Interventions sur "médicale"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Vous reprenez là les dispositions de votre proposition de loi. Nombre d'entre elles relèvent du niveau réglementaire, telle la validation des unités d'enseignement ou l'organisation des stages. Par ailleurs, certaines sont déjà satisfaites par le droit en vigueur et le texte que nous examinons, comme l'information transversale de l'article 1er ou les formations transversales paramédicales et médicales. L'avis est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...édicaux permettrait de familiariser certains futurs médecins au plaisir qu'il y a d'aller dans ces zones. J'aurais bien aimé que vous puissiez répondre sur l'opportunité. J'ai bien entendu les critiques que vous avez faites à mon collègue Arnaud Viala, mais je crois que c'est un point important. L'un des aspects de cette loi serait de lutter contre la désertification rurale et les zones blanches médicales. Je ne suis pas certain que dire que cela relève du règlement soit une objection de fond – quand bien même, ce serait le cas, il est déjà arrivé dans cet hémicycle qu'on vote des choses qui relèvent du règlement. Êtes-vous en accord sur le fond et serait-il possible de réfléchir à un allégement des contraintes qui pèsent aujourd'hui sur les médecins en zones rurales ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...ant en ouvrant à d'autres filières, et, d'autre part, à augmenter les possibilités de passerelles, en cas d'échec notamment, mais ne contient absolument aucune précision sur les contenus de ces études. Vous me dites, madame la rapporteure, que c'est du niveau réglementaire : dont acte. Cependant, nous sommes ici pour débattre de quelque chose qui va fondamentalement modifier le paysage des études médicales dès l'année prochaine et on est en droit de s'interroger sur la façon dont les contenus seront construits. Je souscris parfaitement à la remarque de mon collègue Julien Aubert. La question de l'agrément des maîtres de stage, en particulier dans les zones sous-denses, est très épineuse et conditionne, non seulement la densité médicale de ces zones, mais aussi l'intérêt que les étudiants peuvent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Cet amendement propose que les étudiants en deuxième cycle effectuent deux stages de quatre mois auprès d'un médecin généraliste. Il s'agit de développer des stages en médecine générale dès le deuxième cycle des études médicales afin de faire découvrir cette spécialité aux étudiants et de faire naître chez eux une vocation. Cela, en outre, en renforcera l'attractivité alors que, aujourd'hui, un étudiant sur cinq ne découvrirait pas la médecine générale avant le choix de la spécialité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

La grosse difficulté pour la découverte de l'exercice libéral par les jeunes futurs médecins tient à la formation trop centrée sur les CHU – ce qui, dans le jargon, s'appelle l'hospitalo-centrisme. Nous proposons donc de faire en sorte que ces jeunes internes fassent de plus en plus de stages sur des terrains de médecine libérale : maisons de santé pluridisciplinaires, maisons médicales, centres de santé municipaux ou intercommunaux, centres hospitaliers, donc des petites structures publiques. Plus précisément, deux tiers des trois années du troisième cycle doivent être consacrés à des stages sur le terrain afin que les spécialistes en médecine générale découvrent la médecine libérale et son attractivité, alors qu'ils en ont une vision souvent déformée en restant dans les CHU....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Il s'inscrit dans l'esprit de celui de Philippe Vigier, ce qui n'est pas étonnant puisque nous avons discuté de ces questions au sein de la commission d'enquête de l'été dernier sur les raisons de la désertification médicale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...re et, ce faisant, d'inciter à s'y installer. Cela signifie que le stage est certes un moment de la formation mais, également, un outil pour favoriser l'installation des médecins dans des zones qui, aujourd'hui, n'en ont pas. L'amendement que nous défendons est extrêmement simple. Il s'agit de rendre obligatoire – je dis bien, obligatoire – durant la troisième année du troisième cycle des études médicales, un stage dans une maison de santé pluridisciplinaire, dans un pôle de santé, dans un établissement hospitalier ou dans un établissement social ou médico-social dans les zones où, précisément, l'offre de soins est insuffisante. C'est une étape qu'il faut passer afin que nous puissions répondre à la fois aux besoins des étudiants – se former par l'expérience – et, ce qui est tout aussi important...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Toujours dans la même idée, il s'agit de faire en sorte que le contenu de la formation pratique permette d'expérimenter d'autres pratiques professionnelles dans d'autres territoires afin, une fois encore, de lutter contre la désertification médicale, d'offrir des opportunités, d'aller vers ces territoires, de les investir, de le faire en lien avec les élus locaux et les maîtres de stages, pour que l'on puisse enfin disposer, à l'avenir, de dispositifs efficients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Mon amendement visait à inscrire dans le cursus de l'étudiant un stage de six mois dans les territoires sous-dotés. Je suis assez surpris que le service de la séance l'ait placé ici puisque nous avons déjà débattu de cette question tout à l'heure. Je le retire donc, mais je tiens à réaffirmer la nécessité de la lutte contre la désertification médicale. J'invite donc la ministre à prendre conscience que les territoires ruraux et urbains sont sous-dotés. Nous avons besoin de la présence de nos médecins sur nos territoires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

La réforme de 2017 du troisième cycle des études médicales a ouvert à de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales les stages formateurs en médecine libérale auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, notamment pour compléter les objectifs professionnels de leur formation et leur permettre de découvrir de nouveaux lieux potentiels d'installation, au plus près des besoins de la population. Cet amendement tend, par conséquent, à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...rville tend à permettre aux étudiants de troisième cycle de médecine d'effectuer une partie de leurs stages pratiques, non pas uniquement auprès de praticiens généralistes, mais également auprès de praticiens spécialistes lorsque ces derniers exercent dans un territoire ultramarin. Il s'agit d'offrir un panel plus large de stages à ces étudiants pour lutter contre le phénomène de désertification médicale auquel sont confrontés les territoires d'outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Dirx :

On explique souvent par le manque d'attractivité la désertification médicale dans certains territoires ruraux ou villes moyennes. Or, en Saône-et-Loire où j'ai été élu, ont été ouvertes des maisons de santé dans lesquelles les médecins sont salariés. Depuis, une trentaine de médecins sont revenus dans la partie la plus rurale de notre territoire. Après avoir discuté avec les médecins et l'université de Bourgogne, j'ai réalisé qu'aucun cours d'entrepreneuriat n'était déli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

La raréfaction des moyens alloués dans les milieux hospitaliers, la rationalisation économique ou encore l'épuisement général des professionnels de santé peuvent conduire à une déshumanisation de la relation entre patient et médecin, et au dysfonctionnement de cette relation. Afin de mettre l'humain et l'humanité au centre de la formation médicale de manière à renforcer le lien de confiance entre le patient et le médecin, cet amendement tend à prévoir la création d'enseignements sous forme de cours ou de modules. Cependant, ayant entendu les explications des ministres au sujet des programmes de formation, je le retire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Nous sommes tous d'accord pour considérer que la prise en charge de l'intersexualité présente encore des difficultés. Cette question me paraît relever davantage de la révision des lois de bioéthique, la question de la nécessité médicale des opérations ayant été abordée par le rapport du Conseil d'État et par celui de la mission d'information sur la révision de la loi de bioéthique. Pour le présent débat, mon avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Il vise à ériger en objectif de la politique de santé, et pas seulement de la politique de formation à la santé, l'égalité d'accès des personnes en situation de handicap aux professions médicales et paramédicales. Il existe aujourd'hui en France des écoles spécialisées dans la formation des étudiants en situation de handicap aux professions de santé. C'est le cas, notamment, des écoles de masseurs kinésithérapeutes pour les personnes malvoyantes. Cependant, au-delà de l'accès à la formation, qui est un préalable indispensable, il s'agit aussi de tenir compte des spécificités du handicap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il vise, lui aussi, à ériger en objectif de la politique de santé l'égalité d'accès aux professions médicales et paramédicales pour les personnes en situation de handicap. Je voudrais cependant revenir sur ce que j'ai entendu tout à l'heure. Vous avez dit, madame la ministre de l'enseignement supérieur, que, pour qu'un étudiant en médecine effectue un stage dans une zone rurale, il faut qu'il en ait envie. Mais lorsqu'un fonctionnaire de police du Sud, né par exemple près des Pyrénées, ou un professeur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

L'égalité d'accès est déjà inscrite dans le droit, mais vous avez raison de dire que, dans les faits, elle reste à réaliser. Ce n'était pas dans ce cadre législatif, mais, en commission, la ministre avait apporté des précisions sur les engagements à prendre dans toutes les filières, et pas seulement pour les professions médicales. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...ministre, vous semblez dire : « ce n'est pas mon champ ministériel, donc je ne peux pas vous répondre ». Je suis un peu surpris de cette réponse. Pardonnez-moi, mais on ne vous a pas parlé de formation, mais d'exercice libéral pour ces professionnels de santé en situation de handicap. Il faut mettre l'accent le plus marqué sur la nécessité que ces personnes qui ont choisi d'embrasser une carrière médicale puissent bénéficier, dans le cadre de leur exercice professionnel, des mêmes garanties que celles qui ont la chance de ne pas souffrir de ces handicaps. Ce n'est pas le cas dans la vie quotidienne, comme l'a très bien rappelé Francis Vercamer. Sans une impulsion gouvernementale, tous les discours sur notre volonté de mettre sur un pied d'égalité les handicapés et les autres resteront vains. On v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Je précise que mon amendement avait d'abord été déposé à l'article 4, consacré à l'accès aux carrières, et non à l'article portant sur la formation. Il a été déplacé, je n'y peux rien, et c'est pourquoi c'est vous qui répondez. Le principe est de permettre l'installation dans leur carrière des personnes exerçant une profession médicale ou paramédicale, et malheureusement handicapées ; d'assurer l'égalité d'accès entre elles et les professionnel non handicapés du même secteur. Une fois cette égalité actée par la loi, le Gouvernement, les autorités administratives pourraient prendre des dispositions réglementaires empêchant l'imposition de surcoûts à ces personnes qui ont choisi la profession libérale, de sorte qu'elles puissent ...