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...épublique en marche s'associe à cette démarche. Il s'agit de diversifier la formation des différents modes d'exercice et de territoires. Il faut faire évoluer, de ce fait, la maquette de stage en incluant ces nouveaux modes de stage. Il faut aussi former les maîtres de stage. La logique est la même que tout à l'heure : cette réforme étant importante, il s'agit de suivre la mise en oeuvre par les universités de ces évolutions pour s'assurer de son efficience. Une évaluation rendra compte au Parlement tous les trois ans de l'effectivité de cette réforme. Cette évaluation sera menée de concert par les ministères de la santé et de l'enseignement supérieur. Comme vous le voyez, nous accordons une attention particulière à la vérification du bon déroulement de cette réforme à tous les temps de la formati...
L'amendement no 2021 vise à ce que les étudiants découvrent lors des études, et particulièrement en cours de stage, l'exercice ambulatoire et l'exercice sur l'ensemble des territoires. Le no 2027 a pour objet d'assurer un suivi précis de la mise en oeuvre par les universités de ces évolutions et d'informer pleinement le Parlement. Je félicite la rapporteure qui, en un seul amendement, a réussi à synthétiser les deux miens. Dans ces conditions, je les retire.
Les articles 1er et 2 que nous venons de voter vont améliorer l'accès social des étudiants. Un étudiant vivant dans une ville où il n'y a pas de CHU pourra dorénavant s'inscrire à l'université de sa ville, faire une licence dans une matière dans laquelle il est bon avec une mineure santé et accéder, à la fin de la première année ou de la deuxième, en deuxième année de médecine ou faire autre chose, mais il n'aura pas perdu deux ans. Ce texte de loi permettra de réduire le taux d'échec. Je crois sincèrement qu'il permettra d'améliorer socialement la différence qu'on pouvait voir jusque-...
...e recherche dès la troisième année d'étude tant il me semble vraiment important d'inscrire une telle mesure dans le marbre. Vous allez me répondre, je le sais, que des dispositifs existent déjà mais, en fait, la validation de stages de recherche ou de stages cliniques est à la discrétion des doyens d'UFR. J'ajoute qu'ils n'existent que dans le cadre de doubles cursus d'élite, soit dans certaines universités parisiennes, avec des cursus aménagés, soit, depuis Christian Bréchot, à l'INSERM. Par ailleurs, les médecins formateurs dont vous avez besoin pour les terrains de stage existent. Il n'en manque pas, mais les carrières hospitalo-universitaires doivent être plus attractives, ce qui implique de payer ces derniers, de leur donner envie de rester dans ces filières-là. Enfin, pour un médecin clinic...
Dans certaines formations supérieures d'autres secteurs d'activité, il y a l'obligation de suivre des stages, parfois même éloignés du métier auquel se destinent les étudiants. Ceux-ci en sont informés en amont, et ils font les stages. Le tout, c'est qu'ils soient informés de cette obligation dès leur entrée à l'université. Vous appelez à faire confiance aux collectivités, et vous avez raison. Si Guillaume Garot a été maire de Laval, moi, j'ai été maire d'Alençon et président du conseil de surveillance de l'hôpital, où nous nous sommes montrés innovants, par exemple en créant une maison des internes. Une convention a été signée entre le département et la ville pour héberger les internes dans de bonnes conditions. ...
La réforme de 2017 du troisième cycle des études médicales a ouvert à de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales les stages formateurs en médecine libérale auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, notamment pour compléter les objectifs professionnels de leur formation et leur permettre de découvrir de nouveaux lieux potentiels d'installation, au plus près des besoins de la population. Cet amendement tend, par conséquent, à aligner le code de la santé publique sur cette évolution. Par ailleurs, dans cet esprit, il apparaît judicieux de permettre la même évolution aux médecins étrangers q...
...iers généraux, comme il s'en trouve beaucoup en ville, et qui accueillent régulièrement les internes des facultés. Le problème n'est pas tant celui de l'obligation que le manque d'information, au niveau des facultés, par les doyens. Les jeunes ne savent pas qu'ils pourraient accomplir leur stage dans les centres hospitaliers périphériques généraux des régions, plutôt que de rester enfermés dans l'université.
On explique souvent par le manque d'attractivité la désertification médicale dans certains territoires ruraux ou villes moyennes. Or, en Saône-et-Loire où j'ai été élu, ont été ouvertes des maisons de santé dans lesquelles les médecins sont salariés. Depuis, une trentaine de médecins sont revenus dans la partie la plus rurale de notre territoire. Après avoir discuté avec les médecins et l'université de Bourgogne, j'ai réalisé qu'aucun cours d'entrepreneuriat n'était délivré tout au long du cursus universitaire. Vous me répondrez sûrement qu'il n'est pas possible de légiférer en la matière, mais j'aimerais avoir votre avis. Si nous voulons inciter nos médecins à s'installer dans nos territoires, il conviendrait, me semble-t-il, de combler ce manque.