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... assez impressionnant, compte tenu de la démographie que nous connaissons aujourd'hui. L'amendement tend donc à ce que les médecins qui n'auraient pas d'activité de soins pendant les trois années qui suivent leur sortie de formation initiale puissent être contraints – même si je ne suis généralement pas enclin à la contrainte – à effectuer 100 heures de bénévolat médical, par exemple pour du dépistage, dans une association ou une structure médico-sociale.
...e l'éducation que j'annonce depuis un moment. Il vise à permettre à l'étudiant d'acquérir les compétences nécessaires dans les activités de soins et de prévention dans les différents territoires et dans les différents modes d'exercice. Il tend également à favoriser la participation des patients à la formation pratique et théorique. Enfin, il prévoit la mise en place d'une offre de formation et de stage répondant aux besoins des zones sous-denses et faisant l'objet d'un rapport d'évaluation tous les trois ans.
Le groupe La République en marche s'associe à cette démarche. Il s'agit de diversifier la formation des différents modes d'exercice et de territoires. Il faut faire évoluer, de ce fait, la maquette de stage en incluant ces nouveaux modes de stage. Il faut aussi former les maîtres de stage. La logique est la même que tout à l'heure : cette réforme étant importante, il s'agit de suivre la mise en oeuvre par les universités de ces évolutions pour s'assurer de son efficience. Une évaluation rendra compte au Parlement tous les trois ans de l'effectivité de cette réforme. Cette évaluation sera menée de c...
L'amendement no 2021 vise à ce que les étudiants découvrent lors des études, et particulièrement en cours de stage, l'exercice ambulatoire et l'exercice sur l'ensemble des territoires. Le no 2027 a pour objet d'assurer un suivi précis de la mise en oeuvre par les universités de ces évolutions et d'informer pleinement le Parlement. Je félicite la rapporteure qui, en un seul amendement, a réussi à synthétiser les deux miens. Dans ces conditions, je les retire.
J'entends que les stages devront s'opérer dans des territoires et des domaines différents, mais auront-ils un caractère obligatoire, en particulier dans des territoires en souffrance qui auraient besoin d'accueillir des étudiants en médecine pour les inciter plus facilement à s'installer dans les zones où on manque de médecins ?
Si nous adoptions votre amendement, les étudiants ne pourraient plus faire de stage dans les maisons de santé ni dans les établissements de santé privés. C'est donc un avis défavorable.
...iveaux licence et master ; que l'enseignement est organisé autour d'un tronc commun dont l'importance correspond à la fourchette réglementaire – au minimum 80 % et au maximum 90 % du total des enseignements – , enfin que l'enseignement est mutualisé avec les autres filières de santé. L'amendement implique, en outre, de reconsidérer les modalités de répartition entre les cours à la faculté et les stages sur l'ensemble du second cycle pour augmenter le temps consacré aux stages en sixième année et supprimer l'exigence d'agrément pour les maîtres de stage. Cette exigence pèse, en effet, sur les praticiens et les dissuade de prendre des stagiaires, notamment en zone sous dense où ils sont déjà débordés.
Vous reprenez là les dispositions de votre proposition de loi. Nombre d'entre elles relèvent du niveau réglementaire, telle la validation des unités d'enseignement ou l'organisation des stages. Par ailleurs, certaines sont déjà satisfaites par le droit en vigueur et le texte que nous examinons, comme l'information transversale de l'article 1er ou les formations transversales paramédicales et médicales. L'avis est donc défavorable.
Il y a un point sur lequel ni la ministre ni la rapporteure n'ont répondu – la rapporteure l'a abordé sous l'angle des articles 34 et 37 et de ce qui relève ou pas du règlement, la ministre n'en a pas touché un mot. C'est le sujet de l'agrément pour les stagiaires et l'impact que ça peut avoir pour les maîtres de stage, qui sont effectivement débordés dans des zones peu denses et pour lesquels le développement des stages médicaux permettrait de familiariser certains futurs médecins au plaisir qu'il y a d'aller dans ces zones. J'aurais bien aimé que vous puissiez répondre sur l'opportunité. J'ai bien entendu les critiques que vous avez faites à mon collègue Arnaud Viala, mais je crois que c'est un point importa...
...pporteure, que c'est du niveau réglementaire : dont acte. Cependant, nous sommes ici pour débattre de quelque chose qui va fondamentalement modifier le paysage des études médicales dès l'année prochaine et on est en droit de s'interroger sur la façon dont les contenus seront construits. Je souscris parfaitement à la remarque de mon collègue Julien Aubert. La question de l'agrément des maîtres de stage, en particulier dans les zones sous-denses, est très épineuse et conditionne, non seulement la densité médicale de ces zones, mais aussi l'intérêt que les étudiants peuvent porter à ces territoires et, in fine, la question de devoir un jour adopter ou non des mesures coercitives, qui fait débat chez les professionnels qui nous écoutent et nous regardent.
Je reviens à la charge avec mon histoire de stage de recherche dès la troisième année d'étude tant il me semble vraiment important d'inscrire une telle mesure dans le marbre. Vous allez me répondre, je le sais, que des dispositifs existent déjà mais, en fait, la validation de stages de recherche ou de stages cliniques est à la discrétion des doyens d'UFR. J'ajoute qu'ils n'existent que dans le cadre de doubles cursus d'élite, soit dans certaine...
La formation pratique doit s'ouvrir à l'ensemble des structures agréées pour la formation ou auprès des maîtres de stage pour la formation des études de médecine afin que l'étudiant puisse découvrir les différentes modalités de l'exercice de la profession de médecin. Il convient aussi de proposer une professionnalisation précoce de la formation En outre, la mise en contact des futurs médecins avec des réalités différentes de celles qu'ils rencontrent dans les hôpitaux universitaires complétera utilement leur form...
Cet amendement propose que les étudiants en deuxième cycle effectuent deux stages de quatre mois auprès d'un médecin généraliste. Il s'agit de développer des stages en médecine générale dès le deuxième cycle des études médicales afin de faire découvrir cette spécialité aux étudiants et de faire naître chez eux une vocation. Cela, en outre, en renforcera l'attractivité alors que, aujourd'hui, un étudiant sur cinq ne découvrirait pas la médecine générale avant le choix de la sp...
La grosse difficulté pour la découverte de l'exercice libéral par les jeunes futurs médecins tient à la formation trop centrée sur les CHU – ce qui, dans le jargon, s'appelle l'hospitalo-centrisme. Nous proposons donc de faire en sorte que ces jeunes internes fassent de plus en plus de stages sur des terrains de médecine libérale : maisons de santé pluridisciplinaires, maisons médicales, centres de santé municipaux ou intercommunaux, centres hospitaliers, donc des petites structures publiques. Plus précisément, deux tiers des trois années du troisième cycle doivent être consacrés à des stages sur le terrain afin que les spécialistes en médecine générale découvrent la médecine libéra...
Nous avons donc travaillé sur ce sujet et, en particulier, sur la formation des médecins. La volonté du Gouvernement d'élargir la palette des stages possibles me semble tout à fait utile et bienvenue. Très bien. Néanmoins, il ne faut pas oublier une dimension du stage : il s'agit de faire découvrir la réalité d'un territoire et, ce faisant, d'inciter à s'y installer. Cela signifie que le stage est certes un moment de la formation mais, également, un outil pour favoriser l'installation des médecins dans des zones qui, aujourd'hui, n'en ont pa...
Toujours dans la même idée, il s'agit de faire en sorte que le contenu de la formation pratique permette d'expérimenter d'autres pratiques professionnelles dans d'autres territoires afin, une fois encore, de lutter contre la désertification médicale, d'offrir des opportunités, d'aller vers ces territoires, de les investir, de le faire en lien avec les élus locaux et les maîtres de stages, pour que l'on puisse enfin disposer, à l'avenir, de dispositifs efficients.
Mon amendement visait à inscrire dans le cursus de l'étudiant un stage de six mois dans les territoires sous-dotés. Je suis assez surpris que le service de la séance l'ait placé ici puisque nous avons déjà débattu de cette question tout à l'heure. Je le retire donc, mais je tiens à réaffirmer la nécessité de la lutte contre la désertification médicale. J'invite donc la ministre à prendre conscience que les territoires ruraux et urbains sont sous-dotés. Nous avons b...
Nous sommes tous convaincus ici de l'intérêt qu'il y a à ouvrir les stages, ce qui permet un plus grand nombre d'installations dans les zones sous-dotées. Comme vous l'avez dit, monsieur Garot, nous sommes tous convaincus du bien-fondé d'une incitation à s'installer dans les territoires. Pour cela, il faut ouvrir les stages, augmenter le nombre de maîtres de stage, prendre des mesures d'accompagnement – nous parlerons tout à l'heure du contrat d'engagement de service ...
...és dont, de toute évidence, il ne convient pas d'intégrer les stagiaires pour des raisons pratiques. Une fois cet argument – certes parfaitement valable – mis de côté, ne reste que le débat sur la philosophie du projet. Vous dites ne pas vouloir de la coercition, que votre philosophie est incitative. Il arrive pourtant parfois que l'on fasse de la coercition, et ce n'est pas le bagne de faire un stage en zone sous-dense. Je ne voudrais pas que nos échanges donnent l'impression aux futurs médecins qu'on les relègue dans des zones de seconde classe. Nous ne représentons pas des citoyens de seconde classe ! Je ne vois pas ces mesures comme de la coercition, mais comme une politique d'aménagement du territoire par laquelle l'État joue son rôle de stratège face à un impératif de santé publique. Qu...
...dre votre logique, madame la ministre de la santé. Vous vous félicitez que les collectivités se mobilisent pour mieux accueillir des internes en médecine. Je peux en témoigner : j'ai été maire de Laval où j'avais mis à disposition des logements du parc social pour accueillir des internes de la faculté d'Angers. Vous vous réjouissez aussi que de plus en plus de médecins acceptent d'être maîtres de stage. Et vous mettez en oeuvre des mesures d'accompagnement, en portant de 600 euros à 900 mensuels le dédommagement des maîtres de stage. Dans ces conditions, si les collectivités se mobilisent, si les médecins se mobilisent et que tout va mieux, pourquoi refuser de donner un caractère obligatoire aux stages dans les zones sous-denses ? Cela ne ferait que prolonger des mesures qui existent déjà et q...