions, et voir une entreprise comme Engie se consacrer aux investissements dans les énergies renouvelables plutôt qu'à la délocalisation de ses emplois à l'étranger et l'augmentation des tarifs du gaz pour les usagers ? Si l'État se retire complètement de ces entreprises – la participation dans Engie reste faible, à 14 % – nous renonçons à toute vision stratégique sur les enjeux environnementaux de demain, et nous consacrons une façon de faire de la politique par des mensonges répétés à nos concitoyens, ce qui n'est pas sans conséquence dans la crise que traverse notre pays.
Cet article lève plusieurs contraintes, ce qui permet de faire évoluer la présence de l'État au capital d'Engie. À l'inverse des cas de La Française des jeux et d'Aéroports de Paris, il ne s'agit pas d'une privatisation. La première modification prévue par l'article supprime le seuil de détention d'Engie par l'État, actuellement fixé à un tiers. Cette suppression donnera davantage de flexibilité à l'État concernant son niveau de détention, et l'entreprise aura la capacité d'augmenter son capital pour financer des projets stratégiques. Sauf erreur de...
Madame la rapporteure, vous prétendez que, contrairement à ADP et à la Française des jeux, il ne s'agit pas de privatiser Engie, mais cette entreprise peut tout de même devenir complètement privée dès lors que la condition de détention majoritaire par Engie de GRTgaz n'offre plus aucune garantie. Cet article revient donc à autoriser la vente complète d'Engie et de GRTgaz.