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Le présent amendement vise à compléter l'article L. 632-1 du code de l'éducation en précisant que la formation initiale des professionnels de santé doit impérativement être en adéquation avec l'ensemble des objectifs de la politique nationale de santé, notamment la réduction des inégalités sociales et territoriales ainsi que l'égalité entre les hommes et les femmes. Il est donc souhaité une implication des doyens et des étudiants, par exemple lors d'une journée portes ouvertes pour les hôpitaux en milieu rural. Incitez les étudi...
...tions pour s'assurer de son efficience. Une évaluation rendra compte au Parlement tous les trois ans de l'effectivité de cette réforme. Cette évaluation sera menée de concert par les ministères de la santé et de l'enseignement supérieur. Comme vous le voyez, nous accordons une attention particulière à la vérification du bon déroulement de cette réforme à tous les temps de la formation des futurs professionnels. C'est une préoccupation majeure du Parlement ; il est important que nous nous en saisissions.
...nt à la remarque de mon collègue Julien Aubert. La question de l'agrément des maîtres de stage, en particulier dans les zones sous-denses, est très épineuse et conditionne, non seulement la densité médicale de ces zones, mais aussi l'intérêt que les étudiants peuvent porter à ces territoires et, in fine, la question de devoir un jour adopter ou non des mesures coercitives, qui fait débat chez les professionnels qui nous écoutent et nous regardent.
La formation pratique doit s'ouvrir à l'ensemble des structures agréées pour la formation ou auprès des maîtres de stage pour la formation des études de médecine afin que l'étudiant puisse découvrir les différentes modalités de l'exercice de la profession de médecin. Il convient aussi de proposer une professionnalisation précoce de la formation En outre, la mise en contact des futurs médecins avec des réalités différentes de celles qu'ils rencontrent dans les hôpitaux universitaires complétera utilement leur formation.
Toujours dans la même idée, il s'agit de faire en sorte que le contenu de la formation pratique permette d'expérimenter d'autres pratiques professionnelles dans d'autres territoires afin, une fois encore, de lutter contre la désertification médicale, d'offrir des opportunités, d'aller vers ces territoires, de les investir, de le faire en lien avec les élus locaux et les maîtres de stages, pour que l'on puisse enfin disposer, à l'avenir, de dispositifs efficients.
La réforme de 2017 du troisième cycle des études médicales a ouvert à de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales les stages formateurs en médecine libérale auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, notamment pour compléter les objectifs professionnels de leur formation et leur permettre de découvrir de nouveaux lieux potentiels d'installation, au plus près des besoins de la population. Cet amendement tend, par conséquent, à aligner le code de la santé publique sur cette évolution. Par ailleurs, dans cet esprit, il apparaît judicieux de permettre la même évolution aux médecins étrangers qui ont obtenu leur diplôme en dehors de l'Union euro...
Cet amendement tend à favoriser l'installation des médecins dans nos territoires ruraux, non par une mesure de contrainte, mais en incitant les maisons de santé à accueillir et former les futurs professionnels de santé.
Nous en avons discuté en commission. La rédaction de cet amendement aboutirait à l'inverse de l'effet escompté. En précisant que les maisons de santé sont une personne morale constituée entre des professionnels médicaux, des auxiliaires médicaux ou des pharmaciens, accompagnés d'un étudiant stagiaire, vous durcissez les conditions de création de ces établissements. L'adoption de cet amendement conduirait à exiger qu'à la création de la maison de santé, la présence d'étudiants stagiaires soit obligatoire. Avis défavorable.
La raréfaction des moyens alloués dans les milieux hospitaliers, la rationalisation économique ou encore l'épuisement général des professionnels de santé peuvent conduire à une déshumanisation de la relation entre patient et médecin, et au dysfonctionnement de cette relation. Afin de mettre l'humain et l'humanité au centre de la formation médicale de manière à renforcer le lien de confiance entre le patient et le médecin, cet amendement tend à prévoir la création d'enseignements sous forme de cours ou de modules. Cependant, ayant ente...
Il vise à ériger en objectif de la politique de santé, et pas seulement de la politique de formation à la santé, l'égalité d'accès des personnes en situation de handicap aux professions médicales et paramédicales. Il existe aujourd'hui en France des écoles spécialisées dans la formation des étudiants en situation de handicap aux professions de santé. C'est le cas, notamment, des écoles de masseurs kinésithérapeutes pour les personnes malvoyantes. Cependant, au-delà de l'accès à la formation, qui est un préalable indispensable, il s'agit aussi de tenir compte des spécificités d...
Il vise, lui aussi, à ériger en objectif de la politique de santé l'égalité d'accès aux professions médicales et paramédicales pour les personnes en situation de handicap. Je voudrais cependant revenir sur ce que j'ai entendu tout à l'heure. Vous avez dit, madame la ministre de l'enseignement supérieur, que, pour qu'un étudiant en médecine effectue un stage dans une zone rurale, il faut qu'il en ait envie. Mais lorsqu'un fonctionnaire de police du Sud, né par exemple près des Pyrénées, ou un ...
L'égalité d'accès est déjà inscrite dans le droit, mais vous avez raison de dire que, dans les faits, elle reste à réaliser. Ce n'était pas dans ce cadre législatif, mais, en commission, la ministre avait apporté des précisions sur les engagements à prendre dans toutes les filières, et pas seulement pour les professions médicales. Avis défavorable.
À vous entendre, madame la ministre, vous semblez dire : « ce n'est pas mon champ ministériel, donc je ne peux pas vous répondre ». Je suis un peu surpris de cette réponse. Pardonnez-moi, mais on ne vous a pas parlé de formation, mais d'exercice libéral pour ces professionnels de santé en situation de handicap. Il faut mettre l'accent le plus marqué sur la nécessité que ces personnes qui ont choisi d'embrasser une carrière médicale puissent bénéficier, dans le cadre de leur exercice professionnel, des mêmes garanties que celles qui ont la chance de ne pas souffrir de ces handicaps. Ce n'est pas le cas dans la vie quotidienne, comme l'a très bien rappelé Francis Ver...
Je précise que mon amendement avait d'abord été déposé à l'article 4, consacré à l'accès aux carrières, et non à l'article portant sur la formation. Il a été déplacé, je n'y peux rien, et c'est pourquoi c'est vous qui répondez. Le principe est de permettre l'installation dans leur carrière des personnes exerçant une profession médicale ou paramédicale, et malheureusement handicapées ; d'assurer l'égalité d'accès entre elles et les professionnel non handicapés du même secteur. Une fois cette égalité actée par la loi, le Gouvernement, les autorités administratives pourraient prendre des dispositions réglementaires empêchant l'imposition de surcoûts à ces personnes qui ont choisi la profession libérale, de sorte qu'elles ...
Cet amendement vise à organiser, chaque semestre, une journée de découverte permettant aux étudiants de santé de rencontrer les professionnels de santé. Si cet amendement est adopté, il permettra aux étudiants d'améliorer leurs connaissances en milieu professionnel et d'avoir une vision globale du monde du travail dans lequel ils souhaitent exercer. Ce sont en fait des journées d'échanges.
Ces journées, très importantes, existent déjà dans mon hôpital, à Orléans. Je confirme l'intérêt, pour les jeunes, de rencontrer les professionnels, et je conseille à tous les établissements d'organiser de tels échanges. Cependant, cela ne relève pas de la loi : avis défavorable.