Interventions sur "cycle"

67 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Les établissements publics de santé ont dû s'adapter à la mise en oeuvre de la réforme du troisième cycle, avec l'affectation d'un plus grand nombre d'internes de médecine générale en ville et d'internes en CHU. Il semble aujourd'hui nécessaire de revoir et de préciser les conditions de mise en oeuvre des réformes des études médicales et le rôle des différents acteurs. Les établissements doivent également être mieux associés à la gouvernance et au suivi des réformes pédagogiques et, à ce titre, inté...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Cet amendement vise à associer davantage les établissements de santé à la gouvernance et au suivi des réformes pédagogiques. Ces établissements ont dû s'adapter à la mise en oeuvre de la réforme du troisième cycle, qui s'est traduite par l'affectation d'un plus grand nombre d'internes de médecine générale en ville et d'internes de phase socle en CHU. Ces évolutions ont entraîné une diversité entre les régions pour ce qui concerne la politique d'agrément, et donc de répartition. À l'heure actuelle, les interventions des ARS, les agences régionales de santé, sont très variables, notamment pour ce qui est du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...bolisée par les pouvoirs exorbitants des ARS sur la gestion des hôpitaux publics et de la santé dans les territoires. Il importe donc que les hôpitaux soient associés à l'élaboration des réformes, notamment à celles qui concernent les études de médecine, car elles ont une incidence directe sur leur organisation. Les hôpitaux publics ont dû s'adapter à la mise en oeuvre de la réforme du troisième cycle, qui s'est traduite par l'affectation d'un plus grand nombre d'internes de médecine générale en ville et d'internes de phase socle en CHU. Face à ces évolutions, force est de constater une hétérogénéité entre les régions pour ce qui est de la politique d'agrément, et donc de répartition des praticiens. Il est nécessaire que les établissements de santé, premiers concernés par cette réforme, soient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...ithmes locaux. Cet amendement ne fait que reprendre la recommandation formulée par Jacques Toubon en janvier 2019 : « Il convient de rendre publiques toutes les informations relatives au traitement, y compris algorithmique, et à l'évaluation des dossiers des candidats par les commissions locales des établissements supérieurs en amont du processus de leur affectation dans les formations de premier cycle de l'enseignement supérieur. » Cet amendement offre ainsi l'occasion aux parlementaires de voter une disposition de loi luttant efficacement contre les inégalités de destin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

L'entrée dans le troisième cycle est conditionnée à un examen qui consiste en des épreuves nationales portant sur les compétences et les connaissances, et qui ne repose pas sur des algorithmes. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il se peut que l'amendement n'ait pas été placé au bon endroit, car il vise bien les lycéens qui sont sur le point d'obtenir le baccalauréat avant d'entrer en faculté de médecine, et non pas l'entrée en troisième cycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Le 1° de l'article L. 632-12 du code de l'éducation renvoie à un décret les conditions dans lesquelles les ressortissants des États membres de la Communauté européenne, de la principauté d'Andorre ou des États parties à l'accord sur l'Espace économique européen titulaires d'un diplôme de fin de deuxième cycle des études médicales ou d'un titre équivalent peuvent accéder au troisième cycle des études médicales. Or l'article 2 prévoit une nouvelle rédaction de l'article L. 632-2 du code de l'éducation disposant des conditions d'accès au troisième cycle des études de médecine et incluant les étudiants ayant validé une formation médicale de base au sens de l'article 24 de la directive 200536CE modifiée d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Par souci de cohérence avec les dispositions de l'article 2, l'alinéa 24 supprime un article de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités de 2007 prévoyant que les épreuves classantes nationales du troisième cycle des études médicales comportent une épreuve de lecture critique d'un ou plusieurs articles scientifiques. Par cet amendement, nous veillons à ce que, malgré cette suppression, les étudiants de deuxième cycle des études de médecine suivent, dans le cadre de leur cursus, une formation à la compréhension critique des publications scientifiques afin qu'ils soient capables de suivre au mieux les nouve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

...es sont très attendus par les étudiants et les professionnels de santé. Nous nous devons de reconnaître que plusieurs aspects du texte sont bienvenus et seront très bénéfiques à notre système de santé. Dès lors, pourquoi ne pas appliquer dès la rentrée prochaine la suppression des épreuves classantes nationales, dites ECN, et la mise en place des nouvelles modalités d'examen d'entrée en troisième cycle, dont le dispositif est plus équitable ? Je suis réellement en faveur de ce dispositif. C'est pourquoi je regrette que l'on prenne autant de temps pour le mettre en place.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...ent des jeunes en formation de santé. Aussi doit-on s'assurer des effets attendus, tant sur le mode d'évaluation des compétences des jeunes et de leurs connaissances que sur le processus d'orientation, la construction du projet professionnel et le choix de leur spécialité. Un rapport d'évaluation devra donc être remis au Parlement en 2024, après l'entrée de la nouvelle promotion dans le troisième cycle. Parallèlement, une démarche de suivi et d'évaluation sera engagée dans le cadre de la CNEMMOP, qui procédera aux ajustements nécessaires. Cela répond aux inquiétudes des parlementaires concernant les thématiques de formation qui leur tiennent à coeur. Dans le cadre de cette démarche, le rapport d'évaluation vérifiera également le contenu du référentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Cet amendement porte sur plusieurs aspects du cursus médical. Il précise notamment que les deux premiers cycles sont assimilés aux niveaux licence et master ; que l'enseignement est organisé autour d'un tronc commun dont l'importance correspond à la fourchette réglementaire – au minimum 80 % et au maximum 90 % du total des enseignements – , enfin que l'enseignement est mutualisé avec les autres filières de santé. L'amendement implique, en outre, de reconsidérer les modalités de répartition entre les cour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...té. J'ai bien entendu les critiques que vous avez faites à mon collègue Arnaud Viala, mais je crois que c'est un point important. L'un des aspects de cette loi serait de lutter contre la désertification rurale et les zones blanches médicales. Je ne suis pas certain que dire que cela relève du règlement soit une objection de fond – quand bien même, ce serait le cas, il est déjà arrivé dans cet hémicycle qu'on vote des choses qui relèvent du règlement. Êtes-vous en accord sur le fond et serait-il possible de réfléchir à un allégement des contraintes qui pèsent aujourd'hui sur les médecins en zones rurales ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Cet amendement propose que les étudiants en deuxième cycle effectuent deux stages de quatre mois auprès d'un médecin généraliste. Il s'agit de développer des stages en médecine générale dès le deuxième cycle des études médicales afin de faire découvrir cette spécialité aux étudiants et de faire naître chez eux une vocation. Cela, en outre, en renforcera l'attractivité alors que, aujourd'hui, un étudiant sur cinq ne découvrirait pas la médecine générale a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...rgon, s'appelle l'hospitalo-centrisme. Nous proposons donc de faire en sorte que ces jeunes internes fassent de plus en plus de stages sur des terrains de médecine libérale : maisons de santé pluridisciplinaires, maisons médicales, centres de santé municipaux ou intercommunaux, centres hospitaliers, donc des petites structures publiques. Plus précisément, deux tiers des trois années du troisième cycle doivent être consacrés à des stages sur le terrain afin que les spécialistes en médecine générale découvrent la médecine libérale et son attractivité, alors qu'ils en ont une vision souvent déformée en restant dans les CHU. Par ailleurs, dans les autres spécialités médicales, où la formation dure de quatre à cinq ans selon la spécialité, la moitié des stages doit être effectuée en dehors des CHU...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...ité d'un territoire et, ce faisant, d'inciter à s'y installer. Cela signifie que le stage est certes un moment de la formation mais, également, un outil pour favoriser l'installation des médecins dans des zones qui, aujourd'hui, n'en ont pas. L'amendement que nous défendons est extrêmement simple. Il s'agit de rendre obligatoire – je dis bien, obligatoire – durant la troisième année du troisième cycle des études médicales, un stage dans une maison de santé pluridisciplinaire, dans un pôle de santé, dans un établissement hospitalier ou dans un établissement social ou médico-social dans les zones où, précisément, l'offre de soins est insuffisante. C'est une étape qu'il faut passer afin que nous puissions répondre à la fois aux besoins des étudiants – se former par l'expérience – et, ce qui est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

La réforme de 2017 du troisième cycle des études médicales a ouvert à de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales les stages formateurs en médecine libérale auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, notamment pour compléter les objectifs professionnels de leur formation et leur permettre de découvrir de nouveaux lieux potentiels d'installation, au plus près des besoins de la population. Cet amendement ten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

L'amendement de M. Serville tend à permettre aux étudiants de troisième cycle de médecine d'effectuer une partie de leurs stages pratiques, non pas uniquement auprès de praticiens généralistes, mais également auprès de praticiens spécialistes lorsque ces derniers exercent dans un territoire ultramarin. Il s'agit d'offrir un panel plus large de stages à ces étudiants pour lutter contre le phénomène de désertification médicale auquel sont confrontés les territoires d'outre-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Je me demande pourquoi cet amendement s'insère ici puisqu'il concerne une obligation de stage en deuxième cycle, dont nous avons déjà débattu, comme Mme la ministre l'a rappelé. J'en profite pour relever le caractère inquiétant de l'argument selon lequel il serait inutile de rendre obligatoires des stages dans des zones sous-dotées du fait du déficit de maîtres de stage : n'y a-t-il donc pas de salut pour ces zones ? Vous êtes bien placée pour savoir, madame la ministre, que les professeurs agrégés, dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

La dernière année du troisième cycle pourrait très bien s'effectuer en dehors des centres hospitaliers universitaires. Le nec plus ultra de la formation des médecins n'est pas de rester enfermés dans les hôpitaux universitaires. Ils pourraient très bien aller dans des centres hospitaliers généraux, comme il s'en trouve beaucoup en ville, et qui accueillent régulièrement les internes des facultés. Le problème n'est pas tant celui de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Madame la ministre, comme notre collègue Jean-Pierre Door vient de le rappeler, au regard de l'importance du sujet, il conviendrait que nous puissions en débattre dans cet hémicycle. L'objectif de la recertification – il vaudrait d'ailleurs mieux parler de certification périodique – est d'assurer à échéance régulière une vérification de l'état des compétences et des connaissances de nos médecins. Ce serait donc une obligation, que vous allez étendre dans quelques instants par voie d'amendement à six nouvelles professions. Il serait d'ailleurs bon que vous nous indiquiez co...