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...vons toujours pas répondre à l'attente légitime et compréhensible de nos compatriotes en quête d'un médecin traitant, en ville comme à la campagne ? Comment ne pas regretter que votre texte n'aborde pas la redéfinition des missions et fonctions du médecin généraliste ? Comment ne pas regretter que vous n'ayez pas saisi l'occasion de revaloriser, y compris dans ses tarifs, cette belle médecine de proximité ? Toujours en matière de formation, vous vous attaquez au totem des études médicales qu'étaient devenues les épreuves classantes nationales. Sur ce point également, je ne peux que vous donner raison. Classer les étudiants en fin de parcours de formation pour récompenser les mérites était à l'origine une bonne idée. Mais le système a rapidement dérivé et, aujourd'hui, ce ne sont plus seulement l...
... domo – , replacez les élus des territoires au coeur de l'organisation territoriale de la santé. Depuis plus de dix ans, l'État s'est défaussé sur eux des problèmes posés par la démographie médicale ; rendez-leur cette justice. Depuis des années, il a été de bon ton de les laisser à la lisière des actions de l'État ; on est en train de découvrir ou redécouvrir à quel point ils sont les élus de la proximité, le premier échelon de la République. Ces dernières années, on a voulu faire d'eux les idiots utiles de la République, alors qu'ils en sont les piliers les plus solides. Même dans les temps récents, ils n'ont pas failli. Ils doivent donc être présents dans la définition et la gouvernance de toutes les instances en santé, car ce sont eux qui sont en première ligne lorsqu'un manque se fait jour. I...
... de la santé, alors que les Français, sous diverses formes, exposent leur manière de voir l'avenir et leurs propositions pour vivre mieux. Ce seul argument justifie le renvoi en commission. Ensuite, ce projet de loi intervient après deux budgets qui ont pénalisé les hôpitaux publics, les recettes de santé et notre sécurité sociale. Nous n'avons pas la mémoire courte : la prévention sanitaire de proximité est une question majeure, y compris à vos yeux, prétendez-vous, pourtant, la première mesure que vous avez prise est la disparition des CHSCT, mesure ô combien emblématique d'un gouvernement qui laisse l'exploitation des corps et des esprits s'appesantir davantage. Résultat, les diagnostics médico-sociaux s'aggravent dans nos territoires. Rien n'est prévu pour les publics fragiles, ni pour les E...
...enjeu implique des réponses adaptées, de bon sens, mûries par de nombreuses auditions des usagers, des élus et des acteurs de santé ainsi que par un travail collectif en commission. Il requiert des propositions concrètes centrées sur le patient, qui se trouve placé au coeur de notre système de soins. Le projet de loi permet une meilleure organisation grâce aux CPTS, à la création des hôpitaux de proximité, aux consultations avancées, ainsi qu'à la meilleure articulation médico-sociale entre ville et hôpital, de l'aide-soignante au travailleur social, en passant par l'infirmière, le kinésithérapeute, le médecin. Les formations, l'évolution des carrières, mais aussi la suppression du numerus clausus qui laisse des milliers de jeunes dans la détresse, ou encore la réforme du deuxième cycle, sont aut...
Au cours des débats en commission, le projet de loi n'a été modifié qu'à la marge sur les points importants. En revanche, le nombre d'articles a quasiment été multiplié par deux, au gré d'ajouts à l'importance parfois très relative. Pointilleux sur le détail, aveugle à l'essentiel ; résultat : pas d'avancée significative, à l'exception de deux ordonnances sur les hôpitaux de proximité et Mayotte, dont une partie a été transcrite directement dans la loi, non sans laisser planer de sérieux doutes. L'ensemble est resté assez flou. Le projet de loi ne remettra pas vraiment en cause les ordonnances, véritable marqueur de ce gouvernement, et n'allégera pas la tutelle administrative sur la santé. Comme l'a souligné Mme Fiat, des amendements sont déclarés irrecevables alors même que ...
...a préoccupation principale des Français : l'absence de médecins dans la plupart de nos territoires. Ce n'est pas la pseudo-suppression du numerus clausus qui suffira pour que soient formés les médecins généralistes et spécialistes qui font cruellement défaut dans les territoires non seulement ruraux, mais aussi urbains. Ce n'est pas non plus en déclassant des hôpitaux périphériques en hôpitaux de proximité que l'on attirera des praticiens de santé, qui ne sont, de toute manière, pas assez nombreux. En fait, de l'avis des professionnels de terrain, tant que le Gouvernement n'aura pas le courage politique de s'attaquer à la question de la régulation de l'installation des médecins sur le territoire, la situation restera inchangée. D'autant que ce gouvernement préfère déléguer des tâches médicales à d...